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31 août 2013

Fin de vacances et retour à la normale d'hadrianus


Bon, je ne vais pas faire en détail le descriptif de toutes les raisons qui m'ont amené à laisser un peu de côté ce blog et ses lecteurs. Désolé, désolé, désolé, mais la vie et les évènements de celle-ci, le travail et les conséquences incroyables et autres effets secondaires que cela peut avoir sur le moral et la santé, puis pour remédier à ces effets-là justement, de longues et très contrastées vacances, ici d'abord, puis à Montréal et Québec et enfin sur les rives de l'océan de l'autre côté, Côté Médoc pour ne pas qu'on dise un jour que j'oublie les miens pour ma (mes) famille(s) d'ici. Et voilà, le retour date d'il y a quelques jours. cela fait du bien mais c'est un peu morose à la fois... Reprendre la routine... Ranger, nettoyer l'appartement... Récupérer la voiture réparée... Faire les vitres et jeter toutes ces revues et magazines qu'on entasse depuis des mois... Faire les courses... Changer les plantes de la terrasse de la cuisine qui sont grillées (la voisine est partie plus tôt que prévue dans son Ohio natal et a oublié de dire à sa copine qui venait arroser chez elle , qu'il y avait aussi nos plantes à nous)... Tout ce laïus peu impérial pour vous donner la liste des livres lus, découverts ou redécouverts cet été, des DVD et des CD qui ont accompagné les pérégrinations d'Hadrien dans son périple estival. Au cas où cela pourrait vous intéresser...


Mes livres de l'été :

Boris Bergman
Nous sommes cernés par les cibles,  
Éditions Scali, 2008.

Gabrielle Roy
Cet été qui chantait
Editions Boréal,  1993.

Christopher Isherwood
A Single man
Univ of Minnesota Pr, 2001.

Truman Capote
Others Voices, Other Rooms
Vintage Ed., 1994

In Cold Blood
Vintage Ed., 1994

Street Kids (Ragazzi di Vita)
Pier Paolo Pasolini
Europ Ed., 2006

Parmi mes films de l'été :
Up in the air avec George Clooney
Mud
My Fair Lady avec Audrey Hepburn
 A single man avec Colin Firth

Poésie de l'été :

L'aimé dans le malheur me jette
et de blancs cheveux couronne ma tête
avant que de la terre les replis
ne m'eussent enseveli !
 
Je suis pour mon malheur épris
d'un aimé qui me trahit
me floue et fauche ma vie.
 
S'il semble sincère et candide,
à l'épreuve, il se révèle perfide.
 
Ses mots et ses missives me le révèlent.
Son âme pour moi
d'une passion mortelle
est captive !
 
Que je le touche ou boive son haleine
je le trouve plus que moi
enclin à la peine !

( Abû Nuwâs)

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