22 novembre 2011
19 novembre 2011
Un jour comme les autres
Le matin. Toujours la même joie. Celle d'un nouveau jour et des mille possibilités qu'il offre. Ne jamais s'en lasser. David est parti avant moi ce matin. Il a sorti le chien. Le chat dort sur un coin du lit, lové, ou plutôt enfoncé, dans la couette. La lumière qui filtre à travers les volets est grise. Peu importe, c'est une nouvelle journée. On oublie trop que chaque jour est un nouveau miracle. Les garçons se chamaillent dans la salle de bain. Résister au prosélytisme et ne pas se dire que décidément il se trame quelque chose de fort et de chaud entre le frère de mon amant et son meilleur copain... Ils passent à moitié nus devant ma porte entrouverte. Ils sont beaux tous les deux. De cette beauté innocente et perverse à la fois qui émane des adolescents bien faits et équilibrés. Je ne crois pas que le mode de vie de son frère ait une quelconque influence sur le jeune demi-dieu que je vois grandir et mûrir. Ce que je sais, et que je ressens à les observer tous les deux - c'est que la relation très forte qu'il entretient avec son ami dépasse la simple camaraderie. Ils se sont connus enfants, ils ont grandi ensemble. Sportifs tous les deux, bons élèves, bons fils, ils ont commencé leur vie sexuelle ensemble avec les mêmes filles. Mais autre chose les unit qui rapproche certainement leurs corps la nuit. Ceux qui me lisent et qui se souviennent des dernières années de leur adolescence comprendront ce que je veux dire. Paul n'est pas et ne sera pas homosexuel. Il a seulement la chance - je revendique et milite pour cette notion d'opportunité positive - d'avoir un frère qui préfère les garçons et qui vit avec moi une relation stable depuis suffisamment d’années pour lui servir d'exemple et le rassurer. Les homos ne sont pas tous des folles paumées, des obsédés du cul incapables de bâtir une relation suivie et que seul le cul intéresse.
Paul a ainsi pu laisser monter en lui ce désir polymorphe qui nous vient à tous, naturellement, avec cette énergie nouvelle qui fait pousser les poils, affermir les muscles et rend la voix plus grave. S'il a d'instinct été voir du côté des filles, il a aussi reconnu en lui cet impérieux désir narcissique que la pédagogie antique savait utiliser pour faire un homme au corps et à l'esprit sain, qui pousse le garçon de quinze ou seize ans à mesurer son corps au corps de l'autre, semblable et pourtant autre. Les jeux nocturnes dans les dortoirs, les douches ou les vestiaires sont pareils à ce qui se vivait dans les palestres d'Athènes, de sparte ou d'Olympie. Jouir adolescent du corps de l'autre, en tout point semblable au notre, jusque dans l'expression et les sensations de cette jouissance, est un des actes les plus formateurs, les plus pédagogiques pour le jeune homme. Ceux qui s'y adonnent d'instinct, sans tabou, sans gêne ne seront pas tous perdus pour l'hétérosexualité dominante. Ils grandiront aux côtés d'un tendre ami, ou pour les moins chanceux se contenteront d'une camaraderie sexuelle qui s'achèvera un jour, tout aussi naturellement qu'elle a commencé, avec les poils sur la poitrine et le désir d'enfant.
Paul est de ceux-là. Il a compris aussi - avec son copain - que les filles sont compliquées et que coucher avec elles est toujours assorti de mille contorsions et d'autant de concessions, que le plaisir, certes intense mais toujours bref, qu'elles nous procurent - avant de vivre La véritable histoire de notre vie qui nous mène à la paternité -ne vaut pas le sexe partagé avec un autre nous-même, tendre, viril, ludique et toujours très fort... Bref, David pense que non, mais moi je suis persuadé que la nuit dans la chambre qu'ils occupent ou là, dans la salle de bain, sous la douche, ils se donnent du plaisir et partagent une véritable et tendre amitié de garçons... Mais bon, cette opinion n'engage que moi et ne se base que sur ma propre expérience.
En choisissant depuis mon arrivée à New York? de vivre avec le garçon que j'aime plutôt que seul, passant d'aventures masculines à des aventures féminines, j'ai certes marqué ce que je suis vraiment. Mes lecteurs connaissent mon opposition au mariage homo, mais ils savent aussi que j'ai fait le choix de l'union libre. Si demain le désir d'enfant se fait sentir avec trop d'acuité, je suis convaincu qu'il me faudra faire un énorme travail intérieur pour choisir : continuer de vivre avec le garçon que j'aime ou trouver la fille avec qui j'aurai le désir de fonder une famille. je sais que beaucoup d'entre vous ne seront pas d'accord. J'applique d'instinct la règle que depuis l'antiquité les sociétés et les religions ont établies. Cela ne se passait pas autrement dans la Grèce antique.
J'entends les garçons qui rient dans la cuisine. Brinkley aboie. Le chat a ouvert un œil et s'étire sur la couette. Je vais bientôt me lever. Un jour nouveau. Plein de promesses.
J'entends les garçons qui rient dans la cuisine. Brinkley aboie. Le chat a ouvert un œil et s'étire sur la couette. Je vais bientôt me lever. Un jour nouveau. Plein de promesses.
17 novembre 2011
12 novembre 2011
Angélique ou diabolique ?
Le poète avait dix sept ans, dehors la guerre sévissait
"Et la Mère, fermant le livre du devoir,
S'en allait satisfaite et tres fière, sans voir,
Dans les yeux bleus et sous le front plein d'éminences
L'âme de son enfant livrée aux répugnances.
Tout le jour il suait d'obéissance; très
Intelligent; pourtant des tics noirs, quelques traits
Semblaient prouver en lui d'âcres hypocrisies!
Dans l'ombre des couloirs aux tentures moisies,
En passant il tirait la langue, les deux poings
À l'aine, et dans ses yeux fermés voyait des points.
Une porte s'ouvrait sur le soir: à la lampe
On le voyait, là-haut, qui râlait sur la rampe,
Sous un golfe de jour pendant du toit. L'été
Surtout, vaincu, stupide, il était entêté
À se renfermer dans la fraîcheur des latrines:
Il pensait là, tranquille et livrant ses narines.
Quand, lavé des odeurs du jour, le jardinet
Derrière la maison, en hiver, s'illunait,
Gisant au pied d'un mur, enterré dans la marne
Et pour des visions écrasant son oeil darne,
Il écoutait grouiller les galeux espaliers.
Pitié! Ces enfants seuls étaient ses familiers
Qui, chétifs, fronts nus, oeil déteignant sur la joue,
Cachant de maigres doigts jaunes et noirs de boue
Sous des habits puant la foire et tout vieillots,
Conversaient avec la douceur des idiots!
Et si, l'ayant surpris à des pitiés immondes,S'en allait satisfaite et tres fière, sans voir,
Dans les yeux bleus et sous le front plein d'éminences
L'âme de son enfant livrée aux répugnances.
Tout le jour il suait d'obéissance; très
Intelligent; pourtant des tics noirs, quelques traits
Semblaient prouver en lui d'âcres hypocrisies!
Dans l'ombre des couloirs aux tentures moisies,
En passant il tirait la langue, les deux poings
À l'aine, et dans ses yeux fermés voyait des points.
Une porte s'ouvrait sur le soir: à la lampe
On le voyait, là-haut, qui râlait sur la rampe,
Sous un golfe de jour pendant du toit. L'été
Surtout, vaincu, stupide, il était entêté
À se renfermer dans la fraîcheur des latrines:
Il pensait là, tranquille et livrant ses narines.
Quand, lavé des odeurs du jour, le jardinet
Derrière la maison, en hiver, s'illunait,
Gisant au pied d'un mur, enterré dans la marne
Et pour des visions écrasant son oeil darne,
Il écoutait grouiller les galeux espaliers.
Pitié! Ces enfants seuls étaient ses familiers
Qui, chétifs, fronts nus, oeil déteignant sur la joue,
Cachant de maigres doigts jaunes et noirs de boue
Sous des habits puant la foire et tout vieillots,
Conversaient avec la douceur des idiots!
Sa mère s'effrayait; les tendresses, profondes,
De l'enfant se jetaient sur cet étonnement.
C'était bon. Elle avait le bleu regard, - qui ment!
À sept ans, il faisait des romans sur la vie
Du grand désert, où luit la Liberté ravie,
Forêts, soleils, rives, savanes! - Il s'aidait
De journaux illustrés où, rouge, il regardait
Des Espagnoles rire et des Italiennes.
Quand venait, l'oeil brun, folle, en robes d'indiennes,
- Huit ans, - la fille des ouvriers d'à côté,
La petite brutale, et qu'elle avait sauté,
Dans un coin, sur son dos, en secouant ses tresses,
Et qu'il était sous elle, il lui mordait les fesses,
Car elle ne portait jamais de pantalons;
- Et, par elle meurtri des poings et des talons,
Remportait les saveurs de sa peau dans sa chambre.
Il craignait les blafards dimanches de décembre,
Où, pommadé, sur un guéridon d'acajou,
Il lisait une Bible à la tranche vert-chou;
Des rêves l'oppressaient chaque nuit dans l'alcôve.
Il n'aimait pas Dieu; mais les hommes, qu'au soir fauve,
Noirs, en blouse, it voyait rentrer dans le faubourg
Où les crieurs, en trois roulements de tambour,
Font autour den édits tire et gronder les foules.
- Il rêvait la prairie amoureuse, où des houles
Lumineuses, parfums sains, pubescences d'or,
Font leur remuement calme et prennent leur essor!
Et comme it savourait surtout les sombres chosen,
Quand, dans la chambre nue aux persiennes closes,
Haute et bleue, âcrement prise d'humidité,
Il lisait son roman sans cesse médité,
Plein de lourds ciels ocreux et de forêts noyées,
De fleurs de chair aux bois sidérals déployées,
Vertige, écroulements, déroutes et pitié!
- Tandis que se faisait la rumeur du quartier,
En bas, - seul, et couché sur des pièces de toile
Écrue, et pressentant violemment la voile!"
Curieux vers, sensuels et déchaînés, pleins de cette violence qui embrasait le Paris communard où l'adolescent solaire passait ses jours, révolté et déterminé face à une famille ambitieuse et rassise... On peut ne pas aimer la crudité de ses mots, ni les images qui surgissent, mais quelle force et quelle sensualité. Combien le jeune Jean-Nicolas-Arthur Rimbaud devait souffrir. Combien naturelle est cette musicalité des mots qui coulent naturellement et exhalent mille noirceurs qui viennent à nous comme des perles qui flamboient... Les lecteurs vont me trouver bien lyrique... David a trouvé ce texte ("Les poètes de sept ans"), dans un livre trouvé à la bibliothèque de son université : Selected Poems and Letters, présentés par Jeremy Harding et traduits par John Sturrock. J'aime bien l'entendre s'essayer à la poésie française avec son accent américain...
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11 novembre 2011
Le garçon du vendredi
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11 Novembre : Remembrance day
Les anglophiles (et les canadiens) connaissent le magnifique et très émouvant poème écrit par le canadien John Mc Rae, qui est tombé en 1918 sous les balles prussiennes. Devenu le symbole de ces millions de soldats tombés au champ d'honneur. Au Canada (on l'apprend à l'école et quelques vers figurent même sur le billet de 10$), comme en Angleterre, on porte ce jour-là un poppy, une petit coquelicot artificiel. En France, c'est le bleuet qui rappelle la mémoire de nos soldats. Quand j'étais au collège en Angleterre, pour le Remembrance Day, on nous autorisait à sortir pour vendre ces petites fleurs de papier. Nous allions dans les rues de Watford, avec nos troncs en fer. La recette le soir était incroyable. Surtout juste après les deux minutes de silence que le pays entier respecte à 11 heures du matin. Nous étions très fiers des sommes rapportées aux émissaires de la Royal British legion, œuvre de charité britannique, qui supervise l'opération depuis sa création dans les années 20 et qui récolte près de 18 millions de livres sterling chaque année !
"In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
Between the crosses, row on row
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the dead. Short days ago,
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields
Take up our quarrel with the foe:We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields
To you, from failing hands, we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields"
"Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.
À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur."
Ici, c'est le Veteran's day.À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur."
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Happy hour dans Midtown
Quand la semaine a été lourde et fatigante, l'alternative est simple : on a le choix de rester à la maison. Un bon film, des pizzas, cela peut être agréable. Le lit n'est pas loin, dès que le sommeil nous prend, quelques pas suffisent. On peut aussi choisir le restaurant. il y a en pléthore près d'ici. Le cinéma aussi ou le théâtre, mais vue la foule, cela ne s'improvise pas. Reste la solution choisie cette fois-ci : Happy hour au Ritz Bar, sur West 46th Street. Bière ou cocktails, tout y est bon et vraiment pas cher. C'est souvent plein dès le jeudi soir, mais le cadre est toujours agréable. Ce soir, spectacle live de Khalid Rivera. Il y aura foule. Dans la semaine, quand il fait encore beau, le patio installé dans l'arrière-cour est très agréable. Il y a une petite terrasse sur la rue aussi. On y rencontre de tous, de vieux homos parfois un peu lourds, comme partout, mais aussi beaucoup d'étudiants. Un club gay très hetero-friendly, un lieu fashion sans manière à la décoration très classe (style yacht club). En attendant une bonne bière en compagnie de David qui va me rejoindre directement là-bas, je dois 'affronter trois collègues arrivés de Chicago dont la conversation tourne uniquement autour des voitures, des filles aux gros seins et de leurs portefeuilles clients... Heureusement, la pause déjeuner sera courte, j'ai deux rendez-vous cet après-midi que je dois finir de préparer. Et puis ces messieurs sont agréables à regarder. Le plus jeune est gay, j'en suis certain.
10 novembre 2011
Connaissez-vous Emile Nelligan ?
J'ai découvert la semaine dernière dans l'étal du libraire Argosy, un bouquiniste que j'aime beaucoup sur la 159e rue, entyre Park Avenue et Lexington, et dont les rayonnages immenses existent depuis 1925, des poésies de Nelligan, poète canadien. Un personnage extraordinaire qui est mort dément, en 1941. On a dit de lui que, symboliste, il a été le continuateur de Rimbaud. Sa vie démarra comme celle de son illustre prédécesseur. Il se fit remarquer très jeune mais l'existence qu'il mena fut tragique et sans gloire. Il est mort fou, après des années de combat contre une schizophrénie de plus en plus encombrante. Né dans une famille traditionnelle québécoise, il refoula toute sa vie ses tendances homosexuelles Enfermé pendant de nombreuses années, il écrivit beaucoup sur la folie et les voix qui le hantaient se retrouvent dans ses vers. La photographie qu'on trouve sur le site qui lui est consacré (et sur Wikipédia), montre un très beau jeune homme au regard brillant d'intelligence et de sensibilité.
Amour immaculé
Je sais en une église un vitrail merveilleux
Où quelque artiste illustre, inspiré des archanges,
A peint d'une façon mystique, en robe à franges,
Le front nimbé d'un astre, une Sainte aux yeux bleus.
Le soir, l'esprit hanté de rêves nébuleux
Et du céleste écho de récitals étranges,
Je m'en viens la prier sous les lueurs oranges
De la lune qui luit entre ses blonds cheveux.
Telle sur le vitrail de mon cœur je t'ai peinte,
Ma romanesque aimée, ô pâle et blonde sainte,
Toi, la seule que j'aime et toujours aimerai ;
Mais tu restes muette, impassible, et, trop fière,
Tu te plais à me voir, sombre et désespéré,
Errer dans mon amour comme en un cimetière
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08 novembre 2011
You belong to me
See the pyramids around the Nile
watch the sunrise from a tropic isle
just remember darling all the while -
you belong to me
See the marketplace in old Angier
send me photographs and souvenirs
just remember when a dream appears -
you belong to me
And I'll be so alone without you
maybe you'll be lonesome too
Fly the ocean in a silver plane
see the jungle when it's wet with rain
just remember till you're home again -
you belong to me...
07 novembre 2011
06 novembre 2011
Mes lèvres le cherchent en vain dans la nuit...
"Tout s'est éteint. Hélas ! Il s'est échappé d'entre mes bras, commune ombre. Il était là ! Je le sens encore. Je l'appelle. Mes mains, mes lèvres le cherchent en vain dans la nuit..." (André Gide)
05 novembre 2011
Coffee in the morning
I've only one ambition, to have the right to bring you
Your coffee in the morning
And your kisses in the night."
"It's my desire to do as I am told
To have what you require, and never have it cold, Dear
Your coffee in the morning
"It's my desire to do as I am told
To have what you require, and never have it cold, Dear
Your coffee in the morning
And your kisses in the night."
Paroles d'un air célèbre chanté par Constance Bennett dans Moulin Rouge, flamboyante comédie musicale de 1934 dont j'ai retrouvé un extrait sur Youtube :
04 novembre 2011
Enfin le week end ! La grasse-matinée, les promenades au parc avec le chien, une sortie dans le New Jersey pour arpenter les marchés, celui de Berlin qui mélange produits fermiers et brocante, Bound Book, Boonton, Blairstown... Nous reviendrons la voiture remplie de cageots et de sacs plein de délicieux fruits et légumes, des gâteaux, du pain, des fleurs... J'aime ces marchés qui n'ont que peu de choses à voir avec les marchés de mon enfance en France, mais qui apportent un peu de ruralité dans un pays tellement urbain.Le week-end, nous cuisinons, nous ouvrons de bonnes bouteilles, faisons la sieste, regardons des DVD, lisons... Un délice de temps passé à ne rien faire de sérieux ni de contraignant. Le bonheur.
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