09 décembre 2024
Il y a toujours quelque part un garçon qui attend
08 janvier 2024
Un médocain de New York découvre le Rubin Museum of Art
Mon père quand il était enfant lisait avec ses frères, l'hebdomadaire Spirou. Toute la collection est restée dans la bibliothèque de la maison en France. J'aimais bien les lire quand j'étais petit. J'en ai même récupéré quelques exemplaires qui m'ont accompagné à New York et trônent sur mes étagères, véritable pièces de musée qui ont beaucoup de succès chez mes amis yankees. Une rubrique me plait particulièrement, ces sont les Histoires de l'Oncle Paul, prétexte en bande dessinée pour faire découvrir des évènements historiques, artistiques ou scientifiques. En revenant l'autre jour d'un musée que Barth, un ami d'enfance de David qui vient d'intégrer un cabinet d'avocats réputé, nous a fait découvrir, j'ai repensé à l'Oncle Paul en le visitant. Il s'agit du Rubin Museum.
Bon, le Rubin n'est pas le Grand Trianon ni la galerie des Glaces. Rien à voir. Cependant c'est un lieu plein de poésie et de choses intéressantes. On est plutôt transporté sur le toit du monde, en Himalaya, puisque le musée abrite les collections de Shelley et Donald Rubin dont la fondation est dévolue à l'art, la justice sociale et et la vie civique à New York City et en Himalaya...
Curieux mélange mais qui fonctionne et s'avère très actif. Les collections sont à voir en tout cas, les lieux magnifiques (un ancien grand magasin de vêtements disparu suite à une faillite acquis pour 22 millions de dollars par les deux collectionneurs). Pour ceux qui sont ici, c'est dans la 17th street. Non loin de là, il y a un super petit restaurant de sushis que je recommande, Sushi Maru, en remontant vers la 8th Avenue. Bon et pas cher.
05 juillet 2023
Premier matin de vacances...
© Diegodim - july2023 |
Il y a deux types de garçons. Ceux qui dès qu'ils ouvrent un oeil sont déjà dans l'ardeur et la joie des promesses du nouveau jour qui vient. D'autres en revanche qui semblent revenir des ténèbres. Toujours couchés trop tard et qui ont du mal à sortir des limbes. Inutile de souligner que les premiers sont toujours de bonne humeur et les seconds assez mal embouchés. Cela parfois crée des étincelles et des portes claquées.
Et vous, vous rentrez dans quelle catégorie ? Dites-le nous en commentaire ! David est un peu comme le garçon renfrogné qui vient chercher un verre d'eau (son petit frère aussi qui passe dans le fond). Je serai davantage comme celui qui prépare les pancakes en fredonnant "I am a believer".
Ce montage qui illustre les propos d'Hadrianus du matin, est signé Diegodim, un ami d'origine mexicaine qui s'amuse et nous amuse beaucoup avec ses scènes inspirées du quotidien new-yorkais, très roman-photo des années 70. Un créateur à suivre.
31 juillet 2022
L'été, la beauté des garçons...
11 février 2022
Doux réveil
22 septembre 2021
Taedium vitae...
Cette crise sanitaire que l'ineptie et la bêtise des élites au pouvoir un peu partout dans le monde nous oblige à vivre, qui aide à grignoter timidement ou à la hussarde nos libertés et notre vie sociale devient partout et en permanence, le sujet et la préoccupation de tous. Des amis se déchirent, des familles se délitent, les portes claquent, la haine parfois même surgit. Partout on sent la lassitude et l'ennui. Le "Taedium vitae" des romains n'a jamais été autant répandu.
Pourtant, il reste des joies et des petits bonheurs que le Covid ne peut atteindre ni détruire. Il suffit de les lister lorsque le doute nous étreint, l'ennui, la peur, le stress. La méthode marche, essayez donc.Pour ma part, c'est la simple idée le matin lorsque je me lève de sentir à côté de moi la personne que j'aime, de pouvoir contempler son corps parfait, sa peau lisse et bronzée, son sourire juvénile encore.
C'est savoir qu'après avoir vaqué à nos occupation réciproques, nous nous retrouverons ce soir.
C'est l'idée de prendre un capuccino et des amaretti tout à l'heure au Caffé Roma sur Broome Street, avec mes associés où nous parlerons de tout sauf du covid (prohibé), du travail (prohibé aussi), de politique (encore davantage interdit)...
C'est penser à notre soirée, avec Mark, David et Hélène et Frédéric deux nouveaux amis arrivés de Lyon il y a un an déjà et qui s'organisent pour ne jamais repartir. Nous dînerons a la maison et regarderons "Sunshine on Leith, cette tonitruante comédie musicale anglo-écossaise géniale.
C'est la joie de la visionner avec le nouveau video-projecteur que nous avons acheté, un engin digne d'une vraie salle de cinéma !
C'est se souvenir d'un souvenir heureux, un moment d'enfance ou d'adolescence. Un premier émoi, une première fois, un voyage, une rencontre...
C'est contempler un beau garçon qui passe sans la rue, un gymnaste accomplissant une figure difficile avec aisance, un nageur surgissant de l'écume comme le fils de Thétis quand il veut rejoindre Achille au large de Troie avant le combat, quand l'amour irradie son corps fait pour l'amour...
C'est la beauté en général, celle qui aide à vivre et à supporter la laideur de tout les reste, la beauté magnifiée par les anciens, philosophes et poètes, celle de la Jeunesse, de sa force, sa candeur et son entrain. Propos d'homme vieillissant ? Est-on vieux qaund la quarantaine pointe son nez ? Certes aux yeux des plus jeunes...
Je me considère pourtant toujours comme un jeune homme, et parfois dans ma tête comme l'adolescent heureux que j'ai été - longtemps - et il m'arrive, quand une vitrine dans la rue ou le miroir de la salle de bain me renvoient l'image d'un type adulte, de ne pas tout de suite me reconnaître, une fraction de seconde j'ai en surimpression l'image de celui que j'étais à 17 ou 20 ans. Narcissisme ? Regrets ?
Qu'y faire après tout, l'âge vient où les souvenirs de jeunesse s'estompent et le chemin est le même pour tous et le terme du chemin identique. Rien de triste finalement. En attendant le souffle ultime et le mystère de l'après, il nous ets donné de vivre. Alors, vivons !
24 juillet 2021
15 juillet 2021
06 juin 2021
Again and again, You with Me and Me with You
"To you, and you and you, to all of you, you're the only one and will always be !" Au risque de me répéter, te le crier, le chuchoter, l'écrire ou le dessiner, en musique, en image...
25 mars 2020
Lectures et découvertes
29 décembre 2019
La fin de l'année arrive
01 janvier 2018
T.E.Lawrence quand il n'était pas encore Lawrence d'Arabie...
T.E. Lawrence avec ses frères. |
30 décembre 2017
anyone lived in a pretty how town
Anyone lived in a pretty how town
(with up so floating many bells down)
spring summer autumn winter
he sang his didn’t he danced his did.
Women and men(both little and small)
cared for anyone not at all
they sowed their isn’t they reaped their same
sun moon stars rain
children guessed(but only a few
and down they forgot as up they grew
autumn winter spring summer)
that noone loved him more by more
when by now and tree by leaf
she laughed his joy she cried his grief
bird by snow and stir by still
anyone’s any was all to her
someones married their everyones
laughed their cryings and did their dance
(sleep wake hope and then)they
said their nevers they slept their dream
E. E. Cummings