30 août 2021
Summer holidays are gone but...
15 juillet 2021
30 mai 2021
"Lua" de Bright eyes, comme un générique de la vie à New York
Le garçon est charmant. Il a une bien belle voix. Son interprétation nous avait touché quand le petit frère est venu nous la montrer. Tempo accéléré, ce qui rend la chanson plus douce, la partie instrumentale joliment délayée mais sans fioritures inutiles. C'est beau, tout simplement. Cet air devenu un classique du groupe Bright Eyes est pour moi comme un générique de la vie new-yorkaise. En plus Suavo "a suave guy" se décrivait-il à l'époque de la vidéo (2012) était joli garçon. Perdu sa trace depuis quelques années. Pour ceux qui aiment suivre avec les paroles :
I know that it is freezingBut I think we have to walk
I keep waving at the taxis
They keep turning their lights off
But Julie knows a party
At some actor's west side loft
Supplies are endless in the evening
By the morning they'll be gone
When everything is lonely
I can be my own best friend
I get a coffee and a paper
Have my own conversation
With the sidewalk and the pigeons
And my window reflection
The mask I polish in the evenings
By the morning looks like shit
I know you have a heavy heart
I can feel it when we kiss
So many men stronger than me
Have thrown their backs out trying to lift it
But me I'm not a gamble
You can count on me to split
The love I sell you in the evening
By the morning won't exist
You're looking skinny like a model
With your eyes all painted black
Just keep going to the bathroom
Always say you'll be right back
Well, it takes one to know one, kid
I think you got it bad
But what's so easy in the evening
By the morning's such a drag
I got a flask inside my pocket
We can share it on the train
And if you promise to stay conscious
I will try and do the same
Well, we might die from medication
But we sure killed all the pain
But what was normal in the evening
By the morning seems insane
And I'm not sure what the trouble was
That started all of this
The reasons all have run away
But the feeling never did
It's not something I would recommend
But it is one way to live
'Cause what is simple in the moonlight
By the morning never is
It was so simple in the moonlight
Now it's so complicated
It was so simple in the moonlight
So simple in the moonlight
So simple in the moonlight
04 janvier 2021
Quand Alexandre ôta son masque
Mais là, ce matin, au siège de notre compagnie, par le hasard des appels à candidature, Hadrien se retrouve face à un nouvel Antinoüs. Il retrouve cet état de fulgurance physique, d'attraction pour un corps dont l'élégance et les mouvements titillent mes sens et éveillent ma curiosité. En lui tendant la tasse qu'il me prend en souriant, sans gêne, dans une pose prouvant sa parfaite éducation, cette aisance de prince altère mon souffle. Mon esprit l'imagine dépouillé de sa veste, de son chino beige aux plis bien marqués, de sa chemise et de sa cravate, presque nu devant moi avec son masque encore, comme seul accessoire vestimentaire. La charge émotionnelle devient presque intenable. Aura-t-il senti cette tension qui montait en moi ? En posant la tasse devant lui, il avait soudain baissé les yeux. Ce moment de silence aura permis à mes sens de se calmer.
En d'autres temps, je lui aurai proposé de me rejoindre un peu plus tard pour boire un verre au Veloce sur Amsterdam, un de mes bars à vin préférés mais les bars sont fermés jusqu'à nouvel ordre et je dois rentrer. Vais-je raconter à David mon trouble et mon désir. Nous nous disons toujours ce genre de choses et l'affection qui nous lie dépasse le doute et la peur de nous perdre. Je lui dirai que j'ai déshabillé ce bel Alexandre et que je l'ai imaginé nu et offert mais toujours avec son masque. Ses jolis yeux, ses cils, sa bouche, sa peau douce et lisse et son corps offert à mes caresses et à mon plaisir. Alexandre n'a pas intégré la compagnie. Son compagnon allait ouvrir son propre restaurant et il a choisi finalement de travailler avec lui. Nous irons un soir y dîner avec David, quand la vie reprendra comme avant. Je penserai longtemps à cette rencontre, à ces lèvres faites pour les baisers que cachait un masque de toile bleu marine...
21 novembre 2020
Connaissez-vous August Blanco Rosenstein ?
Ce garçon rayonne, sa voix, sa sa manière de se mouvoir dans l'espace, son sourire, ses yeux... Un monsieur tout le monde avec quelque chose dans le regard, les gestes qui saute aux yeux et qu'on n'oublie pas une fois qu'on l'a croisé. Un extrait de Grand Army, bientôt sûrement sur Netflix France ! J'ai bien aimé la série.
23 juin 2020
17 juin 2020
Blue neighbourhood trilogy
C'est avec moi à ses côtés qu'il osa affronter sa famille aussi pour cela et faire accepter qu'on l'appelle Mark, qui est son autre prénom. Ce changement fut une renaissance pour lui et scella notre union, j'en suis convaincu et sauva peut-être cette famille... Les autres membres de la fratrie sont comme des frères pour moi, mais il en est un qui avait toujours été une énigme. Il a partagé notre vie quelques mois ici quand il a commencé le collège. Il ne souhaitait pas loger sur le campus de Columbia. Il voulait vivre en colocation, comme nous l'avions fait Mark et moi au début. Il était très proches de ses amis. Notamment de Will qu'il connait depuis le jardin d 'enfants ou presque.
07 juin 2020
01 juin 2020
19 mai 2020
NYC : confinement prolongé jusqu'au 15 juin, pourquoi s'en plaindre...
09 mai 2020
Matin tranquille
© Mark Seliger - april 2020 |
28 octobre 2018
Jeune dieu, prends ton envol
09 novembre 2016
Dédicace
07 novembre 2016
De retour à la maison...
11 octobre 2015
Crieurs de journaux à New York
10 mai 2015
Joe Dalessandro, beau et philosophe
Lu dans Gay Cultes, un blog ami où je me reconnais souvent dans les idées, l'esthétique et le mode de penser (non il n'y a pas de faute, c'est bien de la manière de penser de l'auteur de ce blog dont je veux parler et non de ses pensées que je ne connais pas et qui ne regarde que lui), un billet sur l'icône de la Factory, premier homme objet, muse de Warhol et de Morrissey, celui dont l'entrejambe moulé fit en 1975 la couverture de la pochette d'un disque des Rolling Stones, pochette devenue aujourd'hui une pièce de musée, beau garçon libre et parfaitement à l'aise avec son corps dans un univers qui restait prude et hypocrite avec les questions sexuelles.
A l'aise avec les jeunes comme avec les vieux, avec les hommes et avec les femmes, il a survécu à une époque démente, à des kilos de cocaïne et d'héroïne, passé à travers les années Sida, jamais oublié, toujours acteur, père et grand-père. celui pour qui Lou Reed composa la fameuse "Let's walk on the wild side".
Dans Little Joe, l'excellent film-documentaire produit par sa fille adoptive Vedra Mehagian Dallesandro et réalisé par Nicole Haeusser, qui a reçu un accueil enthousiaste au Festival de Berlin, Joe dalessandro exprime en quelques mots ce qu'il est vraiment et qui ne peut que rendre admiratif :
“I think it was because I didn’t have major hang-ups about my body when I was young, and I was so casual about nudity onscreen, that people got caught up looking at the surface. I know what it means to be judged on appearances. I’m a lot smarter than I appear to be. People would tell me I was beautiful, but I never knew what to do with that information. It didn’t register. I never really thought of myself as a good-looking man. I’m short, I’m stocky—I don’t know where good looks come in. I know beauty when I see it. All I can say is that I had a few good photographs taken where I look better than I do in real life. Beauty is fun. It has a place. But don’t mistake it for self-worth. If you have to be beautiful, do beautiful things for someone other than yourself.”
A défaut de pouvoir diffuser Flesh qui marqua mon adolescence dans une mauvaise copie VHS, ci-dessous, le trailer du documentaire :
The window lover
On a beau dire (et tant pis pour le cliché, chers compatriotes qui me lisaient) il y a les villes du monde civilisé et celles du monde resté du côté obscur et il y a NEW YORK CITY ! Tout y est tellement special (à lire en anglais, please). Même Londres qui s'essaient à la concurrence reste loin derrière. Les exemples sont nombreux qui prouvent aux plus réticents combien cet axiome est fondé. Pour les garçons par exemple. Il y a ceux des films et des séries télé, de Friends aux films de Woody Allen qui ont quelques rapports avec la réalité.
Mais il y a ceux qu'on croise dans la rue, qu'on voit dans les bars et les restaurants. Je ne veux pas parler des gay boys exclusivement. ceux-là, comme partout dans le monde se sont le plus souvent communautarisés au point de ne plus jamais sortir qu'entre eux et semblent se réjouir de faire partie d'un groupe bien clos, assez refermé sur lui-même, avec ses codes et ses lieux. Hadrien est amoureux de l'universel et le particulier qui s'enferme dans sa particularité l'ennuie, voire le révulse aussi. mais ne faisons aps de politique et revenons à ce qui nous occupe. l'esthétique des garçons de NYC. Ceux du Real World. Les jolis garçons rencontrés dans les musées, au coin d'une rue, dans les cafés et les restaurants, dans le métro ou dans les magasins sont différents de ceux qu'on croise partout ailleurs. est-ce une illusion ? Un rêve ? Une coquetterie d'esthète ou la pensée sénile d'un Hadrien trop habité par la beauté et la perfection ?