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28 septembre 2018

Qu’y a-t-il dans cet amour qui n’ose pas dire son nom ?

T'en souviens-tu, mon doux ami, mon petit frère, quand je te lisais ces pages d'Oscar Wilde quand il s'interroge sur l'amant présumé de Shakespeare (The portrait of W.H.) ? Tu n'avais pas vingt ans, j'en avais un peu plus. Dehors le vent et la pluie faisaient rage. Le poêle colorait nos corps nus et les draps .de pourpre et d'or... Et les mots chantaient dans la chaleur de la chambre : "...Its dreamy wistful eyes, and its delicate scarlet lips." ("...Ses yeux rêveurs et mélancoliques, et ses délicates lèvres écarlates")... Et quand je t'ai lu ces mots peut-être d'une voix tremblante,  "...But heaven in thy creation did decree, / That in thy face sweet love should ever dwell",("...Mais il fut décrété par le Dieu créateur / que l’amour à jamais vivrait dans ton visage."), tu t'es relevé soudain et a posé un baiser sur mes lèvres et la magie de nouveau a réuni nos corps.

2 commentaires:

DAVID Eric a dit…

Bonjour Marc

Cela fait quelques années que je m’intéresse à votre écriture.

Grace a vous j'ai révisé mon histoire grecque et je pense trouver chez vous un chantre de l’Érasme et de l’Éromène.

Vous lire est un plaisir.

Ne songer vous pas à publier ce journal de pensée, de réflexions et d'Amour ?

je m'inscrit pour une souscription....

cordialement

Eric

Anonyme a dit…


Tout à fait d'accord avec Eric,te lire est un plaisir.
Il y a comme une sorte de partage,dans lequel le désir n'est pas absent.Au contraire!
Il faut continuer d'écrire,tellement cela nous fait du bien intérieurement...
Pierre