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03 juin 2020

La magie des trains de nuit


Je me demande toujours si certaines compagnies qui continuent en Europe de proposer des trains de nuit ne font pas exprès de recruter, selon les lignes, d'épouvantables laiderons à donner des cauchemars à la madone des sleepings ou bien de garçons super canons, affables et très très disponibles, dans le cadre de leur service et après. Etudiant, j'ai voyagé partout en long et en large et j'ai pu vérifier deux choses : 1)- faire l'amour dans un train de nuit, si possible en wagon-lit (plus confortable et tranquille) voire en couchette (avec en plus l'adrénaline du "et si quelqu'un rentrait dans le compartiment), est sublime. 2)- Les stewards sont très… serviables, surtout quand toutes les cabines sont occupées, les portes refermées et leur service terminé. Mais c'était dans les années 2000. Les choses ont peut-être changé. Tenté de refaire l'expérience, mais 15 ans sont passés et je ne suis plus a free and curious bachelor !

26 mai 2020

Dans le placard ou coquin petit secret ?


Fille et garçon, la jeune personne au pyjama trop grand et aux cheveux très longs retient la porte, la referme ou bien est-ce l'autre, au corps sans ambiguïté et au désir éveillé dont on ne peut douter à regarder ses têtons turgescents. Et si nous en faisions une histoire à lire pour occuper le temps ralenti par la crise sanitaire ?


Installez-vous confortablement.  Réfléchissons un peu... C'est ça, plongez-vous dans la vie de Fanny Hill en attendant. Ah voilà : Imaginons tantôt le garçon revenu de la piscine, les muscles dénoués, le corps heureux de s'être dépensé. Son cousin, moins sportif, plus tendrement rêveur est resté dans son lit, dans la chambre qu'ils partagent tous deux pendant le confinement, dans la grande vieille maison familiale de Essex Fells. 
 

Appelons-le Thomas. Il a perdu son père il y a quelques années, il était encore un enfant. Sa mère s'est remariée et il vit depuis chez ses grands-parents paternels avec sa petite sœur Elisa. L'autre, le cousin adoré, c'est Denton, l'aîné des sept petits-enfants de la famille Dillon-McWelch. Son père est sénateur, et avec sa mère ils passent beaucoup de temps à Washington DC. Il vit donc lui aussi chez leur grand-père, une sorte de patriarche à la Kennedy mais républicain. Un brave homme qui aime particulièrement ses deux plus jeunes petit-fils.


Thomas et Denton ont toujours été très proches. Leur vie à Essex Fells est agréable et rythmée par les saisons, l'école, les vacances qui voient rappliquer toute la famille. Ils sont dans la même école et on pourrait presque penser qu'ils sont jumeaux. Ils font toujours tout ensemble. C'est pour éviter qu'on les confonde que Denton préfère couper ses cheveux. Longtemps, il les avait aussi longs que Thomas... Depuis quelques mois, ce ne sont presque plus des enfants. Leur voix a mué, leur corps s'est étoffé, musclé, leurs épaules et leurs mains sont plus larges. Mais la métamorphose s'est pas arrêtée là. se Leur sexe s'est présenté à eux, ardent et plein de désirs, sans qu'ils s'y attendent. Une histoire banale qui a commencé un peu moins d'un an plus tôt. Ce n'étaient encore que des bribes un peu brumeuses qui envahissaient leur cerveau et les faisaient s'agiter parfois la nuit dans leur lit. Ils avaient bien remarqué l'anatomie de leurs cousins plus âgés quand ils viennent l'été et que tous se baignent nus dans la piscine ( ce qui n'est autorisé qu'aux garçons entre eux et seulement quand grand-mère et les cousines partaient pour faire des courses ou préparer une fête au Yachting-club !).


Un jour, le chef de bande, l'aîné des cousins, le somptueux David - il avait dix-sept ans  à l'époque - eut une érection en sortant de l'eau. Les deux garçons médusés, réalisèrent soudain de quoi il s'agissait et le soir dans leur chambre, regardant leur pénis qui paraissait minuscule, très énervés, ils en parlèrent beaucoup. Denton était fasciné par l'aisance de David. Mais, il s'était vite joint aux autre dans leurs plaisanteries adressées à David, pas vraiment embarrassé,mais qui se devait de défendre son honneur de jeune mâle. L'affaire se termina par une joyeuse bagarre générale. Plus mûrs, les deux garçons auraient perçu toute la portée érotique de ce pugilat amical. Mais ils restaient très purs et totalement innocents. 


Leur vie changea cet été-là, en même temps que leur corps. Ils se mirent à parler des filles. Denton surtout, qui le premier avait découvert la masturbation. Et tout s'est enchaîné naturellement. Thomas un soir qu'ils étaient ensemble dans la salle de bains, comme souvent, s'apprêtait à venir sous la douche. Ils bavardaient en se déshabillant. Il n'y avait aucune gêne entre eux. Ils avaient été élevés comme ça et s'étaient toujours sentis à l'aise avec leur corps. Pourtant, dans leur tête un malaise, petit à petit s’insinuait. Thomas le bouscula un peu pour se mettre sous la douche. Denton finissait de se rincer, tout en chantonnant comme il le fait toujours dans ces moments-là. Il se retourna et se poussa un peu pour lui faire de la place. Il bandait. Ce qui fit aussitôt bander Thomas. Denton sourit en s'en apercevant. Après tout, Thomas n'a pas tout à fait quatorze ans et lui va en avoir seize, tout cela est très normal. Il se sentait fier aussi de son cousin préféré, son alter ego.


Essayez d'imaginer la scène qui pourrait porter les adultes roués que nous sommes à se moquer. (Gardez-vous en, ce qui va suivre est important pour nos deux héros. difficile aussi. Il ne faut pas en rire. Soyons respectueux.) : Thomas, un peu gêné, peut-être aussi pour tenter de contrôler son excitation, se tourne à moitié pour attraper le savon liquide. Sans le vouloir, il effleure le ventre de son cousin. Juste au-dessus de son sexe. Et là, Denton a une réaction inattendue. Il saisit la main  de Thomas et la porte sur son membre raidi et la retient là, la forçant à se refermer sur son sexe dressé. Thomas transpire et ferme les yeux. Il ne peut réprimer un profond soupir. La main qui tient la sienne ne relâche pas son emprise. Denton la fait maintenant glisser vers l'intérieur de la cuisse et la dirige vers ses couilles. Thomas, de plus en plus embarrassé se laisse guider. Son érection à lui devient douloureuse. Il n'a jamais connu dans son corps une tension aussi forte. 


Denton, la tête rejetée en arrière sous le jet d'eau qui les recouvre, a les yeux fermés lui aussi. Sa bouche est entrouverte, il halète. Il fait de plus en plus chaud dans la vaste cabine de verre. Sa respiration se fait plus forte, saccadée. Instinctivement, Thomas caresse le sexe de son cousin, puis, d'un mouvement du poignet qu'il connait bien désormais pour pratiquer cet exercice la nuit, la plupart du temps de concert avec Denton et chacun dans leur lit respectif, il masturbe son cousin haletant qui n'est plus que spasmes et soupirs. Soudain son plaisir jaillit en gerbe. Thomas plus tard, devenu romancier à succès, devait se souvenir de ce moment, avec une phrase devenue célèbre « Et le plaisir de Denton, éclata entre mes doigts et se répandit en fins gouttelettes blanches sur sa poitrine nue » qui fascina des générations de lecteurs surtout après qu'un réalisateur italien et un scénariste britannique en firent une phrase culte prononcée par le jeune acteur vedette qui fut oscarisé pour son interprétation qui rendit hystérique des millions de fans.


Ils ne reparlèrent jamais de ce qui advint ce soir-là dans leur salle de bain. La vie continua avec sa routine et ses rites. L'année passa. Il y eut un autre été, puis un automne, un hiver. L'année qui s'annonçait serait celle des changements. Il avait été décidé que Denton changerait de lycée, pour sa junior year. Ses résultats sportifs méritaient qu'il entre à Verona High School. Thomas n'était qu'un sophomore et resterait dans le même lycée un an de plus. Pour la première fois, ils ne feraient plus le chemin ensemble, ne prendrait pas leurs repas ensemble. Était-ce à l'idée de ce changement important que l'intimité entre les deux garçons s'était faite plus forte encore que jamais ?  (à suivre)


19 mai 2020

NYC : confinement prolongé jusqu'au 15 juin, pourquoi s'en plaindre...

C'est pas plus mal finalement. Je vais pouvoir continuer mes lectures et mes essais culinaires. La salle de gym de nos voisins est à notre disposition. Ils sont à Vancouver pour affaires et n'ont pas pu rentrer. Nous avons les clés pour arroser leurs plantes et leur bénédiction pour utiliser la salle ( une vraie comme chez les pros! ). Les plantes vont bien, nos muscles aussi. C'est bien pour le blog aussi, j'ai davantage de temps. Du coup je viens de relire pour la énième fois depuis mon adolescence, les mémoires d'Hadrien dans la superbe édition reliée et illustrée de Gallimard que mes parents m'avaient offert. Tous les jours depuis le début du confinement sont autant de dimanches, un rythme nouveau et paisible et le bonheur d'être avec la personne que j'aime, dans une intimité que notre quotidien faisait trop rare ! Animula Vagula Blandula...

 

L'Origine du monde...


Le narcissisme ambiant favorisé par la mode des réseaux sociaux répand partout des images qu'on avait peu l'habitude autrefois de voir en dehors des murs de la chambre ou du vestiaire. Les selfies sont monnaie courante et cela devient comme un défi pour beaucoup. Il faut être vu, comptabiliser les "like" et additionner les "followers".


On devient ainsi une "personne publique" sur le net. Une rude concurrence apparait à la suite de cet étalage de torses musclés et épilés, ces visages fardés ou photoshopés, ces sourires immaculés qui ressemblent à des publicités pour orthodontistes... Mais l'image s'arrête à la ceinture et il faut cacher tout ce qui se trouve plus bas sous peine de voir son compte fermé ou ses photos censurées comme le font Tumblr, Instagram, Facebook, twitter et d'autres... Pourtant, la nudité est naturelle, notre anatomie est ce qu'elle est, pourquoi la cacher ?


La nudité est partout mais l'hypocrite pubibonderie des yankees pose des limites. Malheur à qui montre un peu trop son pubis ou sa queue. Horreur suprême, la partie de notre anatomie qui occupe une grande partie du cerveau des garçons de l'adolescence à la vieillesse doit restée cachée. Tabou. Berk, pas beau. Et pourtant nous sommes au XXIe siècle et, grâce en soit rendue au ciel, le monde n'est pas gouverné par les pires hypocrites de toute l'humanité, les mollahs islamistes mentalement attardés au début du moyen-âge. 



Le sexe de l'homme n'est-il pas un morceau de viande commun à tous. La forme, la taille varient mais nous avons tous la même chose entre les jambes. En quoi se montrer ainsi, dans ce que les moralistes censeurs d'internet appellent la "nudité frontale", est-elle répréhensible ? Pour les petits garçons qui savent bien ce qu'ils ont aussi entre les jambes et qui ont besoin de savoir ce que ça va devenir quand ils grandiront. Tous n'ont pas un grand frère ou un cousin plus âgé, tous ne vont pas en famille passer leur vacances dans des camps naturistes... Protéger les enfants de la pornographie est une chose. On sait que la violence des images peut durablement blesser un enfant. De plus, la plupart des vidéos qui sont diffusées montrent une sexualité dévoyée, stéréotypée qui peut engendre chez ces jeunes voyeurs des conduites sexuelles aberrantes, une conception erronée de l'amour physique, qui ne passe que par la violence et le mépris du corps de l'autre... 
 
Joe Dalessandro, l'égérie d'Andy Warhol
Pourtant, croyant ou pas, c'est vrai que nous sommes faits à l'image de dieu ou des dieux et la contemplation d'un beau mec, bien fichu, au corps sain et bien proportionné est une bonheur pour les yeux mais aussi un modèle, une inspiration pour le jeune qui comprendra la nécessité de faire de la natation, de la gym ou toute autre activité physique qui embellira son corps, fera croître ses muscles et développera assurance et détermination. Alors militons pour que soient abolis ces règlements pudibonds imposés par Google et les évangélistes, les islamistes et les juifs orthodoxes. 


Laissons les gens se montrer en toute simplicité, montrons que nous sommes à l'aise avec notre corps, rappelons que la beauté n'est jamais une offense. Apprenons à nos enfants à aimer leur corps en aimant regarder celui des autres. Retrouvons la simplicité du gymnase athénien ou des thermes romains. Acceptons la vraie virilité qui consiste à ne pas avoir peur de paraître nu autrement que dans un esprit de provocation ou de compétition, ce "la mienne est plus grosse que la tienne"... Voilà quelques images pour illustrer les propos d'Hadrien. Des exemples de garçons dans le plus simple appareil et avec un sourire joyeux, un regard épanoui. L'harmonie de la nature !

Laissons-les se déshabiller devant nos yeux sans qu'ils soient gênés, sans que nous soyons troublés. La beauté et na nature ne sont jamais un scandale ! Et FUCK à ceux qui y trouvent à redire ! 



10 mai 2020

Le délicieux Pablo Mezz


A part of me



Belle chanson composée et chantée par l'acteur mexicain Pablo Mezz qui rayonne dans le très beau film que je revois toujours avec joie, "Velociraptor", mélange intelligent de drame, de science-fiction et de Romance,  brillante exploration de l’amitié masculine et du désir quand on est jeune et à la découverte de soi.Une sorte de rêve en image, très émouvant comme la beauté de Pablo, brun à la peau très claire, au jeu tout en nuance, posé mais dont chaque geste, chaque mouvement fait remonter mille choses enfouies chez le spectateur. 


Dans ce clip, Pablo Mezz a mûri, ses traits se sont un peu durcis et il porte désormais ses beaux cheveux,  bouclés comme ceux d'Antinoüs - qui devait certainement être brun comme lui - lissés avec une fine barbe comme le veulent les conventions esthétiques actuelles hélas. heureusement, son buste imberbe et pas trop abîmé par la musculation et les stéroïdes, reste celui de l'époque du film. Viril, solide mais attendrissant... 




Hadrien restera toujours soumis dans ses attirances et ses goûts aux canons de  l'esthétique de la palestre grecque, ceux vantés par Platon et Socrate... Il y a un monde entre l'homme et le garçon. Savoir que ce moment de l'absolue beauté ne dure qu'un temps très court dans nos vies rend précieuse la contemplation des jeunes hommes. Elle fait de nous l'égal des dieux quand il nous est donné de pouvoir aimer de telles créatures.


Photos extraites du film "Velociraptor".

09 mai 2020

Doux confinement


Autoportrait de l'artiste et de son ami dans la salle de bains

Matin tranquille

© Mark Seliger - april 2020
9h45. Le ciel est gris, on dirait un ciel irlandais. Il fait frais. Tout est calme... Les pancakes sont au chaud et le jus d'orange fraîchement versé dans les verres. Le chien a fait sa petite sortie du matin. Il ne devrait pas pleuvoir. C'est le Mother's day sans grandes réjouissances puisque tout ou presque est annulé ou reporté. Lockdown oblige. Notre quartier est le plus souvent tranquille surtout le pâté de maison où nous vivons, mais on ne peut rester plus de cinq minutes sans voir une voiture passer, ou se garer ou klaxonner et les taxis circulent en permanence. Du moins c'était comme cela depuis toujours jusqu'à l'arrivée du covid-19. L'empaffé. Pourtant je crois que nous sommes nombreux -surtout parmi les européens d'ici, les artistes, les plus vieux comme les plus jeunes à aimer ce temps arrêté par endroit, ralenti ailleurs. Hier en fin d'après-midi, j'ai même vu trois gamins en train de jouer aux billes ou un truc du genre sur le bord de la chaussée, à l'emplacement habituel des automobiles disparues. Ils ne sont pas restés longtemps, des policiers les ayant fait décamper. Nous ne sommes pas dans le Bronx. Tout est très civil ici. 
 
© Mark Seliger - april 2020
Bref, c'est une grande joie que de vivre au ralenti dans la ville qui ne dort jamais. La voilà presque devenue la Belle endormie. Combien j'espère qu'elle reste le plus longtemps possible dans cette apathie presque totale. Les chantiers sont arrêtés pour la plupart, les bus et les métros presque vides et la nuit, à part les patrouilles de police, c'est le vide. Tout est devenu paisible. Je finis par me demander qu'il est peut-être temps de quitter la ville pour aller vivre dans un ailleurs où nulle frénésie ne règne. Ah, une maison dans une vraie campagne, des champs et des bois... Travailler chez soi est un bonheur, vivre avec la personne qu'on aime sans la rupture du quotidien, apprendre à partager l'espace, à sauvegarder des moments de solitude, d'intimité, de silence. Sur tous les médias on nous a parlé du danger de ce confinement, de le violence conjugale, familiale, des tensions qui déboucheraient forcément sur des situations lourdes. Rien de cela pour nous. Nous dormons bien, nous mangeons bien, nous lisons, nous travaillons, nous restons en contact avec ceux de nos amis et de notre famille que nous avons envie de voir et nous sommes débarrassés de ceux dont la fréquentation était une terrible obligation, un pensum aujourd’hui incongru. C'est génial.



Et puis, la tendresse, le désir, le plaisir ont retrouvé leur place. Nous nous parlons beaucoup, bien plus que d'habitude, nous nous souvenons de notre installation ici, évoquons mille choses, rions beaucoup et finalement, le temps passe trop vite. Bien sur nous sommes bien logés, bien sur nous sommes deux avec un chat et un chien, bien sur nous nous aimons assez pour nous supporter dans tous les sens du terme. Mais tout de même, où que vous soyez, avouez que cette coupure inattendue a du bon !


New York confiné
Mark Seliger
2020 

New York confiné
Mark Seliger
2020

Albert Wainright
Reclining Figure 
1938

08 mai 2020

Le sommeil des anges


Top ou bottom ? Ni l'un ni l'autre : Side and open minded !


Le petit frère de Mark (qui est aussi grand en taille désormais que lui) est bi. Il l'affirme haut et fort. Sûrement pour se différencier de son frère. Adolescent, il venait parfois dans notre lit. Ne vous attendez-pas à des révélations croustillantes, incestueuses ou salaces. 

La littérature et les vidéos de l'industrie du porno, la pensée unique de la plupart des aficionados du monde LGBT et la bêtise des autres que la sexualité présumée des mecs qui préfèrent les mecs travaille sacrément, (le plus souvent surtout parmi les plus violemment homophobes, et dont le refoulement produit hélas bien des exactions dans les lycées et les collèges, ici comme ailleurs dans le monde), réduisent les pratiques sexuelles des gays à la sodomie. Grossière erreur, puisque d'après de nombreuses enquêtes et études scientifiques seulement 50% des garçons pratiquent systématiquement la pénétration.

La pression en revanche est terrible. Le monde semble raisonner unilatéralement sur l'évidence qu'un acte sexuel entre deux mâles ne peut être vrai, complet, satisfaisant sans que l'un encule l'autre. C'est tellement limité, tellement primaire. Top ou Bottom ? Actif ou Passif ? C'est presque la première question que se posent la plupart des gays. C'est ainsi qu'est né le terme Side pour désigner ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre ou sont les deux et par extension ceux qui n'ont pas besoin d'enfoncer leur membre dans le derrière de l'autre, ceux qui n'y trouvent aucun plaisir, pour mille raisons qui les regardent. Un anus n'est pas un vagin de substitution. Et la liberté de chacun ne s'arrête pas dès qu'il s'agit de satisfaire le partenaire pour qui on craque. Il faudrait l'enseigner aux adolescents qui n'ont du sexe que ce que véhicule la pornographie accessible partout. 

J'ai trouvé des articles qui bien documentés et clairs : un article du Huffington Press de 2013 et puis ce qu'en dit le blog Tambour Major