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10 octobre 2011

Lundi matin


David reprend le chemin de la fac demain matin. Paul retrouve son collège et moi mon bureau du 37e étage qu'occupe ma compagnie - pas la mienne, celle où je travaille. Aucun de nous n'a visiblement envie de cela. Est-ce normal d'attendre avec impatience le vendredi après-midi comme l'écolier attend la sonnerie qui lui permettra de s'évader de l'école ? Pourquoi nos loisirs et notre liberté, notre soif de farniente et de détente sont plus forts que notre appétence au devoir et aux obligations ? Signe des temps ? Simple paresse ?