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30 décembre 2006

Ted

Rigolade avec Ted et David avant de partir, au Midnight Express Diner, à l'angle de la 89e et de la 2e rue, tout près de la maison. un lieu que Brinkley rêve de connaître tellement il prend du temps à humer les poubelles et les alentours quand nous le promenons par ici ! Une partie de fou-rire comme on n'en avait pas eu depuis longtemps. cela a démarré avec une pauvre fille, plus que grosse qui n'arrivait pas à sortir du restaurant avec ses sacs et qui s'énervait, rugissant de colère. le serveur tout fluet qui a voulu l'aider a glissé et s'est rattrapé de justesse pour ne pas écraser l'assiette d'un type complètement abasourdi devant le spectacle de la donzelle énorme. Je ne sais plus ce que Ted ou David ont pu dire, mais nous avons failli nous étouffer ! J'aime bien ce diner, snack chic proposant des plats typiques d'ici et super bons.

James Brown à l'Appolo pour la dernière fois

James Brown est mort. Il y avait le 28 décembre, à l'Appolo Theatre une méga cérémonie pour lui rendre hommage. En voici quelques clichés. C'est ça New York aussi, l'émotion débordante dans la joie comme dans le chagrin et une grande communion entre les gens.Dans le plus grand désordre des stars et des anonymes sont venus rendre hommage au musicien. Arrivé sur un catafalque blanc tiré par un cheval, la dépouille de James Brown a été exposée sur la scène du théâtre pour que le public puisse se recueillir et défiler devant... Je n'y étais pas mais je dois dire que je le préfère vivant que mort. C'est fou cette manie d'exposer les cadavres !

Xmas on Wall Street

A thing of beauty

L'Europe c'est bien, mais New York c'est mieux. C'est même presque plus européen. On n'y garde du vieux continent que la quintessence. Bien sur, il y a l'état d'esprit ricain : le fric, le stress, la frime. Mais bien moins qu'en Californie ou en Floride. Ici on réfléchit. Non, plutôt on pense. C'est la patrie de Woody Allen et de Frank O'Hara. Les femmes sont aussi jolies et élégantes qu'à Paris, le pain et les croissants aussi bons, le café bien meilleur et on peut dans la même journée voyager à travers toute la vieille Europe : les juifs venus de Lodz, de Cracovie ou de Saint Petersbourg servent de bonnes choses à manger et les beaux garçons bruns aux papillotes sont avant tout des garçons de chair et de désir. Envie d'Italie ? pas de problème, taxi ou métro, vous voilà dans un restaurant comme en Sardaigne ou à Naples... L'Angleterre est là aussi, et l'Espagne, et la cuisine lyonnaise et les vins de Bordeaux (ouais, c'est nous les meilleurs)... Bon, je suis en France pour le moment et vous l'avez compris, New York me manque !

Un de mes cadeaux de Noël !

Un super bouquin les mecs, achetez-le ! On le trouve sur Amazon.

20 décembre 2006

Soirée chez Joe's pub le 25 janvier.

Ethel Lab Series avec la ravissante et géniale Jill Sobule, vous savez la fille de "I kiss a girl". à partir du 25, sur Lafayette Street. A ne pas manquer. J'ai réussi à mettre une vidéo de la chanteuse, suis assez satisfait. Je fais des progrès chaque jour, yaouh ! : cette année j'ai fait la plupart des cadeaux que je vais ramener en France pour les fêtes en me servant de mon e-card : le catalogue du Moma, Amazon and co., etc, c'est génial : pas besoin de bouger de mon fauteuil et tout est payé instantanément et livré sous 48 heures ! 
Joes' pub sur Lafayette St. st un lieu que j'aime beaucoup et en plus, pendant les concerts, Happy hours avec la bière à 4$ !  

18 décembre 2006

The Big Apple Circus

Vous connaissez le cirque de New York ? J'y vais mercredi. je vous ferai un special post pour vous en parler. C'est un lieu génial. Il y en a tellement à NYC de ces lieux méconnus des touristes. Comme par exemple, le musée tibétain de Jacques Marchais (rien à voir avec le coco français), ce cirque, et plein d'autres lieux géniaux. Je vous en reparlerai si j'en ai le courage avant mes vacances en Europe !

Samedi matin

Philosophie

Un jour viendra où mon âge m'éloignera de la satisfaction immédiate d'un corps jeune et vif comme le mien, qui se donne dans la joie et une sorte de communion immédiate. Une immersion totale dans le plaisir reçu et offert. La douceur d'une peau lisse et ferme à la fois, ces corps sans poils superflus, qui gardent encore la soyeuse suavité de l'enfance.
Ce matin en me promenant dans Manhattan. J'ai croisé un garçon de dix-sept ou dix-huit ans qui livrait des colis. Assez grand, élancé, vêtu d'un jean et d'une doudoune vert pomme, il avait l'air heureux, tranquille. Avec ce regard qu'on croise peu souvent par ici des gens qui savent que ce qu’ils font est important mais que ce qu'ils sont l'est davantage. Un regard vert comme l'eau d'une rivière. Des cheveux courts. Une coupe en brosse enfantine. Il me regarda trente secondes en sortant les paquets de son coffre, le casque à la main. Son sourire immédiat, sans calcul m'a fait chavirer.
Je suis passé sans me retourner, après avoir répondu à son sourire d'un geste de la main... Rempli de toutes les idées possibles de ce qui aurait pu se passer si par hasard..., je suis retourné à mon bureau. Perturbé. Non pas par ce jeune dieu qui se mettait sur la route d'Hadrien. Non, plutôt par l'idée qui me turlupine depuis longtemps : qu'est ce qui fait que certains corps nous attirent subitement sans même que nous ayons la moindre sensation d'un désir inassouvi ? Comment expliquer que deux êtres se reconnaissent sexuellement et savent instantanément que le garçon qui est en face a le même désir et que soudain leurs corps doivent se toucher, se mêler, se pénétrer ?  D’où vient cette impérieuse nécessité ?
C'est ce qui est perturbant dans la relation avec les garçons. N'y a-t-il jamais que du simple désir physique ? « Tirons un coup et salut, on se barre chacun de son côté » ? C'est tellement souvent que cela se passe ainsi...  Mais moi je me dis que le désir de l'acte est aussi le désir d'amour. Je n'ai pas eu beaucoup de partenaires. Je suis un gars fidèle. En Europe, il m'arrivait de sortir avec une fille (vivre avec elle, même) et de mener parfois en parallèle, une aventure avec un garçon. Cela pouvait durer des mois. Les rencontres kleenex, je n'ai jamais aimé. Elles m’ont presque toujours laissé un goût amer dans la bouche et baiser sans aimer m’a toujours brisé le cœur et coupé mes moyens. Accélérer les choses pour en finir, comme on serre les dents avant la piqure ou on se crispe le temps que la roulette du dentiste nous charcute la bouche.
Je préférais la veuve poignet aux dragues sordides, ces extases éphémères et les rencontres de passage, dans le Marais ou dans les futaies bordelaises. Berk ! Bien sûr j’aime que le corps désiré soit joli et appétissant, mais aussi qu’il ait une tête qui pense, une bouche qui ne fasse pas que sucer, qui sache sourire et dire des trucs bien... Un garçon ce n'est pas un cul à enfoncer et une bite à faire juter. C'est un autre soi-même à découvrir, à aimer, à cajoler, à écouter. Quelqu'un qui nous complète. L'alter ego, le supplément d'âme. Celui avec qui le lien se fait parce que la fusion qui s'opère était écrite, formule mathématique parfaite. Harmonie. Tous, nous en avons l'intuition quand, après une nuit d'amour, au réveil, la présence du garçon qui dort à nos côtés ne nous dérange pas mais rend évidente cette harmonie, l'unité retrouvée...
C'est ce qui est perturbant dans la relation avec les garçons. N'y a t il que du simple désir physique ? Tirons un coup et barrons nous chacun de son côté ? C'est tellement souvent que cela se passe ainsi... Mais moi je me dis que le désir de l'acte est aussi le désir d'amour. Je n'ai pas beaucoup de partenaires. je suis un gars fidèle. En Europe, il m'arrivait de sortir avec une fille ( vivre avec elle même) et de mener parfois en parallèle, une aventure avec un garçon. Cela pouvait durer des mois. les rencontres kleenex je n'ai jamais aimé. Je préférais la veuve poignet aux dragues sordides de passage dans le Marais ou dans les futaies bordelaises. Berk ! J'aime que le joli corps désiré ait une tête qui pense, une bouche qui sourit et sache dire des trucs bien et qui ne fait pas que sucer. Un garçon ce n'est pas un cul à enfoncer et une bite à faire juter. C'est un autre soi-même à découvrir, à aimer, à cajoler, à écouter. Quelqu'un qui nous complète. L'alter ego, le supplément d'âme. Celui avec qui le lien se fait parce que la fusion qui s'opère était écrite, formule mathématique parfaite. Harmonie. Tous, nous en avons l'intuition quand, après une nuit d'amour, au réveil, la présence du garçon qui dort à nos côtés ne nous dérange pas mais rend évidente cette harmonie, l'unité retrouvée...

17 décembre 2006

Par un dimanche de décembre

La journée est passée tranquille. David et moi sommes allés promener le chien. Nous avons fait des paquets pour le sapin de Noël et des crêpes (envie soudaine de crêpes françaises pour changer des pancakes et autres crumpets maison !). Musique, lecture, bain, promenade, thé, télévision... Calme journée qui se termine hélas. je hais les dimanches soir depuis ma plus tendre enfance. Heureusement demain et mardi : I DO NOT WORK !

Autre canon

N'importe quelle musique avec toi...

Bon je sais, vous venez de plus en plus nombreux consulter mon site mais, snif, c'est surtout pour les photos ; pas pour mon imposante littérature. C'est vrai que je n'ai guère le temps d'écrire. Mon boulot me prend trop de temps, même en voulant résister à l'état d'esprit global qui règne ici : speed, stress & money. L'argent, ça va je ne me plains pas, le stress, ces abrutis finiraient bien par me l'inoculer rien que de les croiser dans l'ascenseur ou au Starbuck's du coin. Speed, je le suis parfois surtout quand je perd mon agenda (un serveur de chez Katz's sur Amsterdam Avenue m'avait tellement tapé dans l'œil l'autre jour, que j'en ai oublié mes affaires sur la banquette à côté de moi). Bon à propos, si vous passez par là, pensez à aller chez Katz's c'est super. Bon c'est New York, rien à voir avec les petits restaurants du Sud-Ouest de la France où je serai dans quelques jours (enfin !)

Beau gosse non ?

Santa Claus est de retour !

Je vais finir ma lettre à santa Claus. j'ai envie de quelques trucs et comme j'ai été bien sage...

15 décembre 2006

Xmas is here. chaque année c'est la même chose. je me laisse prendre comme un petit enfant par la magie de Noël ! Le froid aidant, l'envie de me pelotonner dans mon fauteuil avec le chien à mes pieds et le chat sur les genoux. Le sapin, les décorations. Le Christmas pudding et les chants de Noël à la radio. Tout me parait délicieux en cette période et mille réminiscences me reviennent devant les yeux. Mon enfance. La neige qui tombe, ma première veillée aux flambeaux dans les Alpes avec mon père qui m'apprenait à skier, ma mère et tout le reste de la famille. L'odeur du bois du chalet. Les clochettes des traineaux comme un rêve. J'avais huit ans je crois. Bon, allez arrêtons la nostalgie. C'est samedi. J'ai fait mes courses. Dan est là pour quelques heures. David sort avec Brinkley qui aime les nouveaux réverbères qu'il doit croire installés juste pour son usage unique et personnel... Thé au lait et biscuits. Mes chers Digestive. envie de baiser aussi. Mais nous sommes trois et ce genre de choses - je suis vieux-jeu, hihi - cela se fait à deux ou au pire tout seul mais pas au-delà. La philosophie de l'essentiel, le yin et le yan, le plus et le moins. 
Bref sans allusion à une quelconque pratique sexuelle, j'aime me retrouver sous les draps avec un corps que j'aime, une peau lisse et douce, imberbe, ferme, tendue, avec laquelle mon corps, ma peau, mes nerfs sont en adéquation. Cette électricité qui ne fonctionne pas toujours m'est comme un fluide vital et régénérateur. Nous ne sommes pas des aimants ou en tout cas pas à chaque fois... Quand cette attirance, donc, est manifeste, quel régal ! Le feu qui crépite et New York qui s'éloigne de nos pensées. Loin, très loin de nous la ville, le travail, le stress des courses de Noël et le billet pour la France que je n'ai pas eu le temps de prendre encore. Allez, tea time, on verra tout cela lundi !

02 décembre 2006

Vision de David furieux

Bon la photo le prouve pas vraiment mais David était furieux là : Brinkley, notre phénomène de chien n'a rien trouvé de mieux que de jouer avec Micha, notre petite chatte grise. 

Course poursuite et ce qui semblait être des fous-rires chien-chat ont eu un résultat assez lamentable effectivement : un verre de vin cassé net et son contenu répandu sur le beau livre d'art ramené de Russie. (Heureusement le papier glacé russe ne boit pas de vin !), le vase de fleurs sur la table basse par terre et brisé, le journal déchiqueté (j'ai envie de faire pareil très souvent avec The Village Voice, hé hé!). Une chaise renversée dans la cuisine... Mais bon ces pauvres petits étaient heureux de nous revoir et tout à leur joie...

01 décembre 2006

Clin d'oeil à un ami parisien

Un mail reçu de Paris avec ces pics en cadeau. Merci Thomas. Tu me manques mais je suis sur qu'on arrivera à te faire venir pour quelques semaines ici. Tu vas adorer !

30 novembre 2006

Doux plaisir, don des dieux (suite)

Rien n'existe en dehors de l'amour. Même le plaisir a un goût bien fade quand il n'est pas la conséquence, l'immanence du bonheur d'aimer. Le désir qui grandit en nous face à l'être aimé surpasse toute autre sensation. Sentir le corps, la peau, l'odeur de l'autre, l'unique, l'être aimé, efface tout. Cette douce attirance qui rejoint les amants et les emporte dans un tourbillon unique, sans l'amour, n'est rien qu'un phénomène physiologique, une formule de chimie..

26 novembre 2006

Comme Antinoüs, il a seize ans

Je ne serai pas accusable de détournement de mineur ! Benedict, le frère de David vient de fêter (le 25 novembre) ses seize ans. C'est un demi-dieu. Intelligent (brillant même), beau, sympathique, bien élevé, cultivé (rare ici en fait) et très très sage ! Aussi, même en situation parfois d'absolue tentation - le bougre aime bien à nous provoquer quand, sortant de la douche, il se promène presque nu et encore mouillé, prétextant une envie soudaine d'un verre de lait ou un bouton sur le bas du dos qu'il tient à nous montrer, etc... - son frère le renvoie vite dans ses appartements et quand il laisse - exprès, j'en suis certain - tomber sa serviette, ses fesses rondes et bien dessinées, son dos musclé, rien ne peut laisser indifférent et David lui-même ne rechigne pas à le regarder. Mais bon, cela ne va pas plus loin dans nos esprits et le jeune allumeur le sait bien qui se retourne avec le naturel d'un jeune chasseur, sur les jolies filles que nous croisons. la proximité d'avec son frère - et désormais avec moi - l'amène à regarder aussi les garçons et nous l'avons mis en garde contre l'assiduité de certains messieurs dangereux pour son intégrité certes, mais aussi pour son mental ! Mais bon sang, qu'est-ce qu'il est beau !

18 octobre 2006

Joies du Sander's

Bonne musique partagée avec des amis, musiciens professionnels ou amateurs. Une super soirée.

16 octobre 2006

Bon, ben me revoilà !

Je sais ce n'est pas sympa. Des mois de silence. Mais c'est que de péripéties en péripéties, j'ai été tellement occupé que je n'ai pas trouvé le temps de me poser devant mon clavier pour reprendre ce blog. J'ai changé de job, j'ai beaucoup bougé depuis juin. Le mariage d'un copain en Catalogne - j'étais témoin -, les vendanges en famille en France pour finir et entre les deux les vacances. Ici rien n'a vraiment changé. Notre colocataire s'est définitivement installé à Vancouver. Il revient de temps en temps car son copain bosse toujours à New York. J'ai fait la connaissance d’un groupe de français vraiment sympas qui sont arrivé en juillet. Mon p'tit mignon est de plus en plus mignon et tout va bien entre nous. Il est rentré à l'université pour de bon. On se voit surtout en fin de semaine. Mon nouveau job est génial. Plus près, mieux payé, avec des gens plus agréables et j'ai un vrai pouvoir de décision. Il fait beau. Les dimanches sont agréables. Brinkley le chien vieillit. Il a été malade, mais il va super bien maintenant (et le chat fait la gueule quand je pars trop longtemps en promenade avec lui).
Voilà, rien de fascinant. Je reprends mes activités blogueuses donc. A vos commentaires les mecs ! Et quelques belles photos pour me faire pardonner.

I love New York

C'est dans quel film que Tom Hanks parle de l'automne à New York ? The fall... Période géniale. Il fait bon encore mais l'air est plus frais. Tout recommence mais l'esprit des vacances est encore là. Il y a tout ce trafic, tout ce bruit mais les gens sont cool. Oui, I LOVE NEW YORK !

05 septembre 2006

Le cube d'Astor place, icône de la vie new yorkaise

©
C'est un lieu parfait pour fixer un rendez-vous dans Manhattan. Cet énorme cube réalisé en 1967 par Tony Ronsenthal décore Astor Place, non loin de la sortie du métro. Son nom officiel, "Alamo" n'est pas souvent employé. Ici on parle plutôt du cube. Situé au carrefour de la 4th Avenue, de 8th Street, de St Marks Place, et de Lafayette Street, Tout près du building de la Cooper Union (le bâtiment au fond). Tout autour, c'est toujours très animé.  Lieu très fréquenté par les zonards en tout genre, les punks, mais aussi les étudiants et la place est le paradis des skateurs et de tous ceux qui aiment à les regarder. Hadrien, votre serviteur, s'y promène souvent, vu que les bureaux de la compagnie de Private banking qu'il honore de sa présence intellectuelle et physique ne sont pas très loin de là. L'an dernier, surprise, le cube avait disparu, laissant la rumeur s'installer : on l'avait définitivement enlevé... Mais non, en novembre, il est revenu, tout fringant, tout propre. 

25 juin 2006

Justin de QAF

Savez vous que ce ravissant Randy joue en ce moment Amadeus ?

Hi, New York City !

J'ai voyagé plusieurs mois et le petit français que je suis, chauvin, limité et timoré le clame tout haut, I LOVE NY ! j'ai été heureux à Londres, épanoui à Rome, passionné à Copenhague, intrigué à Saint-Petersbourg comme à Moscou, fasciné à Istanbul et étonné à Tokyo. Rio m'a plu mais pas Sao-Paulo. J’ai aimé Lisbonne, préféré San Sébastien à Barcelone et Bordeaux, ma ville embellit chaque jour. Venise me berce et Capri m'enivre. Dans les deux, j’ai beaucoup aimé et été aimé dans ma première jeunesse. Mais New-York me plait et c'est là que je vis depuis plusieurs années. C'est là que j'ai trouvé l'amour et la sérénité. So, vive NYC !

Japanese souvenirs

Au Japon j'ai rencontré l'ancienne secrétaire de Doris Day qui m'a raconté des tas de trucs géniaux. J'ai eu des détails sur la vie new-yorkaise des années 50 et 60. génial. Bon mais je n'ai pas fait que ça. J'étais invité par une université et surtout par l'éditeur qui publie mon livre en japonais. Et puis, double casquette, j'ai visité les gros négociants qui commercialisent notre vin au Japon et dans toute l'Asie, ils m'ont fait goûté du vin chinois. Hallucinant. J'ai aussi goûté au corps des jeunes prostitués japonais. je veux dire ces étudiants qui couchent pour payer leurs études mais ne sont pas toujours dans la comédie. J'ai eu un mec très chaud, très beau, très gentil qui faisait des études de sciences et qui baisait comme un dieu. Il avait à peine 20 ans je crois. Un corps divin et un cerveau. pas que des couilles. Pardonnez-moi, mais ça change des gays américains ou parisiens !

Ces derniers mois

Il y a eu ce séjour au Japon. Je logeais d'abord à l'hôtel puis chez mon ami Hiro qui m'a fait connaître son pays et m'a aidé à comprendre bien des trucs mystérieux pour un occidental. Et maintenant je sais faire de vrais sushis et surtout de sublimes rice bowls (allez si vous êtes sages je vous donnerai des recettes !)

20 juin 2006

F.A.Q.



Bon on me pose des tas de questions. Je suis qui ? Français ? américain ? journaliste ? Écrivain ?  Banquier ? Pédé ? bi ? Age ? Physique. Hé hé, laissons donc le doute planer.
Et puis est-ce important après tout ? La seule règle que je me suis imposé : je ne me montre pas, je ne parle pas de ma famille, seulement de mes amis du moins ceux que personne en Europe ne connait encore, et ceux dont je puis parler en français sans que mes amis américains comprennent de qui je parle.
Ce blog écrit depuis NYC a été commencé il y a plus d'un an dans le Médoc, sur un coup de tête, il faisait beau, je m'ennuyais un peu chez mes parents. Je voulais parler de ma vie entre deux continents et faire une sorte de coming-out virtuel. En France on me croit tellement passionné par mon job que je n'en ai pas le temps de convoler en juste noces, comme mes sœurs et mon frère récemment. Lui c'est normal, il s'occupera un jour de la propriété, il lui fallait une épouse et des enfants. Mes sœurettes sont tellement jolies qu'il fallait les caser pour éviter qu'elles fassent le malheur de tous les beaux gars du bordelais et de Paris. Jolis mariages. Je suis à ce jour le seul célibataire qui reste dans la famille.
Comme je ne crois pas à la nécessité du mariage homo et que je sais bien qu'avec les premiers cheveux blancs et le temps, il n'existe plus de bonheur paisible pour un mec qui aime les garçons et si possible les garçons virils, bien foutus dans leur corps comme dans leur tête (bien faite) et plus jeunes que lui, je m’interroge... Disons que ce jour-là, si je réalise que je n’ai plus aucun attrait pour plaire à ceux qui me plaisent, le choix sera simple : soit je reste vieux gars avec mes souvenirs (heureux) au risque de les ressasser comme tous les vieillards en m’apitoyant plus ou moins sur mon sort, soit je fonderai une famille et ferai plein de petits bébés, mais je les ferai moi-même puisque la nature, ce me semble, nous a doté de ce qu’il faut pour donner la vie ! Contrairement à beaucoup de gays que je connais, je n’ai aucune répulsion pour le sexe féminin et mes premières attirances, certes ataviques et inscrites dans mes gènes, me portaient vers les filles. Je crois n’avoir aucunement besoin de recourir un jour à l’adoption ou à toutes ces aberrations de mère porteuse et de gestation en bocal… Si les gays débandent à l’idée d’un vagin, moi qui n’ai jamais un fanatique de la pénétration qui ne me semble pas une fin en soi dans l’acte sexuel quel que soit le sexe de l’autre, je ne vois aucune objection à ce désir d’enfant réellement pro-créé avec sa future mère.
Mais tout cela est devenu politiquement incorrect pour le monde LGBT et je ne sais quoi d’autre.  David et moi en avons souvent discuté. Je suis heureux qu’il partage mon point de vue mais tout cela reste très intime et ne regarde que nous, n’est-ce pas ? Et puis nous avons le temps. Wait and see donc !

15 mars 2006

Il est toujours aussi beau

Un clin d'œil de NYC pour mon retour, mon voisin et les chiens... Je ne sais pas vous, mais moi, depuis que j'ai des yeux pour voir, et que mon regard est relié à ma conscience et à mes cellules nerveuses, la matière grise qui me permet de penser et de méditer, bref, depuis longtemps, je suis sensible à tout ce qui est beau autour de moi et la laideur n’imprime jamais ma rétine. Question de chance (et de favoritisme c'est vrai, car si j'étais né quelque part dans un bidonville puant d'Amérique centrale, d'Asie ou d'Afrique, je ne réagirai peut-être pas de la même manière).
Je remarque donc dans la rue, à Central Park ou dans ce merveilleux petit jardin tranquille des bords de l'Hudson, mais partout ailleurs aussi, la beauté des filles et des garçons. Celle des garçons me touche bien plus souvent certes que celle des hommes et des femmes et les contempler me fait vibrer comme s'il s'agissait d'une première fois. Non pas que je veuille à chaque fois leur sauter dessus et consommer cette beauté virile et tendre. C'est d'autre chose dont il s'agit. La conscience de faire encore partie, avec eux, d'un univers privilégié, celui de la jeunesse. Et comme la jeunesse est belle, je me sens beau à leur contact.
L'empereur Hadrien dans ses nombreux périples a constamment mêlé la soif de la beauté aux contingences plus triviales de la raison d'état et de la gouvernance. C'est ainsi que son chemin croisa celui du jeune Antinoüs, et que le jeune et bel éphèbe bythinien devint pour l'empereur tout-puissant, l’unique raison de vivre et de continuer sur le chemin de la vie, la source de son inspiration d'homme de pouvoir, sa muse, sa vie, sa joie. Antinoüs peupla les jours et les nuits d'Hadrien avant que d'acquérir, par la volonté de son amant, l'immortalité. L'ensemble du monde romain célébra et honora Antinoüs, unique individu issu de l'anonymat des humains de ce temps, dont les traits réels nous sont connus plus de deux mille ans après sa disparition...