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08 mai 2020

Top ou bottom ? Ni l'un ni l'autre : Side and open minded !


Le petit frère de Mark (qui est aussi grand en taille désormais que lui) est bi. Il l'affirme haut et fort. Sûrement pour se différencier de son frère. Adolescent, il venait parfois dans notre lit. Ne vous attendez-pas à des révélations croustillantes, incestueuses ou salaces. 

La littérature et les vidéos de l'industrie du porno, la pensée unique de la plupart des aficionados du monde LGBT et la bêtise des autres que la sexualité présumée des mecs qui préfèrent les mecs travaille sacrément, (le plus souvent surtout parmi les plus violemment homophobes, et dont le refoulement produit hélas bien des exactions dans les lycées et les collèges, ici comme ailleurs dans le monde), réduisent les pratiques sexuelles des gays à la sodomie. Grossière erreur, puisque d'après de nombreuses enquêtes et études scientifiques seulement 50% des garçons pratiquent systématiquement la pénétration.

La pression en revanche est terrible. Le monde semble raisonner unilatéralement sur l'évidence qu'un acte sexuel entre deux mâles ne peut être vrai, complet, satisfaisant sans que l'un encule l'autre. C'est tellement limité, tellement primaire. Top ou Bottom ? Actif ou Passif ? C'est presque la première question que se posent la plupart des gays. C'est ainsi qu'est né le terme Side pour désigner ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre ou sont les deux et par extension ceux qui n'ont pas besoin d'enfoncer leur membre dans le derrière de l'autre, ceux qui n'y trouvent aucun plaisir, pour mille raisons qui les regardent. Un anus n'est pas un vagin de substitution. Et la liberté de chacun ne s'arrête pas dès qu'il s'agit de satisfaire le partenaire pour qui on craque. Il faudrait l'enseigner aux adolescents qui n'ont du sexe que ce que véhicule la pornographie accessible partout. 

J'ai trouvé des articles qui bien documentés et clairs : un article du Huffington Press de 2013 et puis ce qu'en dit le blog Tambour Major

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