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19 août 2014

Avec la grâce de ta jeunesse


La grâce est le langage de la jeunesse. Elle est fille de l'innocence autant que du désir. celui de plaire mais surtout celui d'aimer et d'être aimé.






26 juillet 2014

Les joies de l'été

 Qui ne conviendra pas avec moi que l'été revenu, nos sens se réveillent et que les occasions sont nombreuses qui font chavirer nos cœurs et nous insufflent des idées que le quotidien, la raison, le temps où simplement la fatigue des jours ont jusqu'alors le plus souvent endormies. Ce n'est pas trahir la personne qui occupe notre vie et partage notre lit que de regarder autour de nous toute cette magie soudain réapparue. Dieu que les garçons sont beaux en été. Oui j'entends certains de mes amis plus coutumiers de la proximité des filles qu'elles aussi en été se font magnifiques et que leurs sens aux aguets le débusquent à chaque coin de rue comme nous ceux de la même espèce que nous. Ils seraient bien hypocrites à ne pas vouloir reconnaître que la beauté des garçons se fait sublime avec le soleil et l'air, la lumière, ces corps dévêtus, dorés et secs. On peut préférer les filles aux garçons, on peut n'avoir jamais frotté son corps jusqu'au délice suprême à celui d'une personne du même sexe, on ne peut nier qu'ils sont beaux, rayonnants, splendides. Pour ma part, j'ose prétendre qu'il est bien plus facile de trouver un beau gosse bien foutu, joliment doté par la nature de traits adorables, d'épaules larges, de pectoraux joliment dessinés, de fesses bien rondes de jambes musclées et de fines attaches que de vraiment jolies filles. Les hommes qui préfèrent les garçons sont peut-être plus difficiles dans leur contemplation de la beauté féminine. Il y a en a de vraiment splendides, des filles à la beauté naturelle et sans fard qui vous coupe le souffle quand on les croise, mais c'est moins souvent...


En attendant, nous sommes en vacances. Quelques semaines tranquilles. La plage. Farniente complet sans ordinateur( ou presque), loin de la foule bigarrée de la grande ville. Peu de monde dans la maison. Des voisins charmants qui viennent d'emménager et un barbecue le soir de notre arrivée, prétexte pour nous montrer les nouveaux aménagements. Mélange de genres, vieux ménages très Tea Party, un sénateur, un ancien gouverneur, deux jeunes français très gays, plein d'enfants et une douzaine de jolis adolescents, filles et garçons, tous très Ralph Lauren. Amusant mais trop ficela pour nous. Longue promenade sur la plage avant de prendre possession de notre chambre. Brinkley est heureux, il retrouve ici ses réflexes de chiot. Monsieur est né à Cape Cod, chez une vieille femme aujourd'hui disparue qui racontait à tout le monde que sa première chienne était la fille d'un des chiens de la tribu Kennedy, je ne sais plus à qui en vérité. C'est bien ce que nous avons toujours pensé : ce chien n'a pas seulement un nom célèbre, mais c'est un aristocrate. C'est si rare en fait dans ce pays, les aristocrates... Mais le Massachusetts, Boston et New York City ne sont pas les États-Unis, n'est-ce pas.


Nos affaires installées, les marques prises et quelques heures de récupération après des semaines très fatigantes, et nous voici en vacances. La maison n'est pas encore pleine et nous pouvons paresser un max. Lectures, siestes, bateau un peu, plage beaucoup. Nous sommes bien. "Aux petits oignons".

12 juillet 2014

Extrême sérénité

Délices chaque fois renouvelés... Quand un corps jeune et racé se détend soudain après l'effort. Quand oublieux des regards alentours, il se montre tel que la nature l'a créé, beau terriblement beau et pur et fort. Une des joies de l'été quand les jeunes hommes se dénudent à l'appel des vagues et du soleil...

31 août 2013

Fin de vacances et retour à la normale d'hadrianus


Bon, je ne vais pas faire en détail le descriptif de toutes les raisons qui m'ont amené à laisser un peu de côté ce blog et ses lecteurs. Désolé, désolé, désolé, mais la vie et les évènements de celle-ci, le travail et les conséquences incroyables et autres effets secondaires que cela peut avoir sur le moral et la santé, puis pour remédier à ces effets-là justement, de longues et très contrastées vacances, ici d'abord, puis à Montréal et Québec et enfin sur les rives de l'océan de l'autre côté, Côté Médoc pour ne pas qu'on dise un jour que j'oublie les miens pour ma (mes) famille(s) d'ici. Et voilà, le retour date d'il y a quelques jours. cela fait du bien mais c'est un peu morose à la fois... Reprendre la routine... Ranger, nettoyer l'appartement... Récupérer la voiture réparée... Faire les vitres et jeter toutes ces revues et magazines qu'on entasse depuis des mois... Faire les courses... Changer les plantes de la terrasse de la cuisine qui sont grillées (la voisine est partie plus tôt que prévue dans son Ohio natal et a oublié de dire à sa copine qui venait arroser chez elle , qu'il y avait aussi nos plantes à nous)... Tout ce laïus peu impérial pour vous donner la liste des livres lus, découverts ou redécouverts cet été, des DVD et des CD qui ont accompagné les pérégrinations d'Hadrien dans son périple estival. Au cas où cela pourrait vous intéresser...


Mes livres de l'été :

Boris Bergman
Nous sommes cernés par les cibles,  
Éditions Scali, 2008.

Gabrielle Roy
Cet été qui chantait
Editions Boréal,  1993.

Christopher Isherwood
A Single man
Univ of Minnesota Pr, 2001.

Truman Capote
Others Voices, Other Rooms
Vintage Ed., 1994

In Cold Blood
Vintage Ed., 1994

Street Kids (Ragazzi di Vita)
Pier Paolo Pasolini
Europ Ed., 2006

Parmi mes films de l'été :
Up in the air avec George Clooney
Mud
My Fair Lady avec Audrey Hepburn
 A single man avec Colin Firth

Poésie de l'été :

L'aimé dans le malheur me jette
et de blancs cheveux couronne ma tête
avant que de la terre les replis
ne m'eussent enseveli !
 
Je suis pour mon malheur épris
d'un aimé qui me trahit
me floue et fauche ma vie.
 
S'il semble sincère et candide,
à l'épreuve, il se révèle perfide.
 
Ses mots et ses missives me le révèlent.
Son âme pour moi
d'une passion mortelle
est captive !
 
Que je le touche ou boive son haleine
je le trouve plus que moi
enclin à la peine !

( Abû Nuwâs)

10 juillet 2013

Revenir. Reprendre le chemin d'autrefois. Mettre ses pas dans les pas de celui qu'on fut, naguère, loin dans ces temps reculés où tout semblait devoir nous réussir. Et sentir sa présence. Revoir son délicieux sourire qui ensorcelait. Comme s'il était là encore, la main tendue vers moi, sa tête légèrement inclinée, ses mèches brunes soulevées pas le vent et son rire, son rire d'enfant qui illuminait ce visage qui redevenait grave si vite. 

Ce regard triste quand la douleur le prenait de nouveau. Ce geste de dépit avec sa main, comme on chasse un insecte. La lèvre inférieure pincée par ses belles dents blanches et de nouveau son sourire apaisant. Il a beaucoup souffert, il est mort doucement, paisiblement. Je ne me suis jamais vraiment habitué à son absence. Pendant des mois, je l'entendais respirer à côté de moi. la nuit, je sentais son souffle contre ma joue et parfois c'était comme s'il essuyait mes larmes avec ses doigts. Son odeur m'habita longtemps. Il allait et venait avec moi. Puis un jour, le temps a fait son œuvre.


J'ai oublié. Je me suis consolé. Ou du moins c'est ce que je croyais jusqu'à ce voyage à Rome, il y a quelques semaines où tout me parlait de lui. Nous sommes allés sur sa tombe. Il y avait les fleurs. Celles que sa mère fait déposer chaque jour depuis cette terrible journée de mai 1992 où tout s'est arrêté, sa vie, mon bonheur, notre amour...




01 juin 2013

Mystère du temps qui passe et des rencontres imprévues

Depuis combien de temps n'ai-je plus repris le chemin de ce blog ? Des mois sont passés sans que je prenne le temps d'y venir ajouter quelques images et des mots. La vie quotidienne et la force d'attraction des habitudes, le train-train quotidien. New York est un monde qui happe et nous prend tout entier, le jour comme la nuit.

L'été approche à grands pas et avec lui le temps des vacances et du retour joyeux sur notre vie à tous les deux. Prendre le temps enfin de nouveau pour être l'un avec l'autre sans interruption, sans les petites ruptures de chaque jour, le travail, le métro, les amis, les sorties. Etre seul avec toi sans rien faire de prévu. Rien d'extraordinaire : aller chercher des fruits, repeindre la cuisine, regarder un film, prendre un thé, marcher dans le parc avec le chien, bouquiner ensemble sur le canapé, faire des pancakes ou de la confiture.  
En attendant ce moment, je repense à tout ce que nous avons vécu : ce premier film où nous sommes tenus la main, comme des adolescents. Le Décaméron de Boccace vu par Pasolini. Le beau jardinier au pagne suggestif. Cette image que tu conservais entre les pages d'un livre d'architecture et que tu avais découpé dans je ne sais plus quelle revue qui ferait grincer les dents aujourd'hui. Tu l'avais acheté à Paris. Vintage. Etait-ce Samouraï ? Je ne sais plus. Le bel éphèbe endormi qui sourit en rêvant...

Et puis ton petit frère quand il venait dormir les premières fois et semblait fasciné par notre amour, cet équilibre qui peu à peu a eu raisond es réticences de ta famille comme de la mienne. Il ressemblait un peu à celui sur la photo, bien enroulé dans sa paix intérieure comme dans les draps de son lit...

Notre passion commune pour la lecture. Ton rêve d'un appartement à Paris, dans l'île Saint-Louis, face à la Seine, avec une grande bibliothèque garnie de centaines de volumes. Le silence de la vieille demeure, l'odeur de cire des parquets, les boiseries, le mobilier. Tout ce qu'un américain rêve de posséder... Nous y retournerons bientôt. Peut-être un jour, quand nous auront vieilli, aurons-nous cet appartement sur le quai, dans un vieil immeuble chargé d'histoire ?


En attendant, dimanche approche. Nous resterons en paix tous les deux. Sans visite, sans sortie. Rien que nous deux, le chien et le chat et des vidéos, des livres et un bon vin de chez moi. Et le temps passera délicieusement, lentement. Parfaitement...


Nous aurons bien sur des pensées coquines à regarder certaines images... Et savoir l'autre tout proche qui vibre comme nous nous permettra d'être rassurés - si besoin était - sur l'état de notre libido à tous les deux !


29 décembre 2012

Un nouvel Antinoüs

Rien ne remplacera jamais l'original, le premier et l'ultime, le Prince de mes nuits, le maître de mon cœur mais cet enfant, si pur mais homme déjà me laisse un goût délicieux aux lèvres. Son corps s'est lové tout entier dans la bienfaisante volupté qui gonfla ses lèvres et fit briller son regard si clair. L'empereur repu d'un bonheur ineffable a contemplé longtemps l'adolescent endormi, somptueux demi-dieu qui repose, lascif encore, à côté de lui...

23 décembre 2012

Endangered Tories lead the Summer List

Il y a des coups de cœur, des découvertes parfois sur le net. Red Mug, Blue Linen fait partie de mes favoris permanents. Une distinction, un raffinement, une grande sobriété, beaucoup de culture et une simplicité sans affectation. Tout ce que j'aime et qui caractérise l'efficience dans un monde d'efficacité. L'aristocratie du goût parmi la grande vulgarité ambiante. Un grand bol d'oxygène délicatement parfumé aux senteurs de Penhaligon ou de Lubin... Parmi mes bonheurs de lecture, ce billet paru en août 2012, que j'ai eu envie de vous faire connaître (mais nombre de mes fidèles connaissent bien mieux que moi cet excellent site) : "endangered tories lead summer list"

10 octobre 2012

A boy-meets-boy love story

Bon, comme hier je vous ai en quelque sorte passé un savon because le manque de commentaires de la part du milleir de visiteurs quotidiens, je voulais me rattrapper. Alors voilà une surprise, une pépite du Bollywood, ce cinéma souvent un peu sirupeux qui nous vient des bords du Gange. Un bijou que ce court-métrage, ou plutôt film court, que Reid Waterer, l'auteur et réalisateur, lui-même offre à tous les fidèles lecteurs d'Hadrien. Un cadeau impérial les gars. Cela pourrait être ridicule tant les caractères, les mimiques, la musique, les scènes sont convenues et très appuyées. Mais c'est ce qui fait le charme du cinéma indien. Le thème est déjà vu mille fois : la rencontre de deux civilisations, le retour aux racines pour un anglais d'origine indienne, la découverte d'autres moeurs, d'autres cultures, la force de l'amour. Inscrit dans la sélection officielle de plus d'une soixantaine de festivals sur les six continents et sept Awards du Jury et de la Presse... Excusez du peu  ! Official Avec Ashwin Gore, Rakshak Sahni, G. Russell Reynolds, Upasasa Beharee et Rajan Velu. Donnez-moi votre avis (quand j'ai une idée en tête, vous voyez je ne lâche pas ! : à vos commentaires !).

09 octobre 2012

Just hold me


 
L'amour, ce qui peut nous arriver de mieux dans cette vie. Ce montage découvert sur YouTube joliment accompagné par la belle voix de Maria Mena en offrande à Gilles, ce jeune lecteur de dix sept ans qui a voulu me faire part de son bonheur depuis qu'il a rencontré Karl, son ami, âgé de vingt trois ans et qui doivent venir ensemble à New York au printemps prochain.

02 octobre 2012

Le plaisir

Cette planche détaillée si elle nous a tout d'abord bien amusé, me fait frémir finalement. Comme si les choses de l'amour, la volupté qui suit et réalise le désir devenaient une simple gestuelle automatique et obligée. Exactement comme les rites et les méthodes employées dans les films pornographiques parce que directement accessibles à des cerveaux goulus mais en manque et parce que plus cinégéniques, et que des tas de garçons pensent être les seules façons de faire l'amour. L'amour, le sexe, c'est l'imaginaire, le naturel, l'instinct, parfois la maladresse. Ce n'est pas une technique éprouvée pour laquelle on s'entraîne. La performance n'est pas dans la durée d'une érection ou la quantité de sperme giclé mais dans le plaisir donné et le plaisir reçu, le contentement de deux êtres qui s'aiment avant, pendant et après l'acte lui-même, après ces quelques secondes d'orgasme que l'amour rend toujours plus fort et plus puissant...

22 septembre 2012

Quand l'été n'en finit pas de nous solliciter


Longue absence chers lecteurs, longue absence... Le temps des vacances, le retour aux sources sur les bords de l'Atlantique, côté européen. Un séjour en Angleterre puis le retour à la maison. Un déménagement (oh rien que deux étages plus haut mais une terrasse en plus) et les routine. Vous ai-je dit que j'ai enfin quitté l'horrible univers des traders et des banquiers stressés et stressants pour un job bien plus prenant et utile ? Je vous en dirai plus une autre fois. En attendant, laissez-moi vous présenter mes excuses. Animula Vagula Blandula reprend son rythme de croisière dès ce jour. Hadrianus et son Antinous sont revenus des rives gauloises. Il y a encore quelques beaux jours devant nous avant le retour des frimas. The fall à New York, un bonheur chaque année renouvelé. Merci de votre fidélité.

18 mars 2012

Pensées

Les choses changent dans le monde. Le temps passe et il devient difficile de rester au courant de tout ce qui se dit et ce qui se pense. Le New York de mars 2012 est bien différent de celui de 2008 ou 2000. Heureusement que le petit frère de David est souvent avec nous et que, du haut de ses 17 ans, il nous informe de ce qui est au jus. J'avoue que plus le temps passe, plus j'aspire à m'éloigner du monde et New York ne m'apparait plus, ou de moins en moins, comme ce lieu magique où tout était possible, tout était toujours nouveau, beau, imprévu. J'ai rencontr des centaines de gens, souvent sans m'y attendre, sans le vouloir. par hasard. certaines sont devenues des éléments majeurs de ma vie, de mon quotidien. De vrais et bons amis. Des amants parfois. Mais aujourd'hui, une ferme dans un vallon quelque part dans un de ces états que je connais mal, où les centres urbains ne dépassent pas cent mille habitants et où la nature semble demeurer identique aux premiers jours de l'humanité. Le Montana, le Vermont... Et en Europe, les montagnes du Pays Basque, le Vercors, le Massif Central. Loin de toute cette agitation, ces conflits, ces compétitions. J'ai besoin d'amour et de silence. En ce moment descendre dans les rues de New York m'ennuie et me fatigue terriblement. Envie de plages blanches et chaudes aussi. Et si nous partions à Hawaï, comme tous les bons preppies bourges et friqués que nous sommes ?

31 décembre 2011

Prendre le temps

Voilà bien une chose que les gens ne savent pas vraiment faire ici. Tout n'est que gesticulation, course effrénée, fuite en avant. L'image de l'Amérique hyperactive. Pourtant New York, même si la ville est une gigantesque pile électrique, a parfois des relents de petite bourgade européenne - mais si je vous l'assure - il suffit de vivre au bon endroit et surtout de fréquenter les bonnes personnes. Je connais des dizaines de new-yorkais très cool. L'Algonquin est un hôtel mythique sur la West 44th street, dans le fameux Club Row dans Midtown. J'aime bien y boire un verre avec David après un musée ou des courses. C'est là que mes parents descendent quand ils me font l'insigne honneur de venir me rendre visite (mon père et mon frère présentent parfois nos vins à New York, ce qui est l'occasion de nous voir). Ce n'est pas le meilleur hôtel de Manhattan, loin s'en faut mais il possède un charme indéniable. Et puis il est bourré de petits détails qui font les souvenirs de voyage. 

L'Algonquin par exemple, a un magnifique chat, abonné au comptoir de la réception. On vient de loin pour le voir et il joue un un peu les vedettes. D'ailleurs il a une tête de concierge d'hôtel ! La dernière fois que ma famille était là, ils logeaient dans une suite au 10e étage avec une vue superbe et un décor digne d'un roman de Scott Fitzgerald. En plus - détail que ne gâche rien - les grooms et pas mal de garçons d'étage sont sublimes. J'ai longtemps fantasmé sur les grooms des grands hôtels. Je me souviens d'un jeune liftier au Péra Palace d'Istanbul, le fameux hôtel longtemps terminus de l'Orient-Express. J'y étais descendu avec mes parents. Un soir en rentrant après un dîner dans Péra où j'avais laissé mes parents qui étaient avec des amis que je ne supportais pas vraiment, je me suis retrouvé dans l'ascenseur avec ce jeune turc aux yeux d'amandes. Il avait un sourire magnifique, une gueule d'ange et de jolis cheveux bouclés presque roux. Son uniforme lui allait magnifiquement. Il était bordeaux ou rouge je crois, je ne sais plus très bien. Au moment d'ouvrir la grille de mon étage, nous nous sommes frôlés. Ensemble, nous avons eu un frisson, plutôt une petite décharge électrique. Le même désir...


Je l'ai regardé dans les yeux. Il a soutenu mon regard - nous avions presque le même âge - il m'a dévisagé sans que bouge un seul de ses traits, le regard presque sévère puis un large sourire a éclairé son beau visage. Je me suis retourné une ou deux fois. Il était toujours derrière la grille de fer forgé. Visiblement le même désir attisait son regard et gonflait son pantalon... Puis il a actionné le mécanisme du vieil ascenseur pour redescendre. Je suis rentré dans ma chambre rempli de désir et d'amour. Quelques années plus tard, je lui aurai parlé et nous nous serions retrouvés...