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23 février 2014

Sunday goody sunday


Dimanche matin. Brunch à la maison maintenant que le Popover café sur Amsterdam Avenue, où on avait nos habitudes (et qui acceptait les chiens), a fermé ses portes après plus de 30 ans d'existence. Il y a bien Fred's, toujours sur Amsterdam ave (Entre la 82e et la 83e rue) mais c'est plein le dimanche et puis c'est surtout la terrasse en été qui est agréable. Bref, petit-déjeuner à la maison ce matin et longue journée de farniente comme je les aime. la journée est ensoleillée, il ne fait pas très froid. 


J'aime ces moments tranquilles passés avec celui que j'aime, le chien, le chat, les copains quand ils passent et les petits frères. On oublie la semaine passée et on ignore la semaine à venir. on lit, on bricole, on cuisine, on range, on dort... Dans une ville comme New York, paresser est non seulement un privilège mais presque un crime social. Je ne suis pas vraiment guéri de mon état d'esprit français. je râle et je prends le temps de vivre. 

So cute !

"Bravo pour ce blog et en particulier cet article qui, sans que j'y prenne garde, m'a permis de voir les choses un peu plus clairement concernant les questions qui taraudent tout jeune homme dans la situation que vous évoquez. J'ai trouvé cet article tellement juste. "

Un jeune lecteur anonyme m'a envoyé ce message il y a quelques mois.Je lui ai répondu par mail sans avoir de réponse à ce jour. Il faut dire que ma vie est bien remplie depuis plusieurs mois et que j'ai bien délaissé ce pauvre blog qui semble bien abandonné bien qu'il soit encore et toujours très visité... Me revoilà donc, de retour à New York après des semaines en déplacement. Mes nouvelles activités de conseiller indépendant m'ont éloigné du monde de Wall street et c'est très bien. moins de pression, moins de stress et aussi moins d'embarras devant ce cynisme ambiant et cette fuite en avant perpétuelle de mes anciens camarades. J'aime New York en hiver. j'aime ma vie à New York en hiver. Really, I do. j'ai passé les dernières semaines en Angleterre. Londres est une ville fantastique. je n'y étais pas retourné depuis la fin de mes études. Mais me revoilà dans la routine de notre vie yankee. Joie de retourner chez Zabar's acheter mon fromage et mes charcutailles, joie de retrouver les amis autour d'un repas italien improvisé à la maison et Brinkley, notre vieux chien, qui se fait vieux et se languissait de retrouver son maître...

mais revenons à ce jeune lecteur inconnu. j'imagine qu'il n'a pas vingt ans ou à peine. Qu'il promène sur la vie un regard un peu désabusé, inquiet de ce qu'il est, de ce qu'il ressent au tréfonds de lui. J'ai aimé ses mots et la franchise avec laquelle il s'est adressé à moi par le biais de ce blog. S'il me lit encore, qu'il n'hésite pas à m'écrire encore pour me raconter ce qui le taraude encore et comment il vit, ce qu'il vit... Je lui en serai très reconnaissant, vraiment.