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30 septembre 2012


Dimanche matin avec toi

Réveillé par le chien, je ne bouge pas pour ne pas te réveiller à mon tour. Tu souris un peu en dormant. Ta tête posée sur l'oreiller est couronnée par tes boucles claires. J'aime la couleur de ta peau encore bronzée par les heures passées sous le soleil. Tu respires doucement. tu es loin dans tes rêves. J'ai envie de te caresser, de t'embrasser, de sentir sous mes doigts la douceur de ta peau, le fin duvet blond qui recouvre tes joues. J'aime ta nudité, ton abandon. Toi si musclé, si fort, tu as l'air tellement vulnérable, là tout contre moi. C'est dimanche, il fait bon dans notre chambre. bientôt nous allons nous lever et nous disposerons de toutes ces longues heures pour nous seuls... Je pense au poète d'Alexandrie : "Par instants, la beauté de ses vingt-neuf ans si éprouvés par la volupté rappelait paradoxalement un adolescent qui, pour la première fois, abandonne avec quelque gaucherie son corps pur à l'amour"(*) 

(*) : Constantin Cavafy

Ces garçons que l'on croise