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17 novembre 2013

Francis Lachowski, vous aimez ?



Moi oui, je le trouve très beau, moins qu'à ses débuts mais il a pris une certaine ampleur en mûrissant et demeure terriblement appétissant. Un des plus beaux mannequins actuels ! On l'a cru homo, d'autres le voyaient hétéro. Il est bi a-t-il expliqué. Comme ça, tout le monde est content, les filles, les garçons, les homos, les hétéros !

Bon dimanche


15 novembre 2013

L'agneau chaste de Franck Varjac. Extrait.

Pour Maurice, lecteur (presque) anonyme.
"De toute mon existence, je n'ai embrassé qu'une seule bouche, caressé qu'un seul corps. Pourquoi un garçon de treize ans s'abandonna-t-il si facilement entre les bras d'un homme de trente-deux ? Je l'ignore. mais je sais, aujourd'hui, que j'ai vécu des moments de bonheur infini, et rien, ni l'exil, ni l'oubli assassin de mes proches, rien ne me fera regretter ces moments d'amour pur. Que connait-on de la pureté ? Il faut avoir treize ans pour le comprendre."
Franck Varjac est né en 1960. Après une enfance passée en Algérie, il s'installe avec sa famille dans le midi de la France où il vit encore. Son premier roman, L'Agneau chaste a été accueilli par le silence de la plupart des médias. Seul Le Monde en a publié une excellente critique, sous la plume de Josyane Savigneau. Un roman sur un thème difficile et réprouvé par tous aujourd'hui, qui a suscité de grands enthousiasmes et des adhésions inattendues.
"Il fallait sans doute du courage pour choisir comme sujet d’un premier roman une histoire d’amour entre un jeune garçon et un adulte en un temps où la juste dénonciation de la pédophilie, des contraintes inadmissibles imposées par des adultes à des enfants, a tout recouvert, y compris les ambiguïtés de l’adolescence et le mystère de certaines rencontres improbables, de certaines initiations désirées et inoubliables. Il fallait aussi du talent pour réussir, à son coup d’essai, un récit sur ce thème. Franck Varjac possède ce courage et ce talent. On est comme happé par son texte et on le lit sans pouvoir s’arrêter."
J'avais trouvé sur le site de Thierry LePeut une  très bonne critique de l'ouvrage. En voivi un passage :
"Le récit lui-même pourrait au fond, nonobstant son sujet délicat, être une histoire adolescente somme toute assez banale. L’été, la plage, le passage de l’enfance à l’adolescence par la découverte brutale du monde des adultes (et notamment du mensonge), les grands-parents sympathiques… Varjac reprend des éléments qui constituent les passages obligés des récits d’adolescence. La première « rencontre » entre le jeune garçon et l’adulte, puis les rencontres secrètes du mercredi, ont quelque chose de très attendu. Le dénouement, ensuite, est vite "expédié". L’important, ici, n’est pas tant dans l’événement que dans l’étude de la psyché adolescente. L’agneau chaste est un document sur la découverte de l’amour et le trouble qui ébranle les fondations de l’enfance lorsque cet amour est marqué du sceau de l’infamie. Dénué de jugement moral explicite, le roman n’en propose pas moins un instantané sans complaisance sur l’intolérance ordinaire. Une manière de noter que l’évolution des mentalités, dont on parle beaucoup, n’atténue pas forcément la brutalité des histoires particulières."

Franck Varjac, L'Agneau chaste. Éditions La Différence, 2000

13 novembre 2013

La Beauté, argument philosophique


Platon l'a planté dans  nos esprits et tous après lui l'ont repris : la Beauté est une composante obligée et évidente de la pensée. Elle s'assimile au Bon, au Vrai donc au Divin. Beaucoup à débattre sur le sujet. Un moyen ? une fin en soi ? Un outil du démon ? Un don du ciel fait à l'homme qui en aurait seul conscience ? Tant de directions pour la réflexion...

Le corps des garçons (1) : Le buste



























Je passais hier soir avec une amie devant la boutique d'un tatoueur, juste derrière chez moi. Tout en bavardant, je jetais un coup d'oeil dans la boutique. Parmi les clients, ou bien était-ce un groupe d'amis, il y avait un jeune mec qui venait de se faire tatouer ou allait y passer. Il était torse nu. L'espace des quelques secondes où je passais devant cette vitrine, se montra à nous la beauté personnifiée. Il avait un visage très juvénile, avec ce quelque chose d'indécis et de fragile qu'ont les jolis garçons à l'adolescence. Sa peau était blanche. Son torse était magnifiquement dessiné, totalement imberbe, les muscles développés sans être trop proéminents. Sur la poitrine, à hauteur du pectoral droit, un très beau dessin de fleurs et d'arabesques polychrome. L'envie de toucher cette belle fleur, de sentir sous les doigts la différence entre la chair meurtrie par les traits du graveur et la peau alentour... Un délice qu'accentua le regard du jeune homme qui se planta dans mes yeux. juste le temps de passer devant la boutique du tatoueur...