01 novembre 2012
La vie reprend
La soirée fut
assez mouvementée. Chacun se calfeutrait chez soi, ravi d'habiter un bon
vieil immeuble de pierre et de brique dans le vrai Upper Side, pas
l'inondable. Les magasins étaient tous fermés, certains complètement
dévalisés comme le marchands de fruits et légumes au coin de la rue. Je
n'avais jamais vu ça - lui non plus : il ne restait plus un seul légume
ni un fruit ! Bref, on était tous chez nous. La télévision annonçait de
probables coupures d'électricité, des risques d'inondation imminente.
Nous n'avons pas eu de coupure de toute la nuit. Il était quand même
difficile de ne pas penser à Sandy. Les vitres tremblaient à cause du
vent et de la pluie très forte qui battait la façade.
Dans la soirée, le
photographe qui habite en face est sorti pour déplacer son scooter.
Quelques minutes après, à l'endroit même ou l'engin avait été garé,
l'arbre devant chez nous tombait bloquant toute la rue. Le bruit attira
plein de monde. pas de blessés. Rien qu'un taxi un peu amoché. le
chauffeur avait eu le bon réflexe en freinant pile quand le vent
redoubla de violence et que les arbres bougeaient un peu trop
anormalement. Tout le monde s'est finalement endormi. le vent et la pluie nous transportant un peu à l'Auberge de la Jamaïque sous l'orage nocturne...
La rue le matin était devenue une vaste prairie, couverte de feuilles et de branchages. Comme il faisait assez doux et que tout risque semblait bien éloigné, on voyait des tas de gens parlant entre eux, des enfants qui riaient et des gens comme nous qui en profitaient pour (enfin) sortir leur chien. Brinkley a semblé un peu désappointé de voir un de ses arbres favoris couchés à terre. Il l'a reniflé, l'air un peu désabusé et a levé la patte. Certainement davantage pour rendre hommage au mastodonte déraciné que pour soulager un besoin pressant...
La rue le matin était devenue une vaste prairie, couverte de feuilles et de branchages. Comme il faisait assez doux et que tout risque semblait bien éloigné, on voyait des tas de gens parlant entre eux, des enfants qui riaient et des gens comme nous qui en profitaient pour (enfin) sortir leur chien. Brinkley a semblé un peu désappointé de voir un de ses arbres favoris couchés à terre. Il l'a reniflé, l'air un peu désabusé et a levé la patte. Certainement davantage pour rendre hommage au mastodonte déraciné que pour soulager un besoin pressant...
Sandy est rentré dans l'album souvenir maintenant. Il y en a pour des
semaines avant que la ville retrouve son aspect normal. Des tunnels et
des stations de métro sont encore sous l'eau. les enfants, ravis, savent
qu'ils n'iront pas à l'école avant la semaine prochaine.
Hélas pour eux, Halloween s'est le plus souvent déroulé dans les murs de leur appartement ou dans l'immeuble ! Moi qui déteste cette fête, j'en suis ravi : le maire l'avait annoncé, la traditionnelle parade a été annulée. Si Sandy avait pu s'amener le jour de la Gay Pride, cela ne m'aurait pas contrarié, au contraire. Je n'aime vraiment pas les parades outrées, que ce soit celle des gay ou celle des zombies. mais cela n'engage que moi et laissez-moi le droit d'être totalement, absolument, excessivement, politiquement incorrect !
Hélas pour eux, Halloween s'est le plus souvent déroulé dans les murs de leur appartement ou dans l'immeuble ! Moi qui déteste cette fête, j'en suis ravi : le maire l'avait annoncé, la traditionnelle parade a été annulée. Si Sandy avait pu s'amener le jour de la Gay Pride, cela ne m'aurait pas contrarié, au contraire. Je n'aime vraiment pas les parades outrées, que ce soit celle des gay ou celle des zombies. mais cela n'engage que moi et laissez-moi le droit d'être totalement, absolument, excessivement, politiquement incorrect !
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