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25 juin 2014

Quand l'amour nous tient


Principio ut ex ephebis atque animus studio amotus puerilist meus, amare valide coepi hic meretricem. Ilico res exulatum ad illam clam abibat patris. Obiurigare pater haec noctes et dies; summo haec clamore; interdum mussans conloqui, abnuere, negitare adeo me natum suum. Conclamitare tota urbe et praedicere omnes tenerent mutuitanti credere. Amorem multos inlexe in dispendium; intemperantem, non modestum, iniurium trahere, exhaurire me quod quirem ab se domo; convicium tot me annos iam se pascere. Quod nisi, ne liberet vivere. 

Dès que je suis sorti de l'adolescence et que mon esprit se fut éloigné des passions enfantines, je suis tombé fou amoureux d'une courtisane. Aussitôt la fortune de mon père s'est exilée en cachette chez elle. Et mon père de me blâmer jour et nuit, et cela au milieu de grands cris. Parfois il me parlait en marmonnant, il faisait non de la tête, il disait que je n'étais plus son fils. Il hurlait dans toute la ville et recommandait à tout le monde de se garder de me prêter de l'argent. Il disait que l'amour avait entraîné beaucoup de gens à la ruine, que j'étais dépensier, sans mesure, sans aucun sens de la justice, que je dilapidais tout ce que je pouvais de la maison, qu'il nourrissait depuis des années un vaurien et que si je ne rougissais pas de tout cela, je n'aurais plus de plaisir à vivre. 

Plaute

22 juin 2014

Readers

Le dimanche touche à sa fin. Bon week end dans le New Jersey. barbecue, farniente et bien entendu... lecture. Journaux du dimanche, livres à finir, découvertes et relectures. cela m'a donné envie de puiser dans mes archives et sur le net pour présenter à mes fidèles de biens jolis lecteurs.
Il faudra que je vous donne un jour une liste de mes romans gays préférés et ceux de mes livres qui ne dépareraient pas dans la bibliothèque de la Villa Adriana. Hadrianus aimait à lire et il déclamait parfois des vers. Est-ce qu'Antinoüs lisait pour lui ? Ont-ils échangé des avis sur de belles pages que l'un ou l'autre avait aimé ? Comment était l'écriture du favori ? Et celle de l'empereur ? Comment se tenait-il quand il était seul avec Hadrianus ? Autant de questions que je me suis toujours posé avec le goût amer dans la bouche de celui qui sait pertinemment qu'il ne saura jamais...
 














Une vie ordinaire


Hadrien empereur a connu la puissance, la gloire, le doute et l'amour. L'homme le plus puissant de la planète a pleuré quand Antinoüs est mort. Il en a fait un dieu imposé à toute la planète... Belle histoire pour une mort secrète dont on ne saura jamais rien. Un jour peut-être son tombeau apparaîtra au hasard d'une fouille, près du Nil ou à Rome... Les archéologues peut-être pourront-ils voir à quoi l'enfant chéri de l'empereur ressemblait en vérité. Son masque mortuaire d'or pur refera surface. Ce jour-là, souhaitons que ce ne soit pas un iconoclaste qui soit chargé de la mise à jour. Souhaitons que la momie ne se retrouve pas dans une vitrine de musée, serait-ce au Metropolitan !
J'ai reçu il y a quelques semaines d'un ami français de passage ici un Cd assez curieux mais finalement nous l'avons écouté plusieurs fois et c'est pas mal. il s'agit d'un compositeur français ou belge, je ne sais plus, Frédéric Rossille. le disque s'intitule "Villa Adriana, Instrumental Suite". Composé en 2000 pour illustrer une adaptation théâtrale des mémoires d'Hadrien. C'est très classique mais parfois surgit une invention qui en fait un très beau disque. Nous nous amusons à partir de certains des morceaux pour faire une transcription au piano avec voix. On s'amuse quand on peut, je sais. Villa Adriana, souvenir de notre visite il y a deux ans. L'Italie en juillet. Agréables moments. Mes parents nous attendaient en Toscane. La curiosité du fils des propriétaires de la villa qui venait parfois se baigner dans la piscine quand il réalisa que nous étions amants et que nous ne nous cachions pas. Il me dit son étonnement de voir deux ragazzi virile alors quil pensait qu'être gay cela voulait automatiquement dire être efféminé, précieux et insupportable. au lieu de ça, il avait deux types bien foutus, sportifs, normalement virils et dans sa norme. Je crois que cela l'avait secoué. Non, non, je ne fais pas de prosélytisme, je sais seulement -d'expérience - que beaucoup de garçons se refusent à aller jusqu'au bout de leurs désirs et qu'ils fantasment seuls ensuite dans le secret de leur chambre. Au lieu de ça, je prône l'expérience joyeuse, le désir assouvi. pour voir. certains découvriront qu'ils sont fait pour les amours masculines. D'autres se rendront compte qu'ils préfèrent l'amour avec les filles. Ils auront goûté et pris du plaisir au moins. Mieux que la branlette dans les chiottes, vous ne trouvez pas ?

20 juin 2014

Ce qui compte, c'est l'amour !


Bière et pizza bien grasse, pas très sexy les soirées du Mundial


Je ne sais pas vous, mais moi le foot cela m'a toujours laissé indifférent. Quand je vivais en France, j'évitais toujours de participer aux matches au lycée. En Angleterre, on jouait bien plus volontiers u Rugby et au Cricket. Plus esthétique, plus viril, plus noble, plus beau et plus apaisant pour les nerfs et les sens... Mais voilà, la majorité des glandus préfère regarder des asperges gonflées aux produits dopants et au cerveau de poule, payés des millions pour simuler et taper dans un ballon rond. Et ça hurle en cœur devant les écrans géants, et ça se remplit l'outre de mauvaise bière et de pizzas au gluten de Monsanto. Regardez-les avec leur ventre de 6 mois et leur air hystérique quand leur équipe favorite marque un but, la plupart du temps décidé d'avance entre sponsors et financiers. Punaise que cela me débecte. heureusement, on arrive à passer à travers ce délire universel. Chez nous, pas de télévision allumée, pas de journaux sportifs, pas de sorties prévues tant que durera cette mascarade destinée à distraire les gogos des problèmes de la planète. Un substitut de la guerre disent les sociologues et les ethnologues parlent de retour nécessaire aux comportements primitifs pour ressouder les communautés de plus en plus belliqueuses et prêtes à en découdre... Non, je n'aime pas le foot ni ses supporters.