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13 juillet 2013

Allez voir L'Inconnu du Lac de Alain Guiraudie




















Deux municipalités en ont interdit les affiches (reproduites ci-dessous) mais Hadrianus ne polémique pas face à la bêtise et à la censure surtout là. Le film n'est pas un vulgaire porno. c'est une histoire d'amour-passion et un thriller rondement amené. Bien sûr on voit des couilles et des queues et alors ? Le jury de Cannes (catégorie Un Certain regard) ne s'y est pas trompé qui a primé le film acheté par de nombreux distributeurs dans de nombreux pays. Voir l'article de Télérama que je viens de découvrir en ligne.

12 juillet 2013

Que l'amour est doux à ceux qui s'aiment !





All-American Boy deSteve Grand : La chanson de l'été et bien plus...

Il avait déjà un bon petit succès. cette chanson coming out affirme son courage et confirme son talent. Le beau gosse y exprime tout ce qu'il est en chantant avec fougue une histoire vraie. Son histoire. A une époque où on pourrait croire, en amérique comme ailleurs, que les mœurs s'adoucissent et que le monde - les jeunes surtout - est plus tolérant et bien moins enfermé dans les clichés enseignés par des siècles de refoulement et de peurs, une histoire d'amour racontée par un mec viril, sain de corps et d'esprit, ça fait vaciller les consciences et les certitudes. On n'entend que cette chanson partout en ce moment ! C'est bien.


Ripped Jeans, only drinks whiskey
I find him by the fire while his girl was getting friskey, ohh
I say we go this road tonight

He smiles, his arms around her
but his eyes are holdin me, just a captive to his wonder, ohh
I say we go this road tonight

Now I know that that’s your girl, I mean no disrespect
The way that shirt hugs you chest, boy, I just won’t forget
I’ll be sittin here, drinking my whiskey
I won’t say goodnight unless I think ya might miss me, ohh

Be my All-American boy tonight
where everyday’s the 4th of July
and it's alright, alright
And we can keep this up till the morning light
and you can hold me deep in your eyes
and it's alright, alright
be my, be my
my All-American boy

Ripped jeans, tight shirt
he lights a cigarette you know I’m glad that she can’t stand it, ohh
I drink the moonlight from his eyes

Now hold there, just a moment
I want to take this in now, we don’t need no photo of it, no
we should go this road tonight

Now I know that that’s your girl, and I don’t give a damn
she’s been cusin and cryin, she don’t know what she has
so I’ll be, sittin here, tryin hold down my whiskey,
you tell your girl good night cause somebody’d like to kiss me, ohh

Be my All-American boy tonight
where everyday’s the 4th of July
and it's alright, alright
And we can keep this up till the morning light
and you can hold me deep in your eyes
and it's alright, alright
be my, be my
my All-American boy

Of all the girls and boys to look my way
Ain’t nobody ever hit me this way
so won’t you come back with me
and lay with me a while

I’m gonna wrestle you out of them clothes,
leave that beautiful body exposed,
and you can have my heart and my soul and my body…
just be mine

Be my All-American boy tonight
baby you light my fire
I'll make you feel alright, alright!

And we can keep this up till the morning light
and you can hold me deep in your eyes
and it's alright, alright
be my, be my…
just, be my, be my…
my All-American boy...

11 juillet 2013

Lorsque j'aurai un fils...

Aimer les garçons ne veut pas dire ne pas avoir de s'entendre un jour appeler "papa"... Je suis certainement bizarre aux yeux de beaucoup, mais si j'aime le corps, l'esprit, le rire, le sexe, la peau des garçons, je ne suis aucunement attiré par les hommes, mes semblables. En revanche, les femmes jeunes m'attirent. La vénusté des garçons s'assimile à celle des femmes quand elles sont jeunes. En trouver une à aimer et lui faire des enfants a toujours fait partie de mes projets de vie. J'ai eu pas mal de maîtresses dont certaines que j'ai profondément aimé et avec qui le plaisir sexuel atteignait un merveilleux paroxysme. pourtant jamais aucune d'entre elles n'a su me donner le bonheur et le plaisir que les garçons me donnent. Mes relations amoureuses les plus fortes, les plus profondes, les plus longues et les plus intenses, l'ont toujours été avec des garçons. Je n'ai jamais eu dans ma vie pas plus que dans mon lit, des hommes. Mais revenons-en aux enfants. Cela me semble tellement naturel de ressentir un jour ce besoin et tellement naturel le moyen pour y parvenir, que je ne comprend pas ce combat pour permettre l'adoption, la fécondation machin et les mères porteuses. Cela ne veut pas dire que je ne respecte pas le ressenti des mecs et des nanas qui veulent un gosse mais ne peuvent admettre l'idée même de procréer eux-mêmes, pour x raisons. Je respecte mais je ne comprends pas. Un jour en tout cas, j'aurai un fils et il ressemblera à Josué Wiese.

Vive le temps des vacances !


10 juillet 2013

Revenir. Reprendre le chemin d'autrefois. Mettre ses pas dans les pas de celui qu'on fut, naguère, loin dans ces temps reculés où tout semblait devoir nous réussir. Et sentir sa présence. Revoir son délicieux sourire qui ensorcelait. Comme s'il était là encore, la main tendue vers moi, sa tête légèrement inclinée, ses mèches brunes soulevées pas le vent et son rire, son rire d'enfant qui illuminait ce visage qui redevenait grave si vite. 

Ce regard triste quand la douleur le prenait de nouveau. Ce geste de dépit avec sa main, comme on chasse un insecte. La lèvre inférieure pincée par ses belles dents blanches et de nouveau son sourire apaisant. Il a beaucoup souffert, il est mort doucement, paisiblement. Je ne me suis jamais vraiment habitué à son absence. Pendant des mois, je l'entendais respirer à côté de moi. la nuit, je sentais son souffle contre ma joue et parfois c'était comme s'il essuyait mes larmes avec ses doigts. Son odeur m'habita longtemps. Il allait et venait avec moi. Puis un jour, le temps a fait son œuvre.


J'ai oublié. Je me suis consolé. Ou du moins c'est ce que je croyais jusqu'à ce voyage à Rome, il y a quelques semaines où tout me parlait de lui. Nous sommes allés sur sa tombe. Il y avait les fleurs. Celles que sa mère fait déposer chaque jour depuis cette terrible journée de mai 1992 où tout s'est arrêté, sa vie, mon bonheur, notre amour...