Quand Beppe m'a appelé sur Face Time, je ne me doutais pas qu'il se trouvait à New York. Je l'ai connu par hasard, il y a six ans. Beppe est sarde. Il vivait alors à Rome avec sa mère et ses deux sœurs. C'est par mon blog que nous nous sommes connus. Il avait 17 ans je crois ou il allait les avoir. Il ne veut pas être photographié. Il ressemble terriblement à ce garçon au débardeur blanc sauf que son nez est plus fin. Même buste avantageux des italiens habitués à l'effort physique. Beppe a été longtemps membre d'un club de natation.
Le voilà dans le coin. Surprise d'entendre sa voix au téléphone. Un léger accent, plein de chaleur et de gentillesse. "Que du bon pain" aurait dit ma grand-mère qui s'y connaissait en italiens. Il travaille pour une société italienne implantée ici et au canada, je n'ai aps très bien compris. il a terminé ses études d'économie à Milan, a fait un peu de mannequinat, entrepris un grand tour du monde qui s'est interrompu à Monterey où il a trouvé un job et une fille. Quand nous nous somems rencontrés, Beppe ne sortait et ne couchait qu'avec des garçons. Il faisait bien l'amour, lentement mais avec ardeur, doux comme un petit garçon, câlin, dévoué. Nous aurions pu vivre ensemble. j'étais seul en ce temps-là ou presque et le milieu gay de New-York me hérissait déjà, encore plus qu'aujourd'hui où l'excitation et l'outrance s'effacent devant la normalisation... Nous sommes restés plus ou moins en contact, une carte ou une lettre de ci de là, Facebook aussi. je le croyais installé en France, faisant marcher une trattoria quelque part du côté de Saint Germain ou à Londres, projets formés du temps de son passage à l'université de New York. Il a des cousins ici. La fille et le job de Monterey n'ont eu qu'un temps, il est de nouveau là. J'hésite à le revoir. Aurons-nous des choses à nous dire ? Curieux tout de même de savoir comment il est, ce qu'il est devenu. Rendez-vous pris samedi en fin de journée au Felice 83, l'italien de la 1st avenue, à l'angle de la 83e rue, dont j'aime bien l'atmosphère très cosy. J'ai toujours adoré ce mélange qu'on arrive à trouver ici entre le confort britannique et l'immuable atmosphère italienne. Wait and see...
Le voilà dans le coin. Surprise d'entendre sa voix au téléphone. Un léger accent, plein de chaleur et de gentillesse. "Que du bon pain" aurait dit ma grand-mère qui s'y connaissait en italiens. Il travaille pour une société italienne implantée ici et au canada, je n'ai aps très bien compris. il a terminé ses études d'économie à Milan, a fait un peu de mannequinat, entrepris un grand tour du monde qui s'est interrompu à Monterey où il a trouvé un job et une fille. Quand nous nous somems rencontrés, Beppe ne sortait et ne couchait qu'avec des garçons. Il faisait bien l'amour, lentement mais avec ardeur, doux comme un petit garçon, câlin, dévoué. Nous aurions pu vivre ensemble. j'étais seul en ce temps-là ou presque et le milieu gay de New-York me hérissait déjà, encore plus qu'aujourd'hui où l'excitation et l'outrance s'effacent devant la normalisation... Nous sommes restés plus ou moins en contact, une carte ou une lettre de ci de là, Facebook aussi. je le croyais installé en France, faisant marcher une trattoria quelque part du côté de Saint Germain ou à Londres, projets formés du temps de son passage à l'université de New York. Il a des cousins ici. La fille et le job de Monterey n'ont eu qu'un temps, il est de nouveau là. J'hésite à le revoir. Aurons-nous des choses à nous dire ? Curieux tout de même de savoir comment il est, ce qu'il est devenu. Rendez-vous pris samedi en fin de journée au Felice 83, l'italien de la 1st avenue, à l'angle de la 83e rue, dont j'aime bien l'atmosphère très cosy. J'ai toujours adoré ce mélange qu'on arrive à trouver ici entre le confort britannique et l'immuable atmosphère italienne. Wait and see...