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16 janvier 2018

Sleep Well My Love




Belle chanson d'après l'émouvante lettre d'amour écrite par Brian Keith, un G.I. à Dave, son ami, G.I. comme lui en Afrique du Nord pendant la Seconde guerre mondiale, publiée pour la première fois en 1961 et reprise pendant la campagne présidentielle qui porta Obama au pouvoir. En voici le texte :

Dear Dave,

This is in memory of an anniversary — the anniversary of October 27th, 1943, when I first heard you singing in North Africa. That song brings memories of the happiest times I’ve ever known. Memories of a GI show troop — curtains made from barrage balloons — spotlights made from cocoa cans — rehearsals that ran late into the evenings — and a handsome boy with a wonderful tenor voice. Opening night at a theatre in Canastel — perhaps a bit too much muscatel, and someone who understood. Exciting days playing in the beautiful and stately Municipal Opera House in Oran — a misunderstanding — an understanding in the wings just before opening chorus.

Drinks at “Coq d’or” — dinner at the “Auberge” — a ring and promise given. The show 1st Armoured — muscatel, scotch, wine — someone who had to be carried from the truck and put to bed in his tent. A night of pouring rain and two very soaked GIs beneath a solitary tree on an African plain. A borrowed French convertible — a warm sulphur spring, the cool Mediterranean, and a picnic of “rations” and hot cokes. Two lieutenants who were smart enough to know the score, but not smart enough to realize that we wanted to be alone. A screwball piano player — competition — miserable days and lonely nights. The cold, windy night we crawled through the window of a GI theatre and fell asleep on a cot backstage, locked in each other’s arms — the shock when we awoke and realized that miraculously we hadn’t been discovered. A fast drive to a cliff above the sea — pictures taken, and a stop amid the purple grapes and cool leaves of a vineyard.

The happiness when told we were going home — and the misery when we learned that we would not be going together. Fond goodbyes on a secluded beach beneath the star-studded velvet of an African night, and the tears that would not be stopped as I stood atop the sea-wall and watched your convoy disappear over the horizon.

We vowed we’d be together again “back home,” but fate knew better — you never got there. And so, Dave, I hope that whereever you are these memories are as precious to you as they are to me.

Goodnight, sleep well my love.

Brian Keith

15 janvier 2018

Call Me By Your Name

Le livre m'avait beaucoup touché, je vous l'ai écrit il y a quelques semaines. Le film, avec un scénario écrit par James Ivory, est une vrai réussite. Un nouveau Brokeback moutain qui se répand partout comme une traînée de poudre d'amour...A ne manquer sous aucun prétexte, vraiment ! Et cette bande-son...

Oh, to see without my eyes 
The first time that you kissed me 
Boundless by the time I cried 
I built your walls around me 
White noise, what an awful sound 
Fumbling by Rogue River 
Feel my feet above the ground 
Hand of God, deliver me 

Oh, oh woe-oh-woah is me 
The first time that you touched me 
Oh, will wonders ever cease? 
Blessed be the mystery of love 

Lord, I no longer believe 
Drowned in living waters 
Cursed by the love that I received 
From my brother's daughter 
Like Hephaestion, who died 
Alexander's lover 
Now my riverbed has dried 
Shall I find no other? 

Oh, oh woe-oh-woah is me 
I'm running like a plover 
Now I'm prone to misery 
The birthmark on your shoulder reminds me 

How much sorrow can I take? 
Blackbird on my shoulder 
And what difference does it make 
When this love is over? 
Shall I sleep within your bed 
River of unhappiness 
Hold your hands upon my head 
Till I breathe my last breath 

Oh, oh woe-oh-woah is me 
The last time that you touched me 
Oh, will wonders ever cease? 
Blessed be the mystery of love

14 janvier 2018

Friends



La lettre d'Alan Turing à la mère de son ami disparu lue par Benedict Cumberlatch




"You could not possibly have had a greater loss"  L'excellent acteur britannique Benedict Cumberbatch lit une lettre que rédigea le mathématicien Alan Turing à la mère de son ami et condisciple à Sherborne School, passionné comme lui de mathématiques et qui lui fit découvrir l'astronomie... 

Datée du 18 février 1930, elle exprime avec une aisance et une parfaite maîtrise des mots, le chagrin d'un garçon de 17 ans qui vient de perdre son meilleur ami et, sans que cela soit vraiment partagé, la disparition de son premier amour.  Tuning adresse ses condoléances à la mère du jeune Christopher Morcom mort quelques jours plus tôt d'une terrible maladie, la tuberculose bovine, attrapée en buvant du lait contaminé. Déjà dans les années 30...

03 janvier 2018

similitudes


Trouvé sur le site français Les Diagonales du temps, des photos du travail de Charbonneau, un sculpteur français que j'aime bien. J'aimerai pouvoir lui acheter une œuvre mais son travail est volumineux, lourd, en bronze et le prix doit être à l'unisson. Ce bronze me rappelle plein de choses. les statues retrouvées d'Antinoüs, l'éphèbe de Pompéi, d'autres aussi. Et puis cette image retrouvée dans mes archives, d'un garçon l'été à la plage. Il pourrait s'agir du même. La beauté des corps toujours et encore...


02 janvier 2018

Philip von Battenberg alias HRH Prince Philip, Duke of Edimbourgh


Celui qui fut un des plus beaux princes d'Europe aura 97 ans cette année ! Longue vie au mari de la reine Elisabeth. Petit-fils de roi, descendant de la reine Victoria, parent de toutes les familles impériales et royales d'Europe, ses mémoires intimes seraient une source incroyable d'information comme le seraient le journal intime de la reine. Un jour peut-être loin avant dans le XXIe siècle, bien après leur disparition, on pourra lire leur vie écrite de leur main et mieux comprendre ce que fut leur existence, leurs renoncements, leurs échecs et leurs joies.

 

01 janvier 2018

T.E.Lawrence quand il n'était pas encore Lawrence d'Arabie...


T. E.Lawrence en uniforme de cadet à Newport Beach par le peintre britannique Henry Scott Tuke dans les années 1921-1922. Le futur Lawrence d'Arabie se passionnait alors pour l'histoire et l'archéologie. Dans ses années d'undergraduate au Magdalen College d'Oxford il partit en vélo faire un tour de France des châteaux de la période médiévale. Le célèbre film de David Lean, s'il reste une magnifique épopée sur la vie de ce visionnaire ne lui rend pas vraiment justice. 

T.E. Lawrence avec ses frères.

Nourri à la fois par la british way of life, de la philosophie grecque, de la littérature ancienne et des grandes aventures humaines, il fut bine )plus que ce qu'on nous montre dans le film.

Ce que tout le monde a compris, c'est que Lawrence était beau et qu'il appréciait la beauté des garçons comme son éducation classique le lui indiquait...
 
T.E. Lawrence à Oxford
Les étudiants que j'ai rencontré à Oxford ont une vénération pour lui. Ils lui ressemblent souvent...


Farniente du premier jour de l'an nouveau...


Ben et ses amis sont partis skier. Le chien ronfle sur le tapis et David prépare le plateau du petit-déjeuner. douce quiétude de ce matin d'hiver, le premier de l'année. Que plein d'autres lui succèdent et que longtemps encore, nous partagions lui et moi, le même lit, la même vie, les mêmes désirs La même joie d'être ensemble... 

 

Happy New Year !!!