Pages

25 mars 2020

Lectures et découvertes



Trouvé dans la bibliothèque ce livre du nobel portugais José Saramago, The double. Fascinant. Ben, le petit frère de David l'avait acheté après son voyage à Lisbonne, où on lui avait parlé du roman. Je ne l'avais jamais lu. Je me demande s'il a été publié en français. Sûrement, vu que l'auteur a été prix Nobel de littérature.

“immediately recognizable” 
 - José Saramago 


Soirée tranquille avec un DVD italien de 2015, "Dreams fron strangers". Découvert le très sexy Giuseppe Claudio Insalaco dans le rôle d'un jeune nageur gay qui rencontre à saint Petersbourg Vladimir, interprète de son groupe d'athlètes venus en stage en Russie. Ils vont tomber amoureux. Le film est bizarre mais le garçon est très beau et a une vraie présence devant la caméra. Il y a deux ou trois moments magnifiques, la scène finale où le héros court dans la rue suivi par la caméra, une scène intimiste ou, après leur première nuit ensemble, Vladimir chante à son amant une chanson de sa composition (composée et chantée par l'acteur lui-même, Daniel De Rossi), "Tonight"... Très classique mais très romantique aussi. Le genre d'air qui vous donne des idées pour occuper une soirée de confinement... Pour le reste c'est confus, lent, brouillon. Les italiens ont plein de qualité, mais ils peinent vraiment à réussir des films qui montrent l'amour entre deux garçons comme il est, sans complexe ni culpabilité. 


Charming !


24 mars 2020

Antinoüs retrouvé



L'été reviendra

L'été reviendra !
Dans les vitrines un avis de recherche :
Perdu le soleil perdu l'amour et tout le reste.

...
Dehors trois parapluies manifestent
Pour du soleil de l'amour pour tout le reste.
Je défile en roulant mes cigarette...

ça y est, c'est notre tour !


Andrew Cuomo le gouverneur de l’État vient de l'annoncer, depuis dimanche minuit, comme la Californie avant nous, New York est en état de siège, ou quasiment. On s'y attendait mais c'est drôle d'y être finalement. Personne dans les rues, plus de trafic, seules les sirènes des voitures de secours. Circule en vélo devient un bonheur. Plus de magasins ouverts, ni bars ni restaurants, ni cinémas, ni théâtres... Plus rien.  Nous sommes confinés. heureusement qu'il est possible de sortir le chien. Il est vieux maintenant et changer ses habitudes serait dur pour lui. Ce matin, 7h30, première sortie pipi-caca pour ce bon vieux Brinkley qui avait l'air étonné de l'atmosphère inhabituelle de la rue. Le silence pourtant n'aurait pas dû le surprendre... il est devenu presque sourd. Croisé trois personnes descendu pour les mêmes raisons que moi et les deux garçons qui se sont installés dans l'immeuble à côté il y a une semaine. Ils allaient courir vers Riverside park. Sale temps en plus, la pluie. 

Que faire donc ? Il y a bien des solutions mais va falloir varier les plaisirs.



Impossible de retrouver les amis pour un dîner à Soho. Impossible de faire quelques paniers pendant que la lessive tourne... Etc, etc. Impossible de continuer à vivre comme avant le virus. Heureusement que Trump avait dit que l'Amérique ne serait pas touchée... Mais depuis le temps qu'il raconte tout et son contraire celui-là, on aurait dû s'y attendre.


Du coup, peut-être mieux vaut-il se coucher tôt et faire de jolis rêves.


En couleur ou en noir et blanc...


Nous on va jouer aux échecs après une salade et des sandwich préparés par david que j'entends chanter dans la cuisine avec le chien qui doit tourner autour de la table plein d'espoir... Temps gris hélas. Ma mère qui a appelé ce matin m'a dit que de l'autre côté de l'océan, il fait beau et que les vignes profitent. Nous aurions dû y être la semaine prochaine pour quinze jours. Ce sera pour plus tard, après le coronavirus, cette plaie qui désormais recouvre le monde. Mais ne pensons donc pas à cela. 

Que ferons-nous ensuite ? Un peu de boulot pour nos activités respectives. La sieste sûrement puis descendre promener le chien. Une journée tranquille en somme.