Pages

21 novembre 2012

Things that gays like (1)

Do you know Daniel Sloss and his penis ?

From Vera's Big Gay Blog.
Les francophones ne le connaissent peut-être pas, cet humoriste anglo-saxon déborde d'énergie et de charme. Le voici dans un inénarrable show sur la gay attitude. Drôle, et séduisant. parfois border-line, mais jamais de mauvais goût. Trop cute pour en être capable. Il a ses détracteurs mais bien davantage de fans ! A vos commentaires.

Un morceau de paradis

Petit cadeau aux lecteurs d'Hadrianus. Un morceau de paradis vraiment ce concerto n°21 de Mozart. Le génial salzbourgeois n'est pas mon musicien favori mais combien ce concerto est splendide. Surtout l'andante, cet air plein de nostalgie et de douceur. les cinéphiles se souviendront qu'il illustre à merveille les plus beaux moments du film de Comencini, "L'incompris".

Aimons-nous sans cesse

"Il est venu pour lire. Deux ou trois volumes sont entrouverts, des historiens, des poètes. Mais à peine a-t-il lu pendant une dizaine de minutes, puis il y a renoncé. Il somnole sur le canapé. Il se consacre entièrement aux lettres, mais il a vingt-trois ans, et il est très beau. Et, cet après-midi, l'amour a passé sur son corps parfait, sur ses lèvres. La passion a pris possession de cette chair tout imprégnée de beauté, sans inepte pudeur quant au genre de jouissance." J'aime quand tu récites ce poème de Cavafy que tu connais par coeur et qui rappelle si bien cette première fois où nos regards se sont croisés. Nous avons su l'un et l'autre aussitôt quelle était notre désir. J'aime ton accent américain quand tu récites en français la prose du grec d'Alexandrie. Ce jour-là quand nous sommes sortis de la bibliothèque tu me parlais de Versailles, de la galerie des glaces qui t'avais fasciné, tu me disais aussi un peu tremblant que tu étais intéressé par les filles seulement. Pourtant c'est toi qui le premier m'a tendu la main et c'est dans l'ascenseur qui montait jusqu'à mon petit appartement d'alors que nos lèvres pour la première fois se sont jointes avant que nos corps s'unissent et nos cœurs avec eux.

Quand d'un passé rien ne subsiste...

Ce texte de Proust me revient toujours en mémoire quand je vois les beaux portraits d'Antinoüs. Il est associé dans mon cœur au poème d'Hadrien et fait jaillir en moi la mémoire de garçons que j'ai aimé et qui sont sortis de ma vie, mais aussi d'êtres disparus... : "Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules,plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir."
Marcel Proust