Ce sont les mots de Winston Churchill dans l'éloge funèbre que publia le Times en l'honneur de Rupert Brooke, ce grand poète britannique qui mourut le 23 avril 1915 à bord d'un navire-hôpital français.
" Sa voix était devenue audible, sonore, une note avait été atteinte, plus authentique, plus excitante, plus capable de rendre justice à la noblesse de notre jeunesse que les bras engagés dans la guerre actuelle, plus capable qu'aucune autre d'exprimer les pensées de don de soi, et avec la puissance d'apporter le réconfort a ceux qui regardent ces pensées si intensément du lointain.Cette voix s'est rapidement éteinte. seul ses échos et son souvenir nous restent ; mais ils vont subsister."
Je découvre des textes de Brooke que je ne connaissais pas. Cela me donne l'occasion de relire sa correspondance avec James Strachey qui fut son amant et la jeune Noel Olivier qui fut sa maîtresse. Il faut du temps, mais je vous reparlerai du poète dans un prochain post.