Pages

Affichage des articles dont le libellé est Musique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Musique. Afficher tous les articles

20 janvier 2013

Petits riens du dimanche

Le dimanche, jour béni. Il ne fait pas trop froid dehors, 4 ou 5°. Le brunch a été agréable. Nous y sommes allés avec les garçons qui voulaient aller faire quelques longueurs à la piscine de la Stuyvesant High School en sont pour leurs frais : la piscine est en travaux jusqu'en mai prochain... Promenade dans le parc voisin du coffee shop. Avons acheté des bouquins chez un bouquiniste voisin. Agréable après-midi en perspective : chocolat chaud, apple pie et scones. Lecture, vidéo et sieste coquine (si on évite les inévitables visites du dimanche après-midi de ceux qui s'ennuient et viennent à l'improviste ennuyer les autres...) 


Les garçons se vautreront devant leur console à moins qu'ils ne regardent la télé. Ils accepteront peut-être, après avoir sorti le chien, de visionner avec nous un de nos films du dimanche end of the day. David a ramené quelques DVD : Room with a view de James Ivory, L'absent, Yossi and Jagger. Ils préfèreront un de leurs jeux vidéo. J'étais pareil à leur âge.

16 janvier 2013

Revolving Door

.
Do you know Gio Black Peter ? Rencontré à New York en novembre dernier. Artiste pluridisciplinaire, c'est le moins qu'on puisse dire...

05 janvier 2013

Jake Bugg, jeune talent de 18 ans

Vous devez le connaître aussi ce jeune gars venu de Nottingham. Moi c'est David qui m'a offert son CD à Noël. Une belle découverte vraiment. Une voix très particulière, beaucoup de talent, une incroyable présence et tellement de maturité. Il fait un tabac au Royaume Uni depuis quelques temps. J'aime ses chansons quand ils 'accompagne seul. C'est fou comme ces derniers mois nous ont amené des tas de jeunes gens doués auréolés de cette beauté naturelle qui n'est pas que le privilège de l'âge mais dénote une complète harmonie entre ce que ces garçons font et ce qu'ils sont.

Voici Broken, une chanson qu'on a entendu tout l'été sur les radios. Un tube. Ce n'est pas le meilleur de sopn travail, mais ça montre bien que ce jeune type n'est pas n'importe qui. Tout est bon. Le son, la voix, les arrangements, les citations discrètes à des genres de musique que j'adore : la country, le folk britannique et des accents pris dans des heures d'écoute de Donovan comme des Beatles.



Connaissez-vous Ivri Lider ?

C'est lui qui a écrit entre autres la belle chanson "Bo" du très émouvant film Yossi & Jagger, réalisé par Eytan Fox en 2002. Ce chanteur est une grande vedette en Israël mais aussi aux Etats-Unis. Vous connaissez aussi certainement les films d'Eytan Fox : Tu marcheras sur l'eau, The Bubble. Il vient à peine de sortir Yossi qui suit le héros du film de 2002, dix ans après. Film réjouissant s'il en est.Il est à l'affiche en France dès cette semaine ou la semaine prochaine. Ne le manquez pas. A part le grincheux du Monde, les critiques sont très bonnes, notamment celle des Inrocks, qui se trompent rarement dans leurs choix !

30 décembre 2012

Vous connaissez sûrement Paolo Nutini



Cet écossais est un grand. Il n'a que 25 ans et chante depuis pas mal d'années déjà. Bourré de talent ce type et joli avec ça. Un poète qui raconte de belles histoires dans ses chansons, de belles histoires comme celle-ci qu'il a écrit à 19 ans, en 2006. Il me rappelle le regretté et génial Ano Birkin.

Cross the border into the big bad world
where it takes you 'bout an hour just to cross the road
just to stumble across another poor old soul from
the dreary old lanes to the high-street madness
I fight with my brain to believe my eyes
and it's harder than you think to believe this sadness
that creeps up my spine and haunts me through the night
and life is good and the girls are gorgeuos
suddenly the air smells much greener now
and I'm wondering 'round with a half pack of cigarettes
searching for the change that I've lost somehow

These streets have too many names for me
I'm used to Glenfield road and spending my time down in Orchy
I'll get used to this eventually
I know, I know

where'd the days go? When all we did was play
And the stress that we were under wasn't stress at all
just a run and a jump into a harmless fall from
walking by a high-rise to a landmark square
you see millions of people with millions of cares
And I struggle to the train to make my way home
I look at the people as they sit there alone

Life is good, and the sun is shining
Everybody flirts to their ideal place
And the children all smile as a boat shuffles by them
Trying to pretend that they've got some space

These streets have too many names for me
I'm used to Glenfield road and spending my time down in Orchy
I'll get used to this eventually
I know, I know

Matt Doyle et Wesley Taylor : Are You There


Bare The Musical : Being who you are is OK !

David et moi sommes allés voir Au New World Stages sur la la nouvelle comédie musicale (une reprise revue et corrigée en fait), Bare the Musical. J'avoue que j'y allais un peu à reculons. Une histoire d'amour entre adolescents dans une high school catholique, le tout sur fond de musique rock... je n'étais pas vraiment chaud. Mais le spectacle m'a emballé. Totalement convaincu par le jeu des acteurs - les deux principaux rôles sont sublimes - et l'ensemble du cast vraiment vraiment au top. Il faut dire que nous étions bien placé (au 5e rang). Belle histoire, mise en scène parfaire, jeu des acteurs très vrai, très émouvant. Jason Hite et Taylor Trensch sont superbes. Tout le monde connait la très belle chanson "If You Were There" qui a souvent été reprise. Bare est une belle histoire d'amour tout à fait d'actualité. L'impossibilité pour certains de vivre l'amour qu'ils ressentent au plus profond de leur coeur, de toute leur âme, parce que la société, leur éducation, les autres, leur apparaissent comme autant d'obstacles qui empêchent la révélation au grand jour de leur amour. Une belle illustration au débat de société qui occupe la France en ce moment. Ici aussi on chuchote et on bouge. L'amendement californien qui revient sur les acquis de la communauté homosexuelle fait du bruit, le mouvement NO H8 se répand et reçoit le soutien de nombreux artistes et personnalités dans tout le pays. Pourtant je continue de m'interroger. N'est-ce pas un phénomène de mode qui pousse les plus jeunes d'entre nous à vouloir à tout prix révéler au monde entier leur inclination sexuelle ? Qu'on lutte contre la violence de l'homophobie latente dans notre monde est une chose, que chacun soit laissé libre de ses choix et de ses inclinations sans que cela nous regarde c'est fondamental et il est impensable qu'il en soit autrement. Mais le coming-out est-il obligatoire ? Est-on anormal quand on ne ressent pas le besoin de dire à voix haute et à tous ce qu'on est et ce qu'on vit ? L'amour, le sexe, nos désirs et nos répulsions, tout cela n'appartient qu'à nous. En quoi les autres, la famille, les amis, les voisins, ont-ils besoin de savoir avec qui et comment on couche ? Mais revenons au spectacle. C'est émouvant, bien enlevé, rapide et puissant. Nous avons passé un très bon moment. Je connaissais une version du spectacle qu'un ami nous avait vanté. Il l'avait vu à Indianapolis il y a trois ou quatre ans, dans une mise en scène très épurée avec des acteurs au top. ceux de la reprise du New World Stages sont très bons aussi et très émouvants.

24 décembre 2012

Have Yourself A Merry Little Christmas !

Avec Patrick Tanner, ma découverte de ces dernières semaines, je voulais vous souhaiter à tous un Joyeux Noël :

22 décembre 2012

One direction : Ne sont-ils pas sympathiques ?

"Et appétissants" vont rajouter certains. Bon leur pose sur le cliché n'est pas des plus naturelles, mais leur extrême jeunesse pas encore pourrie par leur nouvelle (et énorme) fortune, les abus, l'alcool, la drogue et le sexe, les rend agréables à voir. Ils gardent un peu de candeur et un semblant d'innocence. Ce sont des bébés même si leurs corps sont ceux de jeunes adultes édulcorés à la gonflette. Tiens, l'un d'eux est totalement imberbe, même là où ce n'est pas très naturel... Il y en a pour tous les goûts et pour que tout ado se reconnaisse. Belle opération de marketing. Mais en plus d'être jolis, bien foutus (au vu du titre on peut se poser la question pour ce qui est des atouts dont la nature les a dotés ! Héhé !), ils chantent bien et apportent joie et bonne humeur à la jeunesse du monde. Lequel (ou lesquels) sont homos ? Dans mon adolescence, nous avions "Partenaire Particulier"...

17 décembre 2012

Bromance, un joli mot pour une belle idée

Bromance, un terme né de l'imagination d'un romancier et qui est la contraction de brother et de romance. Signification ? cet amour incommensurable, exclusif, fort et viril qui unit deux ou plusieurs hommes, les rapproche dans une intimité qui pourrait sembler trouble mais qui n'a aucune connotation homosexuelle, sans refoulement ni mensonge. Pris très au sérieux par les anglo-saxons, cette amitié amoureuse se retrouve dans les teams sportifs, dans les groupes musicaux, les partenaires de théâtre ou de cinéma. C'est beau et réjouissant à voir, leur affection crève les yeux, ils vivent ensemble, dorment ensemble, mais ils ne baisent pas ensemble et puis même s'ils le faisaient... Quelle importance ! Les plus célèbres bromances d'aujourd'hui : les gars de One direction, tous très liés, ensemble et deux par deux. Ils ont leurs petites amies, mais ont tissé des liens tellement forts et intimes entre eux que cela pourrait surprendre. Ils se touchent, s'embrassent, partagent souvent le même lit, prennent leur douche ensemble, mais ne sont pas homos. Quand on vous dit que le monde change. ou plutôt il redevient ce qu'il fut autrefois, au temps du bataillon des amis, au temps des gymnases et des éphèbes. 



12 décembre 2012

Jingle Bells Rock by Patrick Tanner

Un beau gars, une belle voix pour se mettre dans l'ambiance de Noël qui approche à grands pas ! Si ce n'était cette horrible mode des cheveux en avant, ce Patrick tanner serait à inscrire au panthéon des jolis mecs qui papillonnent sur le net et dans les médias avec une voix à vous faire tourner la tête, une bouche qui attire les baisers et de jolis yeux plein de rêves. J'aime beaucoup le rouquin Tanner, vous l'aurez deviné ! Surtout quand il n'est accompagné que de sa guitare. Pas de fioriture, juste sa voix et sa personnalité.

09 décembre 2012

Chet Baker I Get Along Without You Very Well




Pour toi, cette voix incroyable que nous écoutons tellement souvent, celle du jeune Chet Baker. Cette musique est pour moi totalement liée à New York, à nous deux, à tout ce que je vis ici depuis toutes ces années. Mélancolie du dimanche soir. Demain la vie du dehors va nous reprendre mais ce temps hebdomadaire dont nous profitons ensemble au maximum nous regonfle à bloc et hauts les cœurs, nous voilà prêts à affronter la vie et une longue semaine de séparation...

21 novembre 2012

Un morceau de paradis

Petit cadeau aux lecteurs d'Hadrianus. Un morceau de paradis vraiment ce concerto n°21 de Mozart. Le génial salzbourgeois n'est pas mon musicien favori mais combien ce concerto est splendide. Surtout l'andante, cet air plein de nostalgie et de douceur. les cinéphiles se souviendront qu'il illustre à merveille les plus beaux moments du film de Comencini, "L'incompris".

19 novembre 2012

Réminiscences

Dédié à Kynseker .


Le dimanche est souvent un jour où on se laisse aller au gré de sa paresse, sans contrainte ni obligation sociale. J'étais en train de lire dans mon lit, seul. David et Marc étaient sortis promener le chien. Une tasse de thé brûlant sur la table à côté, deux ou trois revues, des livres, une BD de Tintin trouvée chez le bouquiniste près de la maison. J'avais envie de musique et j'ai allumé la radio au hasard. Une station classique.Le son à peine monté, une musique sublime se répandait dans la pièce. Une voix de femme chantait en allemand. Une cantate de Telemann. une voix connue. Je cherchais au fond de ma mémoire. Teresa Stich-Randall, et la cantate "Machet die tore weit". Et les murs de ma chambre, cet appartement à New York, la ville elle-même, tout disparut. Je me suis soudain retrouvé des années en arrière. C'était à Londres. je devais avoir dix sept ans à peine. Je passais beaucoup de temps cette année-là avec un jeune français de mon âge, fils de consul de je ne sais plus quel pays qui était venu comme moi parfaire sa pratique de l'anglais dans une de ces écoles pour jeunes nantis français. On s'y ennuyait beaucoup, parfois on s'amusait. beaucoup s'affranchissaient pour la première fois des parents et notre liberté était totale durant un long mois. Olivier m'avait plu tout de suite, dès l'embarquement à bord du ferry qui nous amenait à Douvres. nous avions vite sympathisé. Il était drôle, plein d'aplomb et son sourire me fit fondre. Je n'étais pas particulièrement attiré par les garçons en ce temps-là, bien que sensible à leur beauté. Je ne la remarquai vraiment que par comparaison à la mienne. L'âge manque d'assurance et un rien peut démonter le sentiment de fierté que nos jambes musclées, nos torses lisses et vivifiés par de nombreuses heures d'activité sportive. Regarder l'autre, c'était se comparer à lui, l'affronter virtuellement, mesure notre corps au sien. Lui m'avait plu aussitôt. Bref nous étions devenus amis. Nous allions souvent nous promener ensemble laissant les autres que nous trouvions assommants et bêtes. Il m'attira au Victoria & Albert Museum, à la National Galery, dans plein d'autres lieux où nous nous gavions d'art et de beauté. Mais l'endroit où nous préférions nous rendre, c'était à Kenwood House, sur les hauteurs de Hampstead, non loin de là où se trouvait notre école et où nous vivions. Les cours avaient lieu le matin et les après-midis nous appartenaient. nous étions censés monter à cheval ou jouer au tennis. Nous y allions parfois, mais cela avait trop un air familier et notre séjour à Londres loin de nos familles, nous le voulions unique, différente et ardent. Un après-midi, je me souviens du temps merveilleux qui régnait sur l'Angleterre. les oiseaux chantaient dans les arbres et l'air embaumait comme à la campagne. Olivier était venu me chercher pour aller chez lui. Nous nous retrouvions  souvent dans sa chambre, plus grande que la mienne. il logeait chez un vieux couple dont le fils était militaire en Allemagne. Olivier occupait sa chambre. Il pouvait se servir de l'électrophone du jeune officier absent et nous adorions ses disques. C'est là que j'ai découvert Tallis, Purcell, et tant d'autres musiques que je n'avais pas encore l'habitude d'écouter chez moi, accompagnant peu mes parents aux concerts. Ce jour-là donc que je revois clairement aussi bien que résonnait la voix de Teresa Stich-Randall tout à l'heure, Olivier avait mis un vieux disque de cantates de Telemann. La magie de la musique, la douceur de l'air qui pénétrait par la fenêtre entrouverte, la lumière que voilait le store baissé, tout est resté dans ma mémoire. Je ne sais comment, par quel détour de la conversation, nous étions arrivés à parler d'amour et de plaisir. Olivier était plus expérimenté que moi. il connaissait déjà l'amour pour l'avoir expérimenté quelques fois. je me contentais de plaisirs solitaires où l'objet de mon désir variait selon des critères que j'aurai été bien en peine de définir. La voix magique enrobait nos propos d'un halo de sensualité et de paix qui nous gagnait peu à peu. Je ne sais comment, mais je me retrouvais couché sur le lit avec Olivier pratiquement sur moi en train de m'embrasser sur la bouche. Bien vite nos langues se mêlèrent et je goûtais pour la première fois à une volupté sans pareille. Nos vêtements s'éparpillèrent dans la chambre et nos deux corps se trouvèrent, deux épidermes lisses et fermes qui semblaient se fondre l'un contre l'autre. Notre plaisir éclata bien vite. Ce fut bien innocent, je ne savais rien encore des jeux et des gestes de l'amour sauf ceux que l'instinct m'avait dicté sur ce lit avec cette musique divine de Telemann. Olivier repu s'était étendu sur le dos. Nos flancs se touchaient. Je regardais au plafond les rayons de soleil qui se faufilaient à travers les bandeaux du store. Il avait un bras sous ma nuque et sa main caressait mon épaule. La musique s'arrêta. Nous sommes restés couchés ainsi, sans bouger, sentant les gouttes de notre semence glissait sur notre peau, écoutant les bruits du dehors, le chant des oiseaux, une moto, la tondeuse d'un voisin... Moment de plénitude heureuse. nos corps nus ne nous encombraient pas, nous ne ressentions aucune gêne, aucun regret non plus. Je me souviens qu'Olivier se haussa sur son coude en dégageant son bras et penché sur moi me regarda avec un sourire. Nous avons éclaté de rire. un rire de contentement et d'affirmation de soi. Nous n'avions pas eu peur. Nous étions des hommes et nous étions fiers de notre plaisir et de cette lutte de demi-dieux. Je me levais soudain pour remettre le disque. La musique de Telemann retentit à nouveau dans la chambre. Notre ardeur semblait vouloir se réveiller et nos sexes dressés nous entraîner vers de nouvelles joutes. Des bruits dans la cuisine nous forcèrent à descendre de notre nuage pour aller prendre le thé...

08 novembre 2012

It's Not For Me To Say

La belle chanson de Johnny Mathis illustre joliment ces images extraites du film de James Ivory, Maurice, que tout le monde connait. Un clin d’œil à S. et à N., à P. et à F. qui se reconnaîtront ou plutôt qui reconnaîtront avec la musique comme avec les images un passé commun... Ah, folle jeunesse ! 



22 octobre 2012

Boy's love, le nouveau clip.



Notre nouveau clip sur la très belle musique de The Great Lake Swimmers, "This is not like home". Dédié à tous les garçons qui s'aiment et que leur amour rend pleinement heureux !

13 octobre 2012

Little Dust by Dan Glendining

Une très belle voix pour un très bel air comme fonds sonore à votre lecture de Animula Vagula Blandula : Little Dust by Dan Glendining (cliquer sur le titre souligné)