Pages

Affichage des articles dont le libellé est Musique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Musique. Afficher tous les articles

19 juillet 2020

Troye Sivan with Genius : ce type a du potentiel. really !

Enregistré à Melbourne, pendant le confinement, le jeune chanteur afrikaan, youtubeur et performeur explique la genèse de l'une de ses chansons, "Take Yourself Home", et comment le sens des strophes a changé avec la crise sanitaire.

A vingt cinq ans, ce jeune type a définitivement de la profondeur, de la culture, il réfléchit et oriente vers le meilleur d'eux-mêmes les adolescents qui sont fous de ce qu'il diffuse sur Youtube. Par sa musique, confiné en Australie alors qu'il vit avec son compagnon le mannequin Jacob Bixenman à L.A., il apporte une réflexion sur l'après crise d'une grande pertinence !

Non seulement, il est beau gosse, mais il est intelligent et cultivé. Est-ce son origine juive qui a donné sens à cette intuition artistique, qui oriente sa réflexion éthique et spirituelle ? Le fait d'avoir fui avec sa famille son pays natal, l'Afrique du Sud, triste pays abandonné à la violence et au chaos au quotidien ? En tout cas, il contribue vraiment à l'épanouissement des jeunes gays qui auraient encore quelques difficultés à s'assumer et à trouver bonheur et paix dans un monde bizarre où le concept d'homosexualité - inventé finalement il n'y a guère que cent ans - continue de déranger ou de perturber, un monde où on tue encore ceux dont l'orientation sexuelle dérange...


Et la chanson elle-même pour ce dimanche après-midi :


10 mai 2020

A part of me



Belle chanson composée et chantée par l'acteur mexicain Pablo Mezz qui rayonne dans le très beau film que je revois toujours avec joie, "Velociraptor", mélange intelligent de drame, de science-fiction et de Romance,  brillante exploration de l’amitié masculine et du désir quand on est jeune et à la découverte de soi.Une sorte de rêve en image, très émouvant comme la beauté de Pablo, brun à la peau très claire, au jeu tout en nuance, posé mais dont chaque geste, chaque mouvement fait remonter mille choses enfouies chez le spectateur. 


Dans ce clip, Pablo Mezz a mûri, ses traits se sont un peu durcis et il porte désormais ses beaux cheveux,  bouclés comme ceux d'Antinoüs - qui devait certainement être brun comme lui - lissés avec une fine barbe comme le veulent les conventions esthétiques actuelles hélas. heureusement, son buste imberbe et pas trop abîmé par la musculation et les stéroïdes, reste celui de l'époque du film. Viril, solide mais attendrissant... 




Hadrien restera toujours soumis dans ses attirances et ses goûts aux canons de  l'esthétique de la palestre grecque, ceux vantés par Platon et Socrate... Il y a un monde entre l'homme et le garçon. Savoir que ce moment de l'absolue beauté ne dure qu'un temps très court dans nos vies rend précieuse la contemplation des jeunes hommes. Elle fait de nous l'égal des dieux quand il nous est donné de pouvoir aimer de telles créatures.


Photos extraites du film "Velociraptor".

03 mai 2020

Blue Neighbourhood (1/3)



Cinq ans déjà que le rutilant et très doué jeune chanteur australien, Troye Sivan postait sur sa chaîné Youtube cette vidéo en 3 parties qui eut beaucoup de succès et pas que parmi les adolescents. Il faut dire que le garçon a du talent à revendre, il est beau, intelligent, cultivé et réfléchi et... heureux. Un exemple et un soutien pour tous les jeunes qui découvrent leur orientation sexuelle et souffre du regard de leur entourage, sont encore trop souvent ostracisés et rejetés par leur "différence".

Blue Neigbourood (2/3)



L'histoire est classique, mais les paroles de Troye percutantes comme les images d'une qualité qui ajoute au dramatique de la situation. Derrière l'homophobie; il y la solitude du père, le drame de l'alcoolisme, la violence des préjugés. Troye Sivan est de confession juive. Ce serait un raccourci spécieux que de prétendre que c'est peut-être de cela que vient la spécificité de son travail artistique, une sensibilité plus aiguë de l'injustice, une manière de réfléchir et de penser plus libérale aussi. Il a 22 ans aujourd'hui et depuis plus de six ans maintenant il est écouté et suivi par des millions de jeunes fans dans le monde entier. 

Pas seulement parce que sa musique et son style colle à l'époque mais parce qu'il apporte quelque chose de fort, de pur, de vrai. Combien de gamins de 14 ou 15 ans sont certainement sauvés parce qu'ils l'ont écouté parler du bonheur, du courage, de la liberté d'être ce qu'on est. Et puis il parle d'amour aussi et pas de désespérance ou d'effondrement, nulle violence.

Blue neigbouroud (3/3)


01 mai 2020

Bribes de souvenirs retrouvés

En traînant sur le net l'autre soir, j'ai retrouvé cette vidéo. Avec les paroles de la chanson, une foule de souvenirs est remontée en moi comme un parfum oublié... Elles me ramenaient soudain pas mal d'années en arrière. Le jour où je suis arrivé ici... Un bail. La voix chaude et sexy de Jason Wade, le chanteur de Lifehouse qui vibrait dans mes écouteurs. Je venais à peine de franchir la douane et j'attendais pour récupérer ma valise. JFK, la pluie sur le tarmac. J'arrivais de Londres. Fatigué, un peu inquiet.


Triste aussi car j'avais quitté Alistair, le garçon avec qui j'avais partagé les huit derniers mois avant mon départ. Nous nous étions rencontrés presque un an auparavant, à une soirée d'étudiants. Je ne connaissais pas grand monde ce soir-là et je m'ennuyais un peu lorsque je l'ai vu arriver, élégant, vêtu d'un jean et d'une chemise rayée sous une veste de tweed. Tranquille, élancé, le visage éclairé par un grand sourire. Nos regards se sont croisés. Les amis avec qui j'étais venu n'avaient pas envie de rester trop longtemps. Les lieux ne nous branchaient pas vraiment, ni les gens qui s'excitaient autour de nous. Nous nous apprêtions à partir. Une envie de poker chez Rob, un des assistants de l'université, à peine plus âgé que nous. J'aimais bien nos soirées chez lui. Moments toujours drôles,  très british. Bière, whisky et thé, pas forcément dans cet ordre. J'étais en train de récupérer mes affaires pour sortir et rejoindre ma bande.Rien ne laissait présager pas que ma vie d'étudiant tranquille allait soudain changer.


J'avais pas mal d'occupations à Londres en dehors des cours, un bon groupe d'amis, quelques amants, une petite amie parfois. Rien de sérieux, jusqu'à ce soir du côté de Bethnal Green, où Alistair devait rentrer dans ma vie... Tout s'est enchaîné très vite. Trop ? Très fleur bleue tout ça. Quelques propos échangés, des amis en commun, des idées aussi. Et cette 'chemistry' comme disent les anglo-saxons (ça sonne mieux qu'alchimie qui flirte un peu avec le sordide et la sorcellerie) qui semblait irradier autour de nous et nous rapprochait de plus en plus, unis dans un même désir... Les autres étaient partis devant. J'avais vaguement promis de les rejoindre... Il m'a proposé d'aller manger un morceau non loin de là. Je me souviens du pub, le Carpenters'arm, sur Cheshire Street. Celui qu'on appelait le bar des gangsters. Nous avons ri avec toute la salle, nous moquant de cette fille un peu ivre qui prétendait chanter et s'effondra au pied de sa table... Puis je suis allé chez lui quand le pub a fermé, puis... 

Nous ne nous sommes plus quittés et tout ça m'a rendu heureux. Vraiment. Je crois même que l'amour que nous partagions, le plaisir d'être ensemble, de travailler ensemble, de sortir ensemble et plus que tout, de dormir ensemble ma donna des ailes. C'était la première fois que je me sentais aussi bien. Contre toute attente, je passais brillamment mes examens et comble de bonheur, j'étais pris à New York pour le stage dont je rêvais. Deux longs mois aux États-Unis... Ce fut une des plus belles périodes de ma vie ! Mais j'allais bientôt finir mon temps à Londres et devoir le quitter. A moins qu'il ne change ses plans et décide de venir avec moi et s'inscrive à la fac là-bas et trouve un boulot... Nous pourrions nous installer à New York lui ai-je dit un jour. Sa réponse "Mais tu es dingue, on peut pas ! Je ne peux pas ! Et puis je ne suis pas sûr d'avoir envie de vivre ailleurs qu'ici ! Ma vie est ici, ma famille, mon histoire" Première dispute. Premières failles. Il ne pouvait pas ? Ses parents, ses amis, sa vie ? J'avais bien laissé ma vie à moi en France des années plus tôt. certes la Manche ce n'est pas l'Océan et en deux heures je me retrouvais facilement chez moi pour un weekend. Plus compliqué depuis NYC... 


Le moment du départ s'approcha. Il viendrait me voir, puis  je le rejoindrai à Londres juste avant Noël... Après ce serait lui qui viendrait me retrouver à la montagne pour passer la fin de l'année avec ma famille. Alors ? C'est décidé !... De passage à Londres, ma mère l'avait adoré. Elle lui avait dit combien elle serait ravie qu'il passe les fêtes avec nous. Il remercia mais je sentais bien qu'il ne viendrait pas. Notre dernière nuit fut pourtant merveilleuse. Ardente, joyeuse autant que désespérée et terriblement triste. Dans une de nos étreintes, je crus sentir sur sa joue le goût des larmes. Ce fut notre dernier moment de fusion totale et d'harmonie.
 
Le lendemain matin, lorsque je me réveillais, il était parti. Je n'avais rien entendu. J'avais insisté pour qu'on aille chez moi. Plus facile. Je devais finir mes valises. Je ne partais que pour deux mois après tout... J'ignorais encore que je ne reviendrai pas. Peut-être en avait-il eu l'intuition ? Alistair est un être incroyablement sensible. Bien plus que moi. Derrière une apparence très virile, avec sa voix très basse, sa vigueur, son calme et son fairplay britanniques, il suffisait d'un rien pour qu'il soit bouleversé. Il s'était donné totalement à cette dernière nuit. Il avait accepté de venir chez moi plutôt que chez lui, mais il était parti pour n'avoir pas à me dire adieu. Juste un mot sur la table de la cuisine. Court, doux mais définitif. J'ai dû le lire vingt fois dans le taxi, à l'aéroport, dans l'avion... "N'oublie-pas d'oublier !" me recommandait-il en conclusion de ses lignes qui venaient de déchirer mon cœur. 


J'étais dans cet état de vague à l'âme, ne sachant pas si j'avais fait le bon choix en partant, en acceptant de laisser derrière moi cet amour si fort qui pourtant m'avait comblé. Mon enthousiasme à l'idée de vivre quelques mois à New York avait complètement fondu. J'avançais machinalement vers la sortie avec ma valise quand soudain quelqu'un me bouscula violemment. ma valise m'échappa des mains, déséquilibré par la violence de la collision et la surprise, j'allais tomber en arrière et m'effondrer sur elle, quand deux bras me rattrapèrent. Tout se passa en quelques secondes. Autour de nous les gens continuaient d'avancer. j'avais l'impression de fonctionner au ralenti, comme dans un film. La musique dans mes écouteurs, une voix qui me disait "Oh Sorry, I'm sorry ! Are you ok ?". Machinalement j'avais fermé les yeux en tombant. Je vis soudain, tout prêt de mon visage un autre visage qui me souriait, presque hilare. Je devais avoir l'air un peu stupide. Je me sentais stupide. De nouveau bien stabilisé sur mes deux jambes, mon sac à dos remis en équilibre sur mes épaules, mes vêtements ajustés, je soufflais. L'autre souriait toujours. Un sourire franc, aimable. Rien de composé et de superficiel comme souvent on en a quand il faut préserver les convenances mais qu'on n'a rien à faire de la personne concernée. 
 
Harry Styles juste pour illustrer la sortie de JFK.Mon look était plus classique mais le chanteur pourrait très bien jouer mon rôle si j'étais en train d'écrire le scénario de ma vie ! J'ai toujours porté des pulls comme le sien mais les jeans déchirés, jamais pu ni voulu !
 
C'était un garçon de mon âge. Normal. Ce type courant en Amérique. Grand, bien fait, un visage plein de tâches de rousseur, de longs cils sur des yeux clairs. Je le trouvais très beau, sans aucune arrière-pensée. Il émanait de lui un raffinement naturel, une impression de finesse et de détachement qui se reconnait instinctivement. Le profil Ralph Lauren ou WASP aurait dit mon ami Mathias, l'ami danois avec qui partageais ma chambre au collège à Londres. Intelligent, de bonnes manières, drôle et cultivé sûrement. Et avec cela un physique très attractif... "Je voulais absolument avoir ce taxi, je suis en retard. mais je ne pensais pas qu'il me faudrait tuer quelqu'un pour cela" dit-il en riant. Il me tenait toujours. Je sentais ses doigts qui s'attardaient sur moi palpant machinalement les muscles de mon bras. "Pas grave, tout est ok, ça arrive, je sais ce que c'est, blabla..." Je baragouinais que tout allait bien et autres banalités de circonstances. En vérité, je ne savais plus très bien ce que je disais, ni où j'étais. Tout était embrouillé, confus. La fatigue ? Le chagrin d'avoir quitté ma petite vie tranquille ? La certitude d'avoir perdu Alistair ? Certainement un mélange de tout cela. Pourtant, quelque chose était en train de se passer qui commençait à se frayer un chemin vers mes neurones...


Pendant cette scène digne des films burlesques du cinéma muet, la foule avait pris d'assaut les taxis qui défilaient. J'avais la sensation que quelqu'un avait monté le son.. Tout résonnait désagréablement dans ma tête et puis cette odeur de fumée, la pluie qui tombait, tous ces gens pressés...Quelques minutes passèrent. Soudain l'inconnu qui tenait toujours ma valise et mon bras parvint à retenir un taxi, juste avant qu'un gros personnage rougeaud muni d'un attaché-case et d'un volumineux tas de journaux sous le bras, fasse un pas vers la voiture.  Furieux, il lança un juron. Je me souviens de la réponse du chauffeur au vieux bonhomme : "On se calme. Force et Honneur à la jeunesse!" avant de lui tourner le dos et de prendre ma valise des mains de l'inconnu. Dialogue invraisemblable qui ajouta à mon désarroi. Mon esprit était décidément un peu confus, pourtant je ne m'étais pas cogné la tête. Juste le cœur qui battait un peu plus fort sans que je sache vraiment pourquoi. Le taxi avait déjà refermé son coffre et remontait dans la voiture. Mon agresseur involontaire avait ouvert la portière. Il me proposa de monter avec lui. J'acceptais. "You're welcome!" me dit-il en m'invitant d'un geste et s'engouffrant après moi dans la grosse voiture jaune.

Il parlait beaucoup et cela ne me déplaisait pas. C'était un peu comme si je retrouvais un copain perdu de vue, ou un cousin venu me chercher à l'aéroport. Je souriais de ce comité d'accueil imprévu qui m'avait sorti du marasme dans lequel la chanson de Lifehouse m'avait enfermé. C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de David qui dort à côté de moi et partage ma vie depuis presque dix-huit ans maintenant...




05 avril 2020

As-tu déjà aimé ?

Musique pour un brunch pour un dimanche nuageux et encore frisquet. new York plongée dans un silence presque complet.. C'est vrai qu'on entend moins de sirène. Dans la cuisine en tout cas, au son de la bouilloire se mêle les voix de Grégoire Leprince-Ringuet et de son compère Louis Garrel. Pour nous pas de chimique d'algébrique ni de mathématique mais un doux moment tranquille dès que chien et maître seront remontés de la petite promenade pipi sur Riverside Drive. Bon dimanche à tous.

15 janvier 2018

Call Me By Your Name

Le livre m'avait beaucoup touché, je vous l'ai écrit il y a quelques semaines. Le film, avec un scénario écrit par James Ivory, est une vrai réussite. Un nouveau Brokeback moutain qui se répand partout comme une traînée de poudre d'amour...A ne manquer sous aucun prétexte, vraiment ! Et cette bande-son...

Oh, to see without my eyes 
The first time that you kissed me 
Boundless by the time I cried 
I built your walls around me 
White noise, what an awful sound 
Fumbling by Rogue River 
Feel my feet above the ground 
Hand of God, deliver me 

Oh, oh woe-oh-woah is me 
The first time that you touched me 
Oh, will wonders ever cease? 
Blessed be the mystery of love 

Lord, I no longer believe 
Drowned in living waters 
Cursed by the love that I received 
From my brother's daughter 
Like Hephaestion, who died 
Alexander's lover 
Now my riverbed has dried 
Shall I find no other? 

Oh, oh woe-oh-woah is me 
I'm running like a plover 
Now I'm prone to misery 
The birthmark on your shoulder reminds me 

How much sorrow can I take? 
Blackbird on my shoulder 
And what difference does it make 
When this love is over? 
Shall I sleep within your bed 
River of unhappiness 
Hold your hands upon my head 
Till I breathe my last breath 

Oh, oh woe-oh-woah is me 
The last time that you touched me 
Oh, will wonders ever cease? 
Blessed be the mystery of love

08 décembre 2014

Ne dis rien, par Sofiane Bldi

Le dernier clip d'un jeune chanteur gay engagé, lecteur d'AnimulaVagulaBlandula :

30 novembre 2014

Ain't Nothing Like the Real Thing

Redécouvert ce soir un film de Bruce Weber réalisé en 2010. Une petite merveille esthétique comme sait si bien en produire le grand photographe de la côte ouest. Lorsque j'étais étudiant, ses portfolios toujours en noir et blanc et à chaque fois toujours suggestifs étaient très à la mode. Calvin Klein, puis Abercrombie & Fitch lui doivent leur image. Un peu trop WASP (White Anglo Saxon Protestant) mais la beauté ne fait de politique.


04 septembre 2013

Do you know Leon Else ?

 

 

Un très beau gars, une voix superbe et une présence à l'écran à la fois virile et sensible, genre beau ténébreux !

02 septembre 2013

Une belle et sirupeuse histoire d'amour

Connaissez-vous Will & Sonny ?  Will Horton, interprété par le charmant Chandler Massey et Sonny Kiriakis joué par Freddie Smith. Appelés Wilson par les fans de la série, ils sont les héros de "Days of our lives". C'est plus que full of kisses et débordant de guimauve, mais ils sont si beaux, longues séances de culturisme et prise de toutes ces substances que les gens d'ici appellent "gainers" et qui avec des heures quotidiennes de souffrance étirent et gonflent les muscles, élargissent la cage thoracique et les épaules. Leurs dents sont toutes droites et étincelantes, leur chevelure parfaite et en dépit des accidents de la vie, leurs sentiments restent purs et leur amour récompensé. Cela pourrait être ennuyeux, fade et cloche. c'est drôle mais c'est aussi émouvant parfois, et on se laisse aller aux larmes comme une femmelette. Donc, c'est bien fait, efficace comme tous les soaps...

12 juillet 2013

All-American Boy deSteve Grand : La chanson de l'été et bien plus...

Il avait déjà un bon petit succès. cette chanson coming out affirme son courage et confirme son talent. Le beau gosse y exprime tout ce qu'il est en chantant avec fougue une histoire vraie. Son histoire. A une époque où on pourrait croire, en amérique comme ailleurs, que les mœurs s'adoucissent et que le monde - les jeunes surtout - est plus tolérant et bien moins enfermé dans les clichés enseignés par des siècles de refoulement et de peurs, une histoire d'amour racontée par un mec viril, sain de corps et d'esprit, ça fait vaciller les consciences et les certitudes. On n'entend que cette chanson partout en ce moment ! C'est bien.


Ripped Jeans, only drinks whiskey
I find him by the fire while his girl was getting friskey, ohh
I say we go this road tonight

He smiles, his arms around her
but his eyes are holdin me, just a captive to his wonder, ohh
I say we go this road tonight

Now I know that that’s your girl, I mean no disrespect
The way that shirt hugs you chest, boy, I just won’t forget
I’ll be sittin here, drinking my whiskey
I won’t say goodnight unless I think ya might miss me, ohh

Be my All-American boy tonight
where everyday’s the 4th of July
and it's alright, alright
And we can keep this up till the morning light
and you can hold me deep in your eyes
and it's alright, alright
be my, be my
my All-American boy

Ripped jeans, tight shirt
he lights a cigarette you know I’m glad that she can’t stand it, ohh
I drink the moonlight from his eyes

Now hold there, just a moment
I want to take this in now, we don’t need no photo of it, no
we should go this road tonight

Now I know that that’s your girl, and I don’t give a damn
she’s been cusin and cryin, she don’t know what she has
so I’ll be, sittin here, tryin hold down my whiskey,
you tell your girl good night cause somebody’d like to kiss me, ohh

Be my All-American boy tonight
where everyday’s the 4th of July
and it's alright, alright
And we can keep this up till the morning light
and you can hold me deep in your eyes
and it's alright, alright
be my, be my
my All-American boy

Of all the girls and boys to look my way
Ain’t nobody ever hit me this way
so won’t you come back with me
and lay with me a while

I’m gonna wrestle you out of them clothes,
leave that beautiful body exposed,
and you can have my heart and my soul and my body…
just be mine

Be my All-American boy tonight
baby you light my fire
I'll make you feel alright, alright!

And we can keep this up till the morning light
and you can hold me deep in your eyes
and it's alright, alright
be my, be my…
just, be my, be my…
my All-American boy...