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31 janvier 2023

Le Petit Prince a grandi



Il aura sûrement rencontré Lawrence d'Arabie qui lui aura appris quelques secrets de la vie... et de l'amour. Qu'en pensez-vous ?

19 janvier 2023

Of an Age de Goran Stolevski sur les écrans

" Of an Age" de Goran Stolevski présenté en 2022 au festival de Melbourne, sort bientôt ici. Avec Thom Green, Toby Derrick, Hattie Hook, Elias Anton. Hâte dele  regarder. Le résumé du film : Pendant l'été 99, le cinéaste montre 24 heures d'une imprévisible et intense romance entre un jeune serbe de 17 ans, danseur de salon, et le meilleur ami de son grand frère. Dix ans plus tard, les deux vont vivre des retrouvailles douces-amères.

 
La bande-annonce officielle :
 

Amours







 

Evgheny Mokorev et le regard d'Antinoüs


 

15 janvier 2023

Par un jour gris de janvier dans New York glacé

Retrouvé ce matin la bande-annonce d'un film court de 2008 je crois, que nous avions adoré David et moi. L'auteur est un australien Jarrah Gurrie qui a étudié le cinéma ici a depuis produit pas mal de clps video dont le très beau These Empty streets.

L'histoire est simple mais très parlante : dans Lower East side, un adolescent filme un skater. On comprend vite qu'il est fasciné par le garçon, son style, son allure. Le skater s'en aperçoit et vient vers lui. Le garçon au camescope a peur. L'autre lui prend l'appareil des mains et regarde. Ce qu'il voit semble lui plaire, puisqu'il replie l'écran et rend le camescope, puis repart tranquillement faire ses figures... De ce contact va naître une relation intense... 

Tout cela montré en quelques minutes. Il semblerait depuis que le réalisateur ait renié ce premier film d'étudiant, un peu démodé, filmé en 16mm. Très new yorkais, très classique finalement mais doté d'un intensité dramatique fabuleuse qui a inspiré beaucoup de monde depuis son tournage.

 
Une tension érotique évidente et une plastique très pasolinienne qui ne peut déplaire quand on aime la plastique des garçons, encore au seuil de l'âge adulte et pourtant tellement sexués... 
 

Impossible de retrouver le film en entier. Il est présenté sur Viméo, mais une fois la page atteinte, on ne trouve que le trailer et les autres films courts de Jarrah Gurrie. Dès que je le retrouve je le mets sur le blog.



 

 

02 janvier 2023

Le monde fantasmagorique d'Alex Stoddard

 
Il y a quelques semaines, nous étions à Los Angeles chez des amis. Parmi les œuvres magnifiques qui ornent les murs de leur appartement, je suis tombé en arrêt devant une photographie d'un jeune photographe qui a été exposé dans la célèbre galerie Fahey & klein gallery, spécialisée dans la photographie. Son nom : Alex Stoddard. Son travail  ? 
 
 
Un univers féérique et surréaliste, une esthétique très particulière, qui raconte à chaque fois de la rudesse et du désir fantasmé, comme la traduction du monde imaginaire, onirique d'un adolescent. Pudique mais très sensuel, le travail de Stoddart tourne beaucoup autour de l'autoportrait et forme une longue narration haletante, parfois effrayante, mais toujours apaisée, très pure. Voici un échantillon de son travail déniché le sur net, et l'ITW réalisée à l'occasion de sa première exposition personnelle, à L.A. justement, dans la fameuse galerie Fahey/Klein gallery sur la Brea Avenue.


Alex Stoddard a grandi dans la Géorgie rurale. Inspiré par son environnement et son isolement rural, il a commencé à prendre des autoportraits à l'adolescence. La photographie devient un moyen d'évasion, lui permettant de construire des scènes élaborées et d'endosser le rôle de différents personnages à travers les costumes et les poses. Le travail de Stoddard est fortement influencé parl'histoire de l'art à l'ère numérique. Il explore les concepts de fantaisie et de surréalisme dans le portrait, ainsi que la forme humaine et son lien avec la nature.

Il est entièrement autodidacte et s'appuie sur son œil et son instinct naturel pour créer. Sa méthode de création d'images se caractérise par des compositions simples qui encadrent des thèmes universels plus significatifs. Le travail de Stoddard est apparu dans de nombreuses publications, notamment : Universal Republic Records, Columbia Records, Art Week, Juxtapoz Magazine, Rangefinder Magazine et Refinery 29.

 

Les photographies qu'il présentait dans l'exposition de L.A., à l'occasion de las ortie de son premier ouvrage, baptisé INSEX (en vente ICI), explorent les parallèles entre la métamorphose dans le monde naturel et le passage à l'âge adulte. À travers des images mises en scène et hautement stylisées, Stoddard invite les spectateurs à errer dans un monde sombre et coloré de sexualité naissante et de mystérieux insectes rampants.

 

Cette série d'images inédites brosse un tableau surréaliste de l'adolescence dans une glorieuse frénésie d'hormones bourdonnantes et d'ailes qui poussent. Les œuvres exposées ont été créées sur une période de cinq ans dans des lieux très divers du monde entier. Chaque scène est toujours soigneusement construite mais  donne à voir quelque chose de spontané, comme un évènement qui surgirait soudain devant nos yeux. Chaque cliché présente un sujet jeune, souvent Stoddard lui-même, dans un état de mutation ou associé à un homologue à plusieurs jambes.


Voici ce que dit de son travail, ce photographe doué dont on n'a pas fini d'entendre parler ! Et en plus, il est beau gosse ! :

Le site de l'artiste :  https://www.alexstoddard.com/ 

Tous les clichés présentés sont protégés par les lois internationales du copyright.  ©Alex Stoddard.2022. Tous droits réservés.

01 janvier 2023

Firebird de et avec Tom Prior

Un film très émouvant découvert hier soir avec David. Tom Prior a beau n'avoir qu'une petite trentaine, c'est un acteur excellent et un auteur doué, puisqu'il est à l'origine du scénario. Film recommandé par Hadrianus, foi d'empereur, à 100% !

en voici le trailer sur Youtube : 

 

Et quelques photos pour donner l'ambiance esthétique. Belle qualité des images. L'anglais des acteurs estoniens ou russes est un peu pénible à entendre. En route pour un voyage dans le temps, dans l'Estonie de 1977 occupée par les Soviétiques, en pleine guerre froide, reconstitution d'un univers kafkaïen hallucinant. Les acteurs sont beaux, l'histoire est vraie. Tom Prior qui joue le personnage principal, exposé aux risques de la loi soviétique niant et punissant les relations affichées et suivies entre personnes de même sexe, spécialement dans l'armée, dans un monde de délation où tout le monde épie tout le monde au nom de la victoire du prolétariat, en a écrit le scénario et joue diablement bien. Un peu trop musculeux à mon goût, il émane de l'acteur britannique une fraîcheur et une pureté incroyables.



Et le beau Tom Prior pendant la postproduction et avec le réalisateur et co-auteur du scénario :