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17 décembre 2006

Par un dimanche de décembre

La journée est passée tranquille. David et moi sommes allés promener le chien. Nous avons fait des paquets pour le sapin de Noël et des crêpes (envie soudaine de crêpes françaises pour changer des pancakes et autres crumpets maison !). Musique, lecture, bain, promenade, thé, télévision... Calme journée qui se termine hélas. je hais les dimanches soir depuis ma plus tendre enfance. Heureusement demain et mardi : I DO NOT WORK !

Autre canon

N'importe quelle musique avec toi...

Bon je sais, vous venez de plus en plus nombreux consulter mon site mais, snif, c'est surtout pour les photos ; pas pour mon imposante littérature. C'est vrai que je n'ai guère le temps d'écrire. Mon boulot me prend trop de temps, même en voulant résister à l'état d'esprit global qui règne ici : speed, stress & money. L'argent, ça va je ne me plains pas, le stress, ces abrutis finiraient bien par me l'inoculer rien que de les croiser dans l'ascenseur ou au Starbuck's du coin. Speed, je le suis parfois surtout quand je perd mon agenda (un serveur de chez Katz's sur Amsterdam Avenue m'avait tellement tapé dans l'œil l'autre jour, que j'en ai oublié mes affaires sur la banquette à côté de moi). Bon à propos, si vous passez par là, pensez à aller chez Katz's c'est super. Bon c'est New York, rien à voir avec les petits restaurants du Sud-Ouest de la France où je serai dans quelques jours (enfin !)

Beau gosse non ?

Santa Claus est de retour !

Je vais finir ma lettre à santa Claus. j'ai envie de quelques trucs et comme j'ai été bien sage...

15 décembre 2006

Xmas is here. chaque année c'est la même chose. je me laisse prendre comme un petit enfant par la magie de Noël ! Le froid aidant, l'envie de me pelotonner dans mon fauteuil avec le chien à mes pieds et le chat sur les genoux. Le sapin, les décorations. Le Christmas pudding et les chants de Noël à la radio. Tout me parait délicieux en cette période et mille réminiscences me reviennent devant les yeux. Mon enfance. La neige qui tombe, ma première veillée aux flambeaux dans les Alpes avec mon père qui m'apprenait à skier, ma mère et tout le reste de la famille. L'odeur du bois du chalet. Les clochettes des traineaux comme un rêve. J'avais huit ans je crois. Bon, allez arrêtons la nostalgie. C'est samedi. J'ai fait mes courses. Dan est là pour quelques heures. David sort avec Brinkley qui aime les nouveaux réverbères qu'il doit croire installés juste pour son usage unique et personnel... Thé au lait et biscuits. Mes chers Digestive. envie de baiser aussi. Mais nous sommes trois et ce genre de choses - je suis vieux-jeu, hihi - cela se fait à deux ou au pire tout seul mais pas au-delà. La philosophie de l'essentiel, le yin et le yan, le plus et le moins. 
Bref sans allusion à une quelconque pratique sexuelle, j'aime me retrouver sous les draps avec un corps que j'aime, une peau lisse et douce, imberbe, ferme, tendue, avec laquelle mon corps, ma peau, mes nerfs sont en adéquation. Cette électricité qui ne fonctionne pas toujours m'est comme un fluide vital et régénérateur. Nous ne sommes pas des aimants ou en tout cas pas à chaque fois... Quand cette attirance, donc, est manifeste, quel régal ! Le feu qui crépite et New York qui s'éloigne de nos pensées. Loin, très loin de nous la ville, le travail, le stress des courses de Noël et le billet pour la France que je n'ai pas eu le temps de prendre encore. Allez, tea time, on verra tout cela lundi !

02 décembre 2006

Vision de David furieux

Bon la photo le prouve pas vraiment mais David était furieux là : Brinkley, notre phénomène de chien n'a rien trouvé de mieux que de jouer avec Micha, notre petite chatte grise. 

Course poursuite et ce qui semblait être des fous-rires chien-chat ont eu un résultat assez lamentable effectivement : un verre de vin cassé net et son contenu répandu sur le beau livre d'art ramené de Russie. (Heureusement le papier glacé russe ne boit pas de vin !), le vase de fleurs sur la table basse par terre et brisé, le journal déchiqueté (j'ai envie de faire pareil très souvent avec The Village Voice, hé hé!). Une chaise renversée dans la cuisine... Mais bon ces pauvres petits étaient heureux de nous revoir et tout à leur joie...

01 décembre 2006

Clin d'oeil à un ami parisien

Un mail reçu de Paris avec ces pics en cadeau. Merci Thomas. Tu me manques mais je suis sur qu'on arrivera à te faire venir pour quelques semaines ici. Tu vas adorer !

30 novembre 2006

Doux plaisir, don des dieux (suite)

Rien n'existe en dehors de l'amour. Même le plaisir a un goût bien fade quand il n'est pas la conséquence, l'immanence du bonheur d'aimer. Le désir qui grandit en nous face à l'être aimé surpasse toute autre sensation. Sentir le corps, la peau, l'odeur de l'autre, l'unique, l'être aimé, efface tout. Cette douce attirance qui rejoint les amants et les emporte dans un tourbillon unique, sans l'amour, n'est rien qu'un phénomène physiologique, une formule de chimie..

26 novembre 2006

Comme Antinoüs, il a seize ans

Je ne serai pas accusable de détournement de mineur ! Benedict, le frère de David vient de fêter (le 25 novembre) ses seize ans. C'est un demi-dieu. Intelligent (brillant même), beau, sympathique, bien élevé, cultivé (rare ici en fait) et très très sage ! Aussi, même en situation parfois d'absolue tentation - le bougre aime bien à nous provoquer quand, sortant de la douche, il se promène presque nu et encore mouillé, prétextant une envie soudaine d'un verre de lait ou un bouton sur le bas du dos qu'il tient à nous montrer, etc... - son frère le renvoie vite dans ses appartements et quand il laisse - exprès, j'en suis certain - tomber sa serviette, ses fesses rondes et bien dessinées, son dos musclé, rien ne peut laisser indifférent et David lui-même ne rechigne pas à le regarder. Mais bon, cela ne va pas plus loin dans nos esprits et le jeune allumeur le sait bien qui se retourne avec le naturel d'un jeune chasseur, sur les jolies filles que nous croisons. la proximité d'avec son frère - et désormais avec moi - l'amène à regarder aussi les garçons et nous l'avons mis en garde contre l'assiduité de certains messieurs dangereux pour son intégrité certes, mais aussi pour son mental ! Mais bon sang, qu'est-ce qu'il est beau !