Pages

Affichage des articles dont le libellé est Famille. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Famille. Afficher tous les articles

03 janvier 2024

Démarrer l'année avec la beauté plein les yeux

 Avec les Metoo et les wokistes, ces jeunes aigris et pisse-vinaigre qui choisissent, les mal-baisés, d'empêcher les autres de vivre, d'être joyeux et d'aimer, rien de tel, comme doigt d'honneur que de montrer la beauté offerte par dame Nature. 

Sur ce site, il s'agit de garçons, jeunes demi-dieux qui depuis l'invention de la civilisation, de toutes les civilisations, et donc de l'art, de la pensée, de l'amour et du plaisir, prouvent bien que nous ne sommes pas des bêtes féroces ne songeant qu'à survivre en écrasant les autre. 


On pourrait vous montrer aussi de jolies filles comme Bruce Weber savait les portraiturer - avec leurs collègues masculins - pour les très beaux catalogues d'Abercrombie & Fitch, avant que la triste grisaille remontée des cerveaux abscons de certaines universités, n'impose une esthétique de la mocheté, des poils, des peaux ternes et des corps maigres et informes, jusqu'à faire chuter les chiffres de la A&F. 

On l'a échappé belle, ce ne sont pas - pas encore - les mollahs iraniens (et leur gardes-chiourmes déguisées en belphégors) qui tiennent le haut du pavé en Amérique et dans le Monde, mais ils y aspirent. "Nous, les WASP on est armés pour nous défendre, sans avoir besoin de financer le parti Républicain et ses ignares du Texas ou pire " disait le petit frère de David après quelques verres de Pinot gris ramenés d'Europe par son oncle. A dix-neuf ans, on exagère toujours. 



Bref, Bonne Année à tous que votre vie les gars soient peuplés cette année de jolis gosses, bien foutus, intelligents, ouverts et qui auront oublié d'être diots. Il y en a. Certes surtout à New York, mais soyons optimistes, partout ailleurs dans chaque État (sauf peut-être au Texas, haha). Et tant pis pour le politiquement correct. Vive la civilisation occidentale, vive la culture classique,vivent les poètes et les penseurs grecs et romains, vive la culture judéo-chrétienne, vive l'art et la littérature qui prône l'amour plutôt que la mort, la liberté plutôt que l'aliénation et sus aux wokistes mal baisés à la mord moi le nœud. 

Si le côté patriote de notre éphèbe ne doit pas vous trumper - il est dans l'air du temps de l'Amérique profonde, celle des gros bœufs abrutis à la bière et aux steacks grillés au BQ cancérigènes, tous évangélistes et racistes à la fois, incultes et puant sous les aisselles...











05 septembre 2023

Un peu de séduction déguisée...


" Je ne demande rien, je n'attend rien, je ne sais pas vraiment ce que je veux sinon te sentir contre moi et trouver une fois encore, avec toi mon plaisir..." C'est ce qu'il m'écrivit de sa belle écriture ronde, avec le stylo bleu que je lui avais offert. la lettre, deux feuillets arrachés à un cahier, pliés en deux avait été glissée sous la porte de ma chambre à l'université. Sam, mon colocataire d'alors, l'avait posée sur mon bureau. je ne saurai jamais s'il avait eu l'indélicatesse de la lire. Je crois que non mais n'ai jamais osé le lui demander. Je ne l'ai découverte que tard dans la nuit, en revenant du cinéma. Je me souviens du film qui venait à peine de sortir et qui passait à Times Square. "Catch Me If You Can" de Spielberg avec Tom Hanks et Di Caprio... 
 
J'étais heureux, amoureux peut-être sans encore le savoir. Mark ne faisait pas partie de ma bande d'amis proches. Il ne logeait pas au même endroit. Notre rencontre, tout à fait fortuite, fut comme un ouragan soudain, un éclair intense. Mais je n'aime pas trop m'épancher. Juste ce soir, le besoin de rendre grâce. Et ces lignes que je sais par coeur désormais, "je n'osais pas, tu sais, et je me sentais maladroit. Tu étais si beau, si brillant, si drôle et tranquille à la fois. Je ne savais pas comment me rapprocher de toi et je me suis inventé un personnage, forgé une attitude qui n'était pas tout à fait mienne. Un peu de séduction déguisée pour que ton regard accroche le mien et que tu me fasses don de ton sourire..." 
 
La lettre aura vingt ans dans quelques mois comme notre amour !

Bientôt la barre du million de pages lues !

978.692 visiteurs à ce jour ! depuis 2005 ! Certes le compteur n'a été installé qu'un an ou deux après les débuts d'AnimulaVagulaBlandula, ce qui fausse un peu les données, mais c'est une grande joie de réaliser combien ce site a ses fidèles et que mois après mois, des visiteurs nouveaux se joignent aux abonnés (pas très nombreux d'ailleurs - qu'attendez-vous ? C'est gratuit).

 
Je ne suis pas du genre compétition, challenges et victoires mais voir parfois les statistiques enfler et le chiffre monter, monter, c'est gratifiant ! Seulement, ce qui a tendance à diminuer vertigineusement, ce sont les commentaires. I, 2 ou 4 maximum par billet. Quand il y a dix ans, certains articles du blog recevaient des avis et commentaires par dizaine, la boite mail vibrait au quotidien. 
 
 
Au début, dans les années 2005 des jeunes m'écrivaient, certains découvraient avec leur puberté leurs attirances et les difficultés à vivre cette différence qu'ils souhaitaient juste assumer sans danger et sans tambours ni trompettes, puis il y a eu les années contestation où on reprochait à Hadrianus d'être réactionnaire et snob (si, si j'ai eu ce genre de commentaire !), pas assez militant LGBTmachin, trop yankee (haha !), branché Ivy League et WASP (on est ce qu'on est, non ?) donc assimilé grand bourgeois réactionnaire conservateur (loupé, je vote démocrate). 
 
 
J'avais vingt-cinq ans quand j'ai créé ce blog, un peu pour plaisanter, à la suite d'une soirée entre amis, un peu pour évacuer la tension d'une double vie, celle que je mène à New York depuis mes études et celle dans ma famille en Europe où nous sommes regardés, observés, commentés par d'autres types de provinciaux que ceux du Massachussets, du New Jersey ou même d'ici à NYC ! 

Peu m'en chaut aujourd'hui. Je ne suis plus un jeune homme mais un homme encore jeune, le coeur toujours plein de mon amour pour le garçon avec qui je vis depuis près de vingt ans. Je défends dans ce blog la liberté d'être, d'exister et d'aimer, loin des militances outrées et ce depuis le début... Est-ce cela qui déroute, ma joie et la légèreté des sujets abordés agacerait-elle ? Ou simplement les jeunes lecteurs se font plus rares et ne restent que les gens de la génération d'avant la mienne, de la mienne parce que on ne lit plus, on ne prend plus le temps de s'arrêter ?

J'attends vos NOMBREUX commentaires et mails !



27 juin 2023

L'été, doux mélange de tendresse et de folie

 
Cliff qui vient de fêter des dix-neuf dimanche ans est le petit ami de Ron qui est un condisciple de David qui est le garçon de ma vie (mais cela vous le savez depuis longtemps). Ron a trente-deux ans maintenant. Les amis de Cliff ont entre 17 et 25 ans. David et moi sommes les aînés du groupe - pas de beaucoup ! mais tout de même, David et moi, nous pourrions être les (jeunes) papas de Cliff. 
 

Nous l'avons vu grandir notre Cliff - Ron faisait du baby-sitting chez ses parents qui nous recevaient souvent tous chez eux le Weekend dans leur maison d'Atlantic Beach, à Long Island. Le bambin est vite devenu la mascotte de notre groupe. Il a les yeux de sa mère, Isabel. Les mêmes longs cils qui blondissent en été, de la même couleur, oscillant entre le vert et le mauve selon la lumière. Il a l'énergie de son père et le même esprit cartésien. 
 
 
Cliff a appris à nager à 5 ans. A dix ans, il était déjà très rapide et n'avait peur de rien. A douze ans il s'essayait sur a première planche de surf... Il nous a très vite suivi dans nos virées en bateau, avec son gilet de sauvetage qui lui faisait une toute petite tête mais une énergie et un enthousiasme qui l'ont toujours fait apprécié des adultes. 

 
Il aurait pu tourner au jeune WASP arrogant coureur de jupons. Il est sorti à 15 ans avec de très jolies filles, mais c'est Ron qu'il aimait... (On dirait un début de roman pour "jeunes adultes" comme on dit ici). Ron a toujours fait plus jeune que son âge. Sportif talentueux, tendre et doux, il exprime dans chacune de ses attitudes une virilité tranquille, une gentillesse sans pareil. Bref la mascotte est aujourd'hui un jeune homme bien sous tous rapports qui a fini par convaincre Ron qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. 
 
Cela fait quelques années que quelque chose existait entre eux mais Ron, à la morale puritaine refusait de céder et luttait pour garder ses distances. Ils se sont retrouvés, l'un tout frais émoulu du Hunter College et son ancienne nounou sophomore qui avec d'autres l'a guidé pour ses premiers pas d'étudiants. Et puis la suite est classique.. . Ils ne vivent pas encore ensemble, mais se voient tout le temps, se retrouvent chez leurs parents respectifs et chez nous. Il y a quelques années, quand les parents de Cliff étaient partis trois semaines en Europe, il avait logé chez nous.


09 avril 2023

The Man with the Answers

 

Florilège pascal III

En écoutant Brother in Arms des Dire Straits, Cet air que nous passions en boucle lors de notre première nuit, intimidés, effrayés mais heureux et comblés tous les deux." You did not desert me / My brothers in arms... There is so many different worlds / So many different suns / And we have just one world / But we live in different ones..."