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12 janvier 2006

Un poème de Frank O'Hara

On m'a demandé ce que lit le garçon torse nu assis devant une agréable table que j'ai présenté il y a quelques semaines. Attablé devant un délicieux brunch new yorkais dans le charmant Upper East Side... Un jour pas si lointain... Le livre c'est "Lunch Poems" de Frank O'hara, (à gauche en arrière-plan) mort accidentellement sur une plage de Baltimore à 40 ans. Curateur au Musée d'Art Moderne, c'était un poète new-yorkais de grande qualité, un de cette "beat generation", capable de mondanité comme de révolte. Son roommate et son petit copain, Joe LeSueur (le blond à droite sur la photo) a parlé de lui comme d'un homme de joie : "I just met the most terrific person" disait-il.
Ils vécurent ensemble à Manhattan de 1951 à l'année de la mort du poète. O'hara adorait la musique, la peinture, la littérature. Pierre Reverdy était un de ses favoris. Ami de Pollock et de Kooning, quelques uns de mes plus vieux amis new yorkais l'ont connu et en gardent un heureux souvenir. Il n'est pas (encore) traduit en français. Dommage. C'est pour cela, qu'à mes heures perdues, je m’y emploie, mais la difficulté est immense et ce n’est pas (encore) mon métier…

07 janvier 2006

Brinkley | 06 janvier 2006

Brinkley a cinq ans. C'est un brave chien. Calme. Placide même. Joyeux aussi surtout quand il sait que nous allons à la campagne. Il aime courir dans les vignes mais sait se tenir quand il voyage ou que nous sommes invités chez quelqu'un. Il se nomme ainsi en hommage à un de mes films préférés : "You got mail" où un de ses lointains cousins est le chien de Tom Hanks. Il a les mêmes attitudes que ce chien de Hollywood. L'air un peu sot comme les seconds rôles dans ce genre de film, mais toujours fidèle, tendant l'oreille aux propos de son maître surtout lorsque celui-ci ne va pas bien. Un vrai compagnon quoi. Discret. Et puis autre trait de caractère assez rigolo : il adopte toujours immédiatement ceux (et celles) qui sont vraiment mes amis. Je ne parle pas que de mes amants ou de mes maîtresses... Il grogne et montre ses belles dents à tous ceux qui sont susceptibles de perturber son maître ( et lui par la même occasion). Il aime plus que tout David, comme il aime Antoine, qui le lui rendent bien. Quand aux chats, ils s'entendent à merveille avec lui sauf quand cet abruti décide de boire leur lait ou de se vautrer sur leur coussin préféré. Il a le sien, un gros machin en velours bordeaux (origines obligent, on ne se refait pas !) qu'il ne quitte que rarement lorsque nous sommes à la maison tous les deux.