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08 novembre 2016

Promesse...

Tu n'es plus un enfant mais tes dix-huit ans ne font pas encore de toi un homme. 
Trop de douceur et de rêves encore. Pourtant les dieux t'ont déjà donné
Les atouts qu'il faut pour aimer et être aimer. 
Un sourire joyeux et un regard espiègle
Des muscles saillants qui vont se développer
Et un sexe tranquille qui plus d'une fois déjà s'est ému jusqu'aux larmes
Tu connais le plaisir de donner, il te sera offert bientôt de le prendre à ton tour.
Gageons que de ta couche mille bonheurs souvent  verront le jour...

07 novembre 2016

Le garçon qui dort et qui rêve...


De retour à la maison...

Heureux qui comme Ulysse... Après plusieurs mois à bourlinguer entre la Virginie, la Californie, l'Oregon et New-York, quelques escapades professionnelles à Caracas et Sao Paulo (pas en même temps évidemment), puis séjour à Vancouver, Londres, la France quelques jours en octobre, revoilà la maison, le chien, le chat et la routine. Quel bonheur de se retrouver chez soi. Je ne bouge plus, I swear ! Vraiment, vous pouvez me croire : je le jure. Brinkley a pris un coup de vieux cet été; Gardé chez les parents de David for a while, il a pourtant été des plus choyé, avec un grand parc pour courir après les écureuils et on l'a bien nourri. Il fait de l'osteoporose, comme les vieux humains. Son humeur est toujours aussi joyeuse mais il est moins ardent au jeu et nous en sommes à la troisième visite chez le vétérinaire. heureusement que c'est un ami. A part ça tout a repris comme avant, le travail, les sorties, les amis et nous, vieillissant aussi mais toujours bien ensemble... Le blog a été un peu délaissé. Faire le récit de mes voyages ces derniers quatre mois serait par trop fastidieux et puis Hadrianus a peu de choses à raconter sur les jolis garçons croisés partout, les latinos comme les californiens ou le WASP de Virginie. Mais je reste fidèle au poste et remercie mes lecteurs qui m'ont envoyé mails et commentaires au fil des semaines, malgré un silence radio absolu. Sorry, sorry...

06 novembre 2016

un joyeux dimanche


Ton frère est allé sortir le chien. Il ira ensuite rejoindre ses amis. Nous ne bougerons pas d'ici ce matin. Trop froid dehors. trop doux dedans... Rester avec toi et ne rien faire d'autre que laisser passer le temps... Lire, écouter de la musique, manger, aimer, dormir... Combien pour ces choses-là, ensemble nous sommes doués...

25 mai 2016

Pour Thomas et ses vingt ans

East river
East River l'a vu grandir. L'enfant espiègle et parfois taciturne s'est peu à peu transformé en un adolescent à l'allure raffiné, secret mais toujours souriant. Puis le jeune adulte s'est fait jour, un beau garçon devant qui chacun se retourne. Un prince. Il a ving ans aujourd'hui et je voulais lui souhaiter tout le meilleur possible pour la vie qui l'attend. Il sera à Berkeley en septembre. L'artiste qu'il est depuis toujours y trouvera le meilleur enseignement possible pour favoriser son talent. Excellent dessinateur, peintre, photographe, il pourrait tout aussi bien devenir comédien, chanteur ou musicien professionnel. Les fées sont nombreuses à s'être penchées sur son berceau. Et puis, il est tellement beau. On dit ici que Joey Kuhn s'est inspiré de lui pour créer le héros de son filma, Those People... Mais lui n'est pas juif.

23 mai 2016

Tenir ses promesses


En te levant ce matin-là, tu m'as dit simplement - paraphrasant sans le deviner Paul quand il écrit à Ernst dans le magnifique roman de Stephan Spender, "Le Temple" - "S'il y a bien une chose  que m'aient apprise mes années de collège, c'est  que l'on doit tenir ses promesses aussi futiles soient-elles  et ne jamais rompre un contrat  avec ceux qu'on aime. Je t'ai promis de ne jamais renoncer à notre vie commune." Pourtant, tu as accepté cette mission au Japon pour quatre mois. Quatre longs mois loin de chez nous. loin de moi, de notre vie. De notre amour. Je sais que cela est bien pour toi, ta carrière. Je sais aussi que tu as accepté sans rien dire mes séjours en Angleterre, mes retours en France, mes voyages professionnels aux quatre coins d'Amérique. Mais ta tristesse ce matin était visible. Une très jolie preuve d'amour. Virile et tendre à la fois. Rien ne changera, tu le sais comme je le sais. Joie, joie, pleurs de joie...