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29 décembre 2012

Un nouvel Antinoüs

Rien ne remplacera jamais l'original, le premier et l'ultime, le Prince de mes nuits, le maître de mon cœur mais cet enfant, si pur mais homme déjà me laisse un goût délicieux aux lèvres. Son corps s'est lové tout entier dans la bienfaisante volupté qui gonfla ses lèvres et fit briller son regard si clair. L'empereur repu d'un bonheur ineffable a contemplé longtemps l'adolescent endormi, somptueux demi-dieu qui repose, lascif encore, à côté de lui...

2 commentaires:

Maxime a dit…

C'est beau comme du Yourcenar. Mais vous la citeriez, je suppose ?

Hadrianus a dit…

Non, je pastiche. Hélas.