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11 novembre 2011

Le garçon du vendredi

Via Bambiboys

11 Novembre : Remembrance day

Les anglophiles (et les canadiens) connaissent le magnifique et très émouvant poème écrit par le canadien John Mc Rae,  qui est tombé en 1918 sous les balles prussiennes. Devenu le symbole de ces millions de soldats tombés au champ d'honneur. Au Canada (on l'apprend à l'école et quelques vers figurent même sur le billet de 10$), comme en Angleterre, on porte ce jour-là un poppy, une petit coquelicot artificiel. En France, c'est le bleuet qui rappelle la mémoire de nos soldats. Quand j'étais au collège en Angleterre, pour le Remembrance Day, on nous autorisait à sortir pour vendre ces petites fleurs de papier. Nous allions dans les rues de Watford, avec nos troncs en fer. La recette le soir était incroyable. Surtout juste après les deux minutes de silence que le pays entier respecte à 11 heures du matin. Nous étions très fiers des sommes rapportées aux émissaires de la Royal British legion, œuvre de charité britannique, qui supervise l'opération depuis sa création dans les années 20 et qui récolte près de 18 millions de livres sterling chaque année !

"In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.

We are the dead. Short days ago,
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields
Take up our quarrel with the foe:
To you, from failing hands, we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields
"

"Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.

Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.

À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur."
Ici, c'est le Veteran's day.

Happy hour dans Midtown


Quand la semaine a été lourde et fatigante, l'alternative est simple : on a le choix de rester à la maison. Un bon film, des pizzas, cela peut être agréable. Le lit n'est pas loin, dès que le sommeil nous prend, quelques pas suffisent. On peut aussi choisir le restaurant. il y a en pléthore près d'ici. Le cinéma aussi ou le théâtre, mais vue la foule, cela ne s'improvise pas. Reste la solution choisie cette fois-ci : Happy hour au Ritz Bar, sur West 46th Street. Bière ou cocktails, tout y est bon et vraiment pas cher. C'est souvent plein dès le jeudi soir, mais le cadre est toujours agréable. Ce soir, spectacle live de Khalid Rivera. Il y aura foule. Dans la semaine, quand il fait encore beau, le patio installé dans l'arrière-cour est très agréable. Il y a une petite terrasse sur la rue aussi. On y rencontre de tous, de vieux homos parfois un peu lourds, comme partout, mais aussi beaucoup d'étudiants. Un club gay très hetero-friendly, un lieu fashion sans manière à la décoration très classe (style yacht club). En attendant une bonne bière en compagnie de David qui va me rejoindre directement là-bas, je dois 'affronter trois collègues arrivés de Chicago dont la conversation tourne uniquement autour des voitures, des filles aux gros seins et de leurs portefeuilles clients... Heureusement, la pause déjeuner sera courte, j'ai deux rendez-vous cet après-midi que je dois finir de préparer. Et puis ces messieurs sont agréables à regarder. Le plus jeune est gay, j'en suis certain.

Le garçon du jeudi