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31 août 2011

Longtemps nous nous aimerons...

L'écrivain français Marcel Jouhandeau écrivait dans un de ses livres que l'amour qu'il ressentait pouvait être tellement fort que même en l'absence de l'aimé, tout en lui en restait imbibé, pénétré, habité. Combien je comprends cela. Quand tu t'éloignes et bien que je sache que le téléphone sonnera dans la minute qui suit ton départ, bien que je sache que tu reviendras vite, je me sens désemparé, perdu et je t'attends. Tout en moi t'attends. Merveilleuse sensation. S’habiller le cœur. Ne pas souffrir. Sourire en pensant à tes dernières paroles, humer encore le parfum de ton corps, sentir avec un frisson la chaleur qui émane de toi et se sentir possédé tout entier par le désir de toi... Misérable esclavage, terrible dépendance qui peut mener à d'horribles souffrances. Mais qu'importe après tout puisque je t'aime et puisque tu m'aimes...

17 août 2011

Il pleut, il pleut


New York en août

Rien à voir avec Paris, quoique... Quand l'humidité est à son comble et qu'il fait chaud et orageux, on a plutôt envie d'aller piquer une tête dans l'eau que de prendre le métro. Heureusement qu'on a inventé l'air conditionné et le coca glacé ! Après un ciel de plomb, voilà la pluie, diluvienne, intense, depuis samedi... August in New York ? : Un parapluie est nécessaire ! C'est la mousson les gars. J'aime les orages, mais là c'est beaucoup trop, on a même dû allumer les lampes du salon tellement le ciel était gris et sombre.
Les visiteurs sont nombreux pendant les vacances scolaires : j'ai eu la visite de mon petit frère avec deux cousins et un ami. Branle-bas le combat à la maison transformée pendant dix jours en un camp retranché pour adolescents survoltés. Ils voulaient tout voir et tout savoir. Nous les avons raccompagné ce matin à l'aéroport, après une virée à Annapolis et Baltimore chez les grands-parents de David. Le chien ne sait plus où il est, tant de monde à la maison, c'est inhabituel pour ce vieux chien casanier.
Vendredi, avec David, nous allons écouter Nelson Freire dans un programme Stravinski et Beethoven au Lincoln Center. Nous avons les places D10 et D12, au 3e rang ! Génial !