14 mai 2024
25 avril 2024
Quand on revoit un film qu'on avait oublié et qu'il nous fait pleurer...
Égaré loin de chez moi pour une corvée professionnelle où, sans aucune motivation, il me fallait bien aller, je me retrouve enfin seul dans ma chambre d'hôtel, trop propre, trop convenue, trop chauffée avec une vue trop quelconque sur le skyline d'une métropole américaine insipide.
Après un dîner sympathique mais tout aussi convenu entre collègues et clients que je n'ai pas voulu suivre dans leur tournée alcoolisée, j'ai prétexté des dossiers à lire pour le lendemain. Mon avion ne décolle que vers 9 heures, j'aurai pu les suivre mais pas eu le courage. J'avais décidé de terminer "Alec", le roman de William di Canzio qui prolonge en quelque sorte le "Maurice" de Forster. mais finalement, j'ai préféré visionner l'un des deux films que David a téléchargé à mon intention.
08 janvier 2024
Un médocain de New York découvre le Rubin Museum of Art
Mon père quand il était enfant lisait avec ses frères, l'hebdomadaire Spirou. Toute la collection est restée dans la bibliothèque de la maison en France. J'aimais bien les lire quand j'étais petit. J'en ai même récupéré quelques exemplaires qui m'ont accompagné à New York et trônent sur mes étagères, véritable pièces de musée qui ont beaucoup de succès chez mes amis yankees. Une rubrique me plait particulièrement, ces sont les Histoires de l'Oncle Paul, prétexte en bande dessinée pour faire découvrir des évènements historiques, artistiques ou scientifiques. En revenant l'autre jour d'un musée que Barth, un ami d'enfance de David qui vient d'intégrer un cabinet d'avocats réputé, nous a fait découvrir, j'ai repensé à l'Oncle Paul en le visitant. Il s'agit du Rubin Museum.
Bon, le Rubin n'est pas le Grand Trianon ni la galerie des Glaces. Rien à voir. Cependant c'est un lieu plein de poésie et de choses intéressantes. On est plutôt transporté sur le toit du monde, en Himalaya, puisque le musée abrite les collections de Shelley et Donald Rubin dont la fondation est dévolue à l'art, la justice sociale et et la vie civique à New York City et en Himalaya...
Curieux mélange mais qui fonctionne et s'avère très actif. Les collections sont à voir en tout cas, les lieux magnifiques (un ancien grand magasin de vêtements disparu suite à une faillite acquis pour 22 millions de dollars par les deux collectionneurs). Pour ceux qui sont ici, c'est dans la 17th street. Non loin de là, il y a un super petit restaurant de sushis que je recommande, Sushi Maru, en remontant vers la 8th Avenue. Bon et pas cher.
07 novembre 2023
Connaissez-vous Brian Riley ?
05 septembre 2023
Bientôt la barre du million de pages lues !
Peu m'en chaut aujourd'hui. Je ne suis plus un jeune homme mais un homme encore jeune, le coeur toujours plein de mon amour pour le garçon avec qui je vis depuis près de vingt ans. Je défends dans ce blog la liberté d'être, d'exister et d'aimer, loin des militances outrées et ce depuis le début... Est-ce cela qui déroute, ma joie et la légèreté des sujets abordés agacerait-elle ? Ou simplement les jeunes lecteurs se font plus rares et ne restent que les gens de la génération d'avant la mienne, de la mienne parce que on ne lit plus, on ne prend plus le temps de s'arrêter ?
J'attends vos NOMBREUX commentaires et mails !
05 juillet 2023
Premier matin de vacances...
© Diegodim - july2023 |
Il y a deux types de garçons. Ceux qui dès qu'ils ouvrent un oeil sont déjà dans l'ardeur et la joie des promesses du nouveau jour qui vient. D'autres en revanche qui semblent revenir des ténèbres. Toujours couchés trop tard et qui ont du mal à sortir des limbes. Inutile de souligner que les premiers sont toujours de bonne humeur et les seconds assez mal embouchés. Cela parfois crée des étincelles et des portes claquées.
Et vous, vous rentrez dans quelle catégorie ? Dites-le nous en commentaire ! David est un peu comme le garçon renfrogné qui vient chercher un verre d'eau (son petit frère aussi qui passe dans le fond). Je serai davantage comme celui qui prépare les pancakes en fredonnant "I am a believer".
Ce montage qui illustre les propos d'Hadrianus du matin, est signé Diegodim, un ami d'origine mexicaine qui s'amuse et nous amuse beaucoup avec ses scènes inspirées du quotidien new-yorkais, très roman-photo des années 70. Un créateur à suivre.
27 juin 2023
L'été, doux mélange de tendresse et de folie
10 juin 2023
Jeunes sportifs, sains de corps et - espérons-le - d'esprit...
Clichés anciens déjà vus et revus, photos récentes et quelques unes inédites... Je me demande toujours quelle est la vie de ces garçons, comment ont-ils été "fabriqués" par leur milieu, leur famille, leur école, leur temps ?
Ils savent ce qu'ils font en posant ainsi, s'arrangeant toujours pour mettre en valeur ce qu'il nous faut remarquer, cette peau lisse et imberbe, cette jeune force virile et en même temps une certaine fragilité, un reste d'enfance, d'innocence le plus souvent perdue (regrettée ?)... L'un d'entre eux était encore étudiant il y a quelques mois, sportif (nous l'avons connu à la piscine où nous allons). Diplômé, il est aussi devenu mannequin professionnel et, bien que s'en défendant à corps (sans mauvaise allusion) et à cris (poussés d'une voix très mâle), il accompagne messieurs et dames esseulés. Chacun sa vie et ses choix, n'est-ce pas ?
Qui sont vos préférés ?