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13 octobre 2012

Un simple désordre ?

a moment of your time
"Un simple désordre intérieur" voilà ce que serait notre attirance pour les garçons... Je ne puis m'y résoudre, et bien que je ne puisse non plus accepter l'idée d'autoriser le mariage aux personnes de même sexe sous peine de contribuer à ouvrir la boite de Pandore que j'imagine fatale à notre humanité, je ne saurai accepter que mes sentiments, mes bonheurs, mes amours qui me guident, me construisent et me font avancer, puissent être considérés comme une pathologie... Je me considère comme bisexuel bien plus qu'homo, puisque j'ai eu de nombreuses aventures, de belles et longues histoires d'amour avec des filles. J'y ai pris autant de joie et de plaisir qu'avec les garçons, mais lorsque je remarque dans la rue le comportement des hétéros, lorgnant la fille qu'ils croisent comme de la viande à consommer, le mot pathologie me vient aux lèvres. Bien sur il y a des garçons qui ressentent la même voracité quand ils croisent un mec. Il y a ceux qui ne peuvent se passer de mater, passent des heures sur internet à collationner des photos de garçons à poils, ceux qui matent des films pornographiques pendant des heures. Moi, j'aime. Mon désir est lié à la densité de mon affection. Sensible à la beauté, je remarque les beaux gosses quand j'en croise, ils illuminent mon chemin et je cracherai pas sur un doux moment d'effeuillage avec eux dans les foins... Mais je ne me retourne pas quand ils passent selon le conseil des maîtres antiques. Je ne vois pas en eux que de la chair à consommer. Où est donc le désordre alors ? Les hommes de foi prônent une continence absolue, déniant ainsi à celui qui aime un corps semblable au sien tout droit à l'amour vrai et profond parce que des malades ne songent qu'à baiser, faisant retomber sur nous tous l'idée qu'aimer un garçon est quelque chose de sale et de contre-nature. Non, l'amour que je porte au garçon que j'aime et qui partage ma vie n'est pas un simple désordre intérieur.

11 octobre 2012

L'amour est universel

J'aime bien ce montage, il présente des extraits de très bons films où l'amour finit bien, où les romances même un peu fleurs-bleues sont crédibles parce que proches de notre réalité à tous. Conclusion : on ne peut pas vivre sans amour.

10 octobre 2012

A boy-meets-boy love story

Bon, comme hier je vous ai en quelque sorte passé un savon because le manque de commentaires de la part du milleir de visiteurs quotidiens, je voulais me rattrapper. Alors voilà une surprise, une pépite du Bollywood, ce cinéma souvent un peu sirupeux qui nous vient des bords du Gange. Un bijou que ce court-métrage, ou plutôt film court, que Reid Waterer, l'auteur et réalisateur, lui-même offre à tous les fidèles lecteurs d'Hadrien. Un cadeau impérial les gars. Cela pourrait être ridicule tant les caractères, les mimiques, la musique, les scènes sont convenues et très appuyées. Mais c'est ce qui fait le charme du cinéma indien. Le thème est déjà vu mille fois : la rencontre de deux civilisations, le retour aux racines pour un anglais d'origine indienne, la découverte d'autres moeurs, d'autres cultures, la force de l'amour. Inscrit dans la sélection officielle de plus d'une soixantaine de festivals sur les six continents et sept Awards du Jury et de la Presse... Excusez du peu  ! Official Avec Ashwin Gore, Rakshak Sahni, G. Russell Reynolds, Upasasa Beharee et Rajan Velu. Donnez-moi votre avis (quand j'ai une idée en tête, vous voyez je ne lâche pas ! : à vos commentaires !).

09 octobre 2012

Ben alors il n'y a que des visiteurs muets ?

Vous ne vous bousculez pas au portillon, les gars. Ce site attire de plus en plus de visiteurs venus du monde entier mais les commentaires et les abonnements sont rares. pourtant, pas de publicité obscènes comme chez l'autre fournisseur et, de ma part, la volonté de publier le plus de posts possibles en dépit de mon travail, de ma vie privée et de la fréquence de mes déplacements. L'ancien blog (qui est toujours en ligne mais ne vit plus) m'attirait chaque jour de nombreux mails et des commentaires parfois critiques, mais toujours sympathiques. Alors, que se passe-t-il : je trouve un commentaire ou je reçois un mail tous les quinze ans. C'est rageant. Peut-être mes publications ne plaisent-elles pas ? Allez, faites le moi savoir, dites-moi vos attentes quand vous débarquer chez Hadrien. Amigos, vous êtes toujours les bienvenus !

Just hold me


 
L'amour, ce qui peut nous arriver de mieux dans cette vie. Ce montage découvert sur YouTube joliment accompagné par la belle voix de Maria Mena en offrande à Gilles, ce jeune lecteur de dix sept ans qui a voulu me faire part de son bonheur depuis qu'il a rencontré Karl, son ami, âgé de vingt trois ans et qui doivent venir ensemble à New York au printemps prochain.

07 octobre 2012

Une totale perfection


Dimanche matin

Petit déjeuner avec toi, puis promenade hygiénique du chien, petit tour du pâté de maison puis retour et farniente à deux. Lecture des journaux, musique et encore farniente. Un dimanche matin quoi...

Notre esprit et nos sens

 Par la porte entrouverte je t'ai observé l'autre soir. Tu étais debout sous la douche, l'eau chaude se répandait sur ta nuque, coulait sur ton dos suivant les creux et les bosses de ta musculature. Tu penchais un peu la tête. Pendant un court instant, tu n'as plus bougé. Je sentais combien ton esprit était figé sur ces ultimes moments que nous allions passer ensemble. Quelques heures tout au plus. Les longues heures de bonheur, cette plénitude qui envahissait nos cœurs et nous comblait de bonheur allaient bientôt prendre fin. La volupté de nos nuits, la douceur de nos gestes quand, nos corps apaisés, nous reposions l'un tout contre l'autre lové, assouvis, apaisés et heureux. Tu avais beaucoup hésité la première fois. Tu avais peur. Peu à peu ton rire et ta curiosité eurent raison de tes préventions. Tu devins vite le petit amant plein d'invention et sans pudeur qui cherche à montrer combien il est épris, combien il brûle de désir. Et au matin, quand nos corps reposés laissaient à nos âmes joyeuses le soin de diriger nos gestes et nos pas, nous allions par les chemins, la main dans la main, comme des amants heureux. Nous savions que tout cela ne pouvait durer. il y avait le monde. Et les autres. Il faut bien retourner dans l'arène. Aujourd'hui est notre dernier jour ensemble. tu vas partir. Nous n'y pouvons rien. Déjà hier soir quand tu te serrais dans mes bras, quand ta poitrine collait à la mienne, quand nos bouches ne formaient plus qu'un voluptueux baiser, j'ai vu une larme couler. Tu m'as serré très fort et quand notre plaisir éclata tu resta plus longtemps que d'habitude sans bouger contre moi. Ton sourire était triste. Puis vint le sommeil.


Pourtant ton âge est encore fait de promesses et d'aventures. Tu ne dois pas souffrir, ni rien regretter. Ton départ n'est rien. Notre amour ne cessera jamais de fleurir dans nos cœurs et nos chairs sont marquées par les heures de volupté, de plaisir et d'amour. Nous nous reverrons bientôt. Et si les dieux ou la providence en décident autrement, nous garderons le souvenir de ces nombreuses nuits de bonheur, de nos promenades, nos baignades, de toutes ces après-midis passées dans les musées, les bibliothèques, les cafés. Ton rire, la douceur de ta peau, ton odeur ne s'effaceront jamais de ma mémoire. Et je rirai quand je regarderai mon lit défait, revoyant en songe nos doux et amoureux combats... Tu me reprochais ce matin au réveil de paraître indifférent, de plaisanter de ton chagrin. Hadrianus eut des raisons de pleurer quand il perdit Antinoüs. Comme Achille devant Patrocle ou Alexandre avec Hephestion, il savait que jamais plus il ne pourrait serrer l'amant adoré dans ses bras, que jamais plu ils ne partageraient sur cette terre les merveilleux moments de cette communion unique qui vient avec la volupté d'aimer. Nous savons bien, nous, que nous allons nous revoir.

06 octobre 2012

Invitation

Une après-midi gourmande, un moment de paradis, de délices sensuelles et de joie parfaite, d'harmonie et de sublimé volupté, cela te dit ?

Pourquoi l'amour des garçons ?


Qui peut le dire ? Qui saura l'exprimer sans tomber dans les clichés attendus, les clichés freudiens, les aprioris ? Hadrianus ne saurait militer. Trop vulgaire pour un empereur ne trouvez-vous pas ? Ce qu'il peut dire avec certitude c'est que son instinct de mâle le poussa naturellement et sans crainte ni doute, sans la moindre hésitation vers les filles quand le désir commença de le titiller, aux prémices de l'adolescence. L'époque n'était pas très différente de celle de mes parents ou de leurs propres parents : coucher était notre obsession, c'était une certitude physiologique mais cela ne pouvait se faire en claquant des doigts. les filles que l'on côtoyait ne couchaient pas ou alors pas avec des petits gars de notre âge, les plus vieilles étaient intouchables (sauf en rêve). Il restait les prostituées (quelle histoire, surtout en province et à plus forte raison à la campagne !), les petites bonnes choisies souvent par le père pour leur consommation personnelle et les amies de la famille. Mais se faire dépuceler par une femme qui pourrait être notre mère et nous avait vu grandir, c'est quand même un peu difficile pour l'équilibre mental du juste pubère éclatant de désir... Bref, coucher n'était pas chose aisée. Je suis de ces enfants qu'on envoie en pension, dans des lieux chics et austères où se transmettent les valeurs de notre monde. Nous en sortions - ils en sortent encore - snobs et mélancoliques, adeptes contraints - douce contrainte - de l'onanisme et parfois riches de la découverte des moyens et des méthodes du plaisir vécues à plusieurs. comme cela se faisait avec nos semblables, nos clones, nos images en tout point ou presque semblables à ce que nous étions, c'était un délice narcissique avant tout qui s'accomplissait dans le secret des chambrées ou des douches... Cela n'allait guère loin, depuis les séances de touche-pipi ou tremblotants nous nous donnions mutuellement du plaisir sans vivre le plaisir ensemble en regardant des photos de femmes nues jusqu'aux corps-à-corps voluptueux qui commençaient toujours par d'innocents frottements de mâles en train de jouer. La nudité des corps, le contact des muscles lisses, des chairs fermes et jeunes, toutes ces formes pareilles aux nôtres mais différentes en même temps éveillèrent certainement un désir pour les garçons chez la plupart d'entre nous... Pour ma part je sais bien,aujourd'hui que je ne trouve plus le plaisir que dans un échange avec des gens du même sexe que moi, que je n'ai jamais trouvé autant de bonheur, autant de joie, autant de satisfaction qu'en faisant l'amour à un garçon, à mon alter ego. Aucune femme ne m'a donné autant de plaisir que les garçons. Alors avec l'usage, l'attirance s'est faite permanente et naturelle. La vraie volupté pour moi est désormais dans l'acte d'amour avec mon semblable. C'est aussi pour cela que je ne suis pas attiré par les gens plus âgés que moi.

05 octobre 2012

Les délicieux moments de la vie

Deux amis parisiens sont restés quelques jours chez nous. Une aubaine finalement quand on vient à New York de pouvoir être loger sans avoir à passer par les hôtels, locations d'appartements ou auberges de jeunesse ! C'est toujours un plaisir de laisser se troubler l'ordinaire de nos jours, sa routine et ses rites quand viennent ainsi des gens souvent absents de nos vies depuis trop longtemps. On est heureux quand ils arrivent mais on est heureux aussi quand ils partent. Tout peut alors reprendre le même rythme. Et puis quand j'ai des visiteurs, je joue avec eux au touriste. Si je connais bien, depuis tant d'années, les méandres de Big Apple, j'ai toujours beaucoup de plaisir à me promener dans des lieux que je fréquente peu d'ordinaire. Ce fut une semaine bien remplie et nos hôtes furent heureux de leurs découvertes comme je l'ai été de nos soirées tranquilles (il y en a eu quelques unes) à la maison, passées à parler de notre jeunesse étudiante en France. Cela parait tellement loin.

02 octobre 2012

Le plaisir

Cette planche détaillée si elle nous a tout d'abord bien amusé, me fait frémir finalement. Comme si les choses de l'amour, la volupté qui suit et réalise le désir devenaient une simple gestuelle automatique et obligée. Exactement comme les rites et les méthodes employées dans les films pornographiques parce que directement accessibles à des cerveaux goulus mais en manque et parce que plus cinégéniques, et que des tas de garçons pensent être les seules façons de faire l'amour. L'amour, le sexe, c'est l'imaginaire, le naturel, l'instinct, parfois la maladresse. Ce n'est pas une technique éprouvée pour laquelle on s'entraîne. La performance n'est pas dans la durée d'une érection ou la quantité de sperme giclé mais dans le plaisir donné et le plaisir reçu, le contentement de deux êtres qui s'aiment avant, pendant et après l'acte lui-même, après ces quelques secondes d'orgasme que l'amour rend toujours plus fort et plus puissant...

01 octobre 2012

Anthologie palatine

Cypris nous fait brûler pour le désir des filles,
Mais l'Amour nous apprend le désir des garçons.
Vers la mère ou l'enfant, vers qui mes pleurs iront ?
Ma foi, c'est de Cypris que vous tiendrez l'aveu
Que le plus fort sera l'enfant audacieux.
(Méléagre)

Vie tranquille

J'aime les dimanches !

30 septembre 2012


Dimanche matin avec toi

Réveillé par le chien, je ne bouge pas pour ne pas te réveiller à mon tour. Tu souris un peu en dormant. Ta tête posée sur l'oreiller est couronnée par tes boucles claires. J'aime la couleur de ta peau encore bronzée par les heures passées sous le soleil. Tu respires doucement. tu es loin dans tes rêves. J'ai envie de te caresser, de t'embrasser, de sentir sous mes doigts la douceur de ta peau, le fin duvet blond qui recouvre tes joues. J'aime ta nudité, ton abandon. Toi si musclé, si fort, tu as l'air tellement vulnérable, là tout contre moi. C'est dimanche, il fait bon dans notre chambre. bientôt nous allons nous lever et nous disposerons de toutes ces longues heures pour nous seuls... Je pense au poète d'Alexandrie : "Par instants, la beauté de ses vingt-neuf ans si éprouvés par la volupté rappelait paradoxalement un adolescent qui, pour la première fois, abandonne avec quelque gaucherie son corps pur à l'amour"(*) 

(*) : Constantin Cavafy

Ces garçons que l'on croise