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26 septembre 2011

Mon premier geste

Comment ne pas commencer la journée avec toi ? Même si nous sommes séparés, je ne puis jamais m'empêcher de te parler, de t'écrire. De t'entendre. La porte refermée sur l'un de nous deux, et soudain cette sensation de manque. Comme un grand vide dans le cœur. C'est idiot, je sais. Nous nous revoyons ce soir. Tu as tes occupations, j'ai les miennes. Le quotidien de nos vies pourtant me semble bien terne et inutile quand je ne te sens pas près de moi, quand je ne sens plus ton souffle près de mon visage, quand je ne puis plus te sentir contre moi... Est-il vrai qu'il y en a toujours un qui aime plus que l'autre ? Dans ce cas comment nous départager ? Tu pars avant moi le matin et le baiser que tu poses doucement sur mon épaule, le drap que tu remontes sur mon corps, le petit mot laissé devant mon mug, le message que tu m'envoies quand tu es arrivé... Où est-ce sur l'échelle du plus grand amour ? Dieu existe forcément qui permet une relation aussi forte, aussi belle, aussi profonde et je rends grâce.

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