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07 novembre 2023

Connaissez-vous Brian Riley ?

 
Notre époque d'hypocrite pruderie, largement entretenue par la pudibonderie des ayatollahs qui répandent leur frustration et leur jalousie sur tout ce qui touche au plaisir, au sexe, à la beauté, empêche de plus en plus de montrer et de se montrer. Les moins de trente ans se douchent habillés, les scènes d'amour dans les films se terminent inexorablement par des draps pudiquement remontés sur les corps nus et quand les acteurs se lèvent, ils ont des caleçons bien sages... 
 
 
Qui après l'amour dans la vraie vie et les quatre murs de nos chambres, remet son slip après avoir baisé ? Mais c'est ainsi. Les filles se voilent quand leurs mères n'aspiraient qu'à couper leurs cheveux ou les laisser battre au vent, les garçons n'osent plus regarder l’entrejambe de leurs copains au gymnase de peur de se faire lyncher sur les réseaux sociaux. Nous, on apprenait à se connaître en connaissant le corps de l'autre. Sur Tik Tok les garçons annoncent la taille de leur pénis mais apparaissent tout habillé.
 

 
Bref, Quand ce photographe américain dont les clichés sont plein de poésie et de beauté exposait ses clichés dans des galeries ou des magazines, le public n'y voyait que la beauté et l'esthétique. Peu importait que les modèles soient très jeunes, blancs et imberbes plutôt que black ou asiatiques. Nous étions tous imbibés de la philosophie et de la poésie antiques. Et c'était bien. 
 
 
Aujourd'hui, ses photos sont presque des objets interdits, comme celles de Bruce Weber, de Hamilton ou d'autres grands photographes que le monde aimait et adulait. Parce que le monde osait encore aimer la beauté des corps.
 

Adolescent, je rêvais des modèles d'Abercrombie & Fitch, filles ou garçons splendides. Nous faisions tout pour leur ressembler. Ou plutôt non, nous savions que nous étions comme eux, peut-être un moins musclés mais c'était notre monde. Pas celui des pygmées. De nos jours, Abercrombie présente des mannequins rachitiques issus d'autres hémisphères pour ne pas frustrer ceux qui ne sont ni blonds, ni costauds ; les initiateurs de cet ordre nouveau sont à n'en pas douter, des gens mal faits, gros, velus vilains pas beaux. des "mal baisés quoi" me souffle David (en français dans le texte). Résultat, la marque n'est plus rien ou presque. Dommage. C'était brûlant, mais tonifiant. Ostracisant peut-être pour certains mais pas lénifiant ! La beauté est aujourd'hui objet de haine et l'esthétique grecque une injure pour les moches !
Wokisme imbécile qui sévit partout ici dans les universités, les médias, et surtout sur les réseaux sociaux. Une vieille dame, grande artiste qui vit à deux pas de chez nous à New York depuis toujours, me disait l'autre soir combien elle était écoeurée par ce nouveau fanatisme que reprennent les étudiants embrigadés par des fous furieux plein de haine et de colère. Sur un autre site où j'ai longtemps sévi en anglais, j'illustrais mes propos de photos élégantes de garçons très beaux.
Un jour dans un commentaire anonyme on m'injuria, me reprochant de parler de morale, de société et de politique et d'accompagner mes propos subversifs avec des nus masculins. Et il y avait cette phrase dont la bêtise me délecte encore "avec les sujets très sérieux que vous savez évoquer avec finesse quel dommage de montrer de superficielles images à la beauté malsaine"... La beauté serait donc malsaine... Mais depuis quand ?

Triomphe de la bêtise et de la laideur, inconcevable pour Hadrien. Mais lui était l'empereur. Il pouvait d'un mot arrêter tout cela et éliminer ces empêcheurs de vivre,  et d'aimer la beauté et la vie en les exilant sur une île perdue au milieu de la laideur. Avec lui, ces ayatollahs hypocrites et arriérés mentaux auraient remplacé sur les gibets les jeunes hommes qu'ils pendent à la chaîne dans certains pays retombés dans la barbarie. Et puis il y avait la cigüe... 
 
  
 


Allez, une dernière photographie - splendide et en rien pornographique - pour ce portfolio en hommage à la Beauté, à l'Amour et à la Liberté, au risque de choquer ceux qui nient le plaisir et la vie. Qu'ils s'étouffent dans leur hypocrisie et leur pudibonderie de frustrés !
 Merci à Brian Riley qui vit et travaille à Mendham, dans le New Jersey.