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27 février 2023

Rêverie en Noir & Blanc



Un lecteur anonyme m'a adressé ces magnifiques photographies en Noir et Blanc. autoportraits ? Clichés glanés ? Il a nommé son envoi "Rêveries" suivi d'un court "Pour Hadrianus". Qu'il soit remercié au nom de tous mes lecteurs et en mon nom, of course.

 

02 janvier 2023

Le monde fantasmagorique d'Alex Stoddard

 
Il y a quelques semaines, nous étions à Los Angeles chez des amis. Parmi les œuvres magnifiques qui ornent les murs de leur appartement, je suis tombé en arrêt devant une photographie d'un jeune photographe qui a été exposé dans la célèbre galerie Fahey & klein gallery, spécialisée dans la photographie. Son nom : Alex Stoddard. Son travail  ? 
 
 
Un univers féérique et surréaliste, une esthétique très particulière, qui raconte à chaque fois de la rudesse et du désir fantasmé, comme la traduction du monde imaginaire, onirique d'un adolescent. Pudique mais très sensuel, le travail de Stoddart tourne beaucoup autour de l'autoportrait et forme une longue narration haletante, parfois effrayante, mais toujours apaisée, très pure. Voici un échantillon de son travail déniché le sur net, et l'ITW réalisée à l'occasion de sa première exposition personnelle, à L.A. justement, dans la fameuse galerie Fahey/Klein gallery sur la Brea Avenue.


Alex Stoddard a grandi dans la Géorgie rurale. Inspiré par son environnement et son isolement rural, il a commencé à prendre des autoportraits à l'adolescence. La photographie devient un moyen d'évasion, lui permettant de construire des scènes élaborées et d'endosser le rôle de différents personnages à travers les costumes et les poses. Le travail de Stoddard est fortement influencé parl'histoire de l'art à l'ère numérique. Il explore les concepts de fantaisie et de surréalisme dans le portrait, ainsi que la forme humaine et son lien avec la nature.

Il est entièrement autodidacte et s'appuie sur son œil et son instinct naturel pour créer. Sa méthode de création d'images se caractérise par des compositions simples qui encadrent des thèmes universels plus significatifs. Le travail de Stoddard est apparu dans de nombreuses publications, notamment : Universal Republic Records, Columbia Records, Art Week, Juxtapoz Magazine, Rangefinder Magazine et Refinery 29.

 

Les photographies qu'il présentait dans l'exposition de L.A., à l'occasion de las ortie de son premier ouvrage, baptisé INSEX (en vente ICI), explorent les parallèles entre la métamorphose dans le monde naturel et le passage à l'âge adulte. À travers des images mises en scène et hautement stylisées, Stoddard invite les spectateurs à errer dans un monde sombre et coloré de sexualité naissante et de mystérieux insectes rampants.

 

Cette série d'images inédites brosse un tableau surréaliste de l'adolescence dans une glorieuse frénésie d'hormones bourdonnantes et d'ailes qui poussent. Les œuvres exposées ont été créées sur une période de cinq ans dans des lieux très divers du monde entier. Chaque scène est toujours soigneusement construite mais  donne à voir quelque chose de spontané, comme un évènement qui surgirait soudain devant nos yeux. Chaque cliché présente un sujet jeune, souvent Stoddard lui-même, dans un état de mutation ou associé à un homologue à plusieurs jambes.


Voici ce que dit de son travail, ce photographe doué dont on n'a pas fini d'entendre parler ! Et en plus, il est beau gosse ! :

Le site de l'artiste :  https://www.alexstoddard.com/ 

Tous les clichés présentés sont protégés par les lois internationales du copyright.  ©Alex Stoddard.2022. Tous droits réservés.

29 décembre 2022

Jeune félin, lectures et Good Riddance Day

L'année s'achève et le temps de Noël est terminé. Avec le froid qui nous est tombé dessus depuis quelques jours, la vie semble chaotique. Bien au chaud et tranquilles chez les parents de David, nous avons été témoins de choses incroyables avant de nous réunir devant leur splendide cheminée, à côté d'un énorme sapin joliment décoré comme à l'accoutumée. Mais le Good Riddance Day est passé par là. C'est devenu une habitude, depuis 15 ans, on se débarrasse des mauvais souvenirs, de mauvais moments de l'année qui s'achève. La foule, en dépit du froid, s'est retrouvée une fois encore sur Times Square et ailleurs pour fouler aux pieds les évènements qui les ont marqués en 2022. 
 
Parmi les nombreux livres trouvés sous le sapin, acheminés assez tôt pour ne pas être bloqués ni en douane ni par la gigantesque tempête polaire, il y avait ce texte de Mathieu Lindon sur Hervé Guibert que je commence, un verre de vin à la main. 
 
Dix jours de vacances, l'impression de vivre à la française depuis quelque temps. Nostalgie ? Simplement les hasards du calendrier, de beaux dossiers conclus et une équipe de collaborateurs efficaces. Tout ce qui me permet de lever le pied. Vacances en famille puis une petite semaine au Mexique et le retour au bureau et ensuite un court passage à Londres, puis visite à mes parents en France, quelques jours en Suisse pour faire du ski et le retour à la maison.
 
Guibert me fait penser à la photographie et particulièrement aux tirages en noir et blanc. J'avais quand j'étais lycéen, hérité de l'agrandisseur d'un de mes oncles qui me l'avait offert. Il était installé dans une petite pièce dans un coin du chai de la propriété. Il m'avait appris à doser les produits, à choisir les papiers et j'ai passé des heures dans ce labo à choisir parmi les négatifs l'image qui deviendrait une œuvre d'art. Plus tard, devenu étudiant j'ai découvert la galerie d'Agathe Gaillard et de son fils, rue du Pont Louis-Philippe à Paris, là même où Hervé Guibert avait exposé et d'autres photographes célèbres. Le Noir et Blanc, la Rolls-Royce du tirage argentique. J'ai grandi avec les images de Bruce Weber, de Mapplethorpe. Le numérique est pratique, rapide, don,ctionnel, mais rien ne remplacera jamais la qualité, le grain, la finesse des tirages argentiques, manuels, soignés, peaufinés.