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14 juillet 2014

Hold that torso (Part one)

Il y a beaucoup de parties du corps des garçons qui sont attirantes. Pour ma part et depuis mes plus anciens souvenirs, ce qui m'attire et me fait flasher avant tout chez un garçon, ce sont ses pectoraux, sa poitrine musclée et large, imebre et joliment dessinée... En voici quelques échantillons pour gourmands et amateurs. 


















Le rêve d'Hadrien


Hadrien un jour de juillet contemplait Antinoüs endormi. Il songeait à Pindare, aux vers sur endymion assoupi. Le garçon était d'une telle beauté abandonné au sommeil, le corps soulevé doucement par sa respiration. Et si demain ce coeur si vaillant devait s'arrêter avant le mien ? se demanda l'empereur en caressant la poitrine du bel ami endormi. "Comment pourrais-je lui survivre ?" Que fit Alexandre après le départ d'Ephestion ? Achille sans Patrocle ?". Il s'éloigna de la couche de son amant pour regarder la nuit égyptienne. Alexandrie brillait de milliers de feux, la cité mirifique ne dormait jamais. Il regardait au loin les faisceaux du phare merveilleux et soupira. 

Il eut à ce moment précis la certitude que quelque chose de terrible allait arriver. Il eut la vision de ce corps adoré laissé aux mains des apothicaires et des embaumeurs, les pleureuses et le peuple curieux et froid qui contemplait son malheur et ses larmes. 


L'adolescent se retourna, ce dos admirable, la douce courbure de ses reins, ses épaules larges et fortes et ce cou si fin, cette nuque gracile où couraient de belles boucles claires. Hadrien, le maître du monde civilisé, le lettré, le fort, le grand, tremblait comme une fillette en songeant à la séparation. Il ne pouvait plus désormais concevoir sa vie sans son ami, son fils, son amant, son dieu...


Tu n'en sauras rien, jamais...


Tu t'es mis à parler. Le ton saccadé de ta voix, tes gestes désordonnés, tout trahissait un grand désarroi. Tu disais avoir eu tellement confiance, cette impression d'avoir atteint le port, enfin. Et puis il t'avait laissé, trahi, abandonné. une fois encore, en dépit de ton jeune âge - vingt ans à peine - tu te retrouvais désemparé, floué, nu comme au premier jour, volé. Ton amour pour lui venait en un instant de disparaître dans une gerbe de trahisons et de mots trop durs... Et tu te mis doucement à pleurer contre mon épaule, tes bras autour de mon cou, la chaleur de ton corps, l'odeur de ta peau... Il eut été facile de profiter de l'instant mais tu n'aurais pas compris. Je suis resté immobile, osant seulement te caresser doucement le dos comme on caresse un enfant malheureux. N'était-ce pas ce que tu étais là tout contre moi avec ton chagrin et ta rage ? de quel droit aurai-je profité de ton désarroi ? Et tue n'en sauras jamais rien, moi qui t'attends depuis si longtemps maintenant...

First Time


12 juillet 2014

Extrême sérénité

Délices chaque fois renouvelés... Quand un corps jeune et racé se détend soudain après l'effort. Quand oublieux des regards alentours, il se montre tel que la nature l'a créé, beau terriblement beau et pur et fort. Une des joies de l'été quand les jeunes hommes se dénudent à l'appel des vagues et du soleil...

25 juin 2014

Quand l'amour nous tient


Principio ut ex ephebis atque animus studio amotus puerilist meus, amare valide coepi hic meretricem. Ilico res exulatum ad illam clam abibat patris. Obiurigare pater haec noctes et dies; summo haec clamore; interdum mussans conloqui, abnuere, negitare adeo me natum suum. Conclamitare tota urbe et praedicere omnes tenerent mutuitanti credere. Amorem multos inlexe in dispendium; intemperantem, non modestum, iniurium trahere, exhaurire me quod quirem ab se domo; convicium tot me annos iam se pascere. Quod nisi, ne liberet vivere. 

Dès que je suis sorti de l'adolescence et que mon esprit se fut éloigné des passions enfantines, je suis tombé fou amoureux d'une courtisane. Aussitôt la fortune de mon père s'est exilée en cachette chez elle. Et mon père de me blâmer jour et nuit, et cela au milieu de grands cris. Parfois il me parlait en marmonnant, il faisait non de la tête, il disait que je n'étais plus son fils. Il hurlait dans toute la ville et recommandait à tout le monde de se garder de me prêter de l'argent. Il disait que l'amour avait entraîné beaucoup de gens à la ruine, que j'étais dépensier, sans mesure, sans aucun sens de la justice, que je dilapidais tout ce que je pouvais de la maison, qu'il nourrissait depuis des années un vaurien et que si je ne rougissais pas de tout cela, je n'aurais plus de plaisir à vivre. 

Plaute

22 juin 2014

Readers

Le dimanche touche à sa fin. Bon week end dans le New Jersey. barbecue, farniente et bien entendu... lecture. Journaux du dimanche, livres à finir, découvertes et relectures. cela m'a donné envie de puiser dans mes archives et sur le net pour présenter à mes fidèles de biens jolis lecteurs.
Il faudra que je vous donne un jour une liste de mes romans gays préférés et ceux de mes livres qui ne dépareraient pas dans la bibliothèque de la Villa Adriana. Hadrianus aimait à lire et il déclamait parfois des vers. Est-ce qu'Antinoüs lisait pour lui ? Ont-ils échangé des avis sur de belles pages que l'un ou l'autre avait aimé ? Comment était l'écriture du favori ? Et celle de l'empereur ? Comment se tenait-il quand il était seul avec Hadrianus ? Autant de questions que je me suis toujours posé avec le goût amer dans la bouche de celui qui sait pertinemment qu'il ne saura jamais...
 














Une vie ordinaire


Hadrien empereur a connu la puissance, la gloire, le doute et l'amour. L'homme le plus puissant de la planète a pleuré quand Antinoüs est mort. Il en a fait un dieu imposé à toute la planète... Belle histoire pour une mort secrète dont on ne saura jamais rien. Un jour peut-être son tombeau apparaîtra au hasard d'une fouille, près du Nil ou à Rome... Les archéologues peut-être pourront-ils voir à quoi l'enfant chéri de l'empereur ressemblait en vérité. Son masque mortuaire d'or pur refera surface. Ce jour-là, souhaitons que ce ne soit pas un iconoclaste qui soit chargé de la mise à jour. Souhaitons que la momie ne se retrouve pas dans une vitrine de musée, serait-ce au Metropolitan !
J'ai reçu il y a quelques semaines d'un ami français de passage ici un Cd assez curieux mais finalement nous l'avons écouté plusieurs fois et c'est pas mal. il s'agit d'un compositeur français ou belge, je ne sais plus, Frédéric Rossille. le disque s'intitule "Villa Adriana, Instrumental Suite". Composé en 2000 pour illustrer une adaptation théâtrale des mémoires d'Hadrien. C'est très classique mais parfois surgit une invention qui en fait un très beau disque. Nous nous amusons à partir de certains des morceaux pour faire une transcription au piano avec voix. On s'amuse quand on peut, je sais. Villa Adriana, souvenir de notre visite il y a deux ans. L'Italie en juillet. Agréables moments. Mes parents nous attendaient en Toscane. La curiosité du fils des propriétaires de la villa qui venait parfois se baigner dans la piscine quand il réalisa que nous étions amants et que nous ne nous cachions pas. Il me dit son étonnement de voir deux ragazzi virile alors quil pensait qu'être gay cela voulait automatiquement dire être efféminé, précieux et insupportable. au lieu de ça, il avait deux types bien foutus, sportifs, normalement virils et dans sa norme. Je crois que cela l'avait secoué. Non, non, je ne fais pas de prosélytisme, je sais seulement -d'expérience - que beaucoup de garçons se refusent à aller jusqu'au bout de leurs désirs et qu'ils fantasment seuls ensuite dans le secret de leur chambre. Au lieu de ça, je prône l'expérience joyeuse, le désir assouvi. pour voir. certains découvriront qu'ils sont fait pour les amours masculines. D'autres se rendront compte qu'ils préfèrent l'amour avec les filles. Ils auront goûté et pris du plaisir au moins. Mieux que la branlette dans les chiottes, vous ne trouvez pas ?

20 juin 2014

Ce qui compte, c'est l'amour !


Bière et pizza bien grasse, pas très sexy les soirées du Mundial


Je ne sais pas vous, mais moi le foot cela m'a toujours laissé indifférent. Quand je vivais en France, j'évitais toujours de participer aux matches au lycée. En Angleterre, on jouait bien plus volontiers u Rugby et au Cricket. Plus esthétique, plus viril, plus noble, plus beau et plus apaisant pour les nerfs et les sens... Mais voilà, la majorité des glandus préfère regarder des asperges gonflées aux produits dopants et au cerveau de poule, payés des millions pour simuler et taper dans un ballon rond. Et ça hurle en cœur devant les écrans géants, et ça se remplit l'outre de mauvaise bière et de pizzas au gluten de Monsanto. Regardez-les avec leur ventre de 6 mois et leur air hystérique quand leur équipe favorite marque un but, la plupart du temps décidé d'avance entre sponsors et financiers. Punaise que cela me débecte. heureusement, on arrive à passer à travers ce délire universel. Chez nous, pas de télévision allumée, pas de journaux sportifs, pas de sorties prévues tant que durera cette mascarade destinée à distraire les gogos des problèmes de la planète. Un substitut de la guerre disent les sociologues et les ethnologues parlent de retour nécessaire aux comportements primitifs pour ressouder les communautés de plus en plus belliqueuses et prêtes à en découdre... Non, je n'aime pas le foot ni ses supporters.