Animula vagula blandula: Peter Schlesinger, l'égérie, la muse et l'amant de D.H.

15 avril 2020

Peter Schlesinger, l'égérie, la muse et l'amant de D.H.

1 commentaire:

Anonyme a dit…: Schlesinger is a nice guy, good artist and kind personality. I agree with yu Marc, he was a splendid guy in his youth but we all change. You will too. Sometimes I believe you can't imagine a boy to become a man and one day, an old guy... Hadrian died old, Antinous did not. Who realised the best in life ? The grown uor or the ephebe ? I'm not sur we share the same opinion about it. Thanks anyway for your blo, dear friend. After.
Boris; 27/4/20

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Moi, Marc dit Hadrianus...

Moi ? C'est moi. Bon allez quelques infos : je suis un mec venu de France à New York il y a plus de vingt ans maintenant. Je bossais dans la finance et depuis trois ans dans le commerce international. Ma famille fait du vin dans le bordelais. Bi ou homo ? je ne sais pas. J'ai vécu longtemps avec une fille mais depuis il n'y a eu que des garçons dans ma vie. C'était d'abord pour le plaisir, la nouveauté et puis l'amour est venu... Je voyage beaucoup, je joue du piano, j'écris des articles et je fais des photos. J'ai un chien et un chat. J'ai plein de copains hors-milieu ici et en Europe. J'ai dépassé la quarantaine et tant pis si ça commence à se voir. Je déteste les tricheurs. J'ai encore tous mes cheveux, certains grisonnent, toutes mes dents (moins deux fausses), je n'ai pas de ventre, peu de rides (quoique ?). Je fais du sport chaque jour ou presque (natation, voile, aviron, ski, équitation…) pour entretenir mon corps parce que ce que j'aime chez les autres, je veux, autant que faire se peut, pouvoir l'offrir aussi. Mais quand ça se dégradera, je laisserai faire... C'est la vie. J'ai les yeux bleus. Je suis myope mais je porte des lentilles. Je ne suis pas super beau, pas très grand (surtout rapport à la majorité des mecs d'ici) mais pas gros non plus. Je fais attention à ma santé, mais ma ligne ne risque rien - je ne grossis pas, je suis ce qu'on appelle un ectomorphe (...). En fait, c'est surtout ma santé mentale que je surveille : pas d'alcool ou très peu, peu de tabac, pas de substances chimiques ou hallucinogènes, pas de partouzes, pas de sorties dans les lieux enfumés européens ou malsains new-yorkais, en dépit des tentations (et de certains de nos amis prosélytes). Aux excès qui nous détériorent je préfère la paix et la sérénité. l'atmosphère des bibliothèques, des musées et des galeries... et de ma domus plutôt que les bars et les boîtes de nuit. J'aime les garçons, je le revendique, mais j'ai beaucoup de mal avec les pétasses, les folles, les sado-masos, les travestis, les gonzesses qui se fardent en mec et le contraire. Je respecte leur choix (c'est parfois dur, je le concède) mais rien chez eux ne m'attire. C'est un autre monde que le mien. Politiquement ultra-incorrect ? J'assume ! En fait, j'aime les mecs plus jeunes que moi, déjà virils mais encore tendres dans tous les sens du terme, imberbes et à la gueule d'ange. En fait, je n'ai aucune attirance pour les hommes de mon âge ou plus âgés. Je n'ai jamais cherché un père de substitution dans mes partenaires, mais plutôt mon petit frère, mon ami, mon alter ego, en plus jeune. En plus, pour continuer d'en agacer plus d'un, je suis croyant (pratiquant occasionnel de confession protestante mais attiré par les rites et la pompe des église catholiques et orthodoxes). Snob aussi. Anglophile avant toute chose. Je ne crois pas être con, mais je ne suis ni Einstein ni Kurt Gödel ! J'ai conscience d’être un privilégié, heureux de l'être. Pas un bobo blingbling, juste bourgeois tendance aristo branché. Ex-jeunesse dorée. Cela donne des responsabilités me disait-on enfant. Je le crois. Mais que signifient ces clichés après tout. La bohème et l'esthétisme plutôt que la vulgarité et l'inculture... Ma vie ? J'en suis content mais je n'en tire aucune vanité : ce n'est qu'une question de chance - une loterie - s'il y a eu des gens avant moi pour me permettre de vivre comme je vis aujourd'hui ! - et notre vin est le meilleur du monde ( là j'exagère un tantinet). Bon pour finir : bien que citoyen français, je suis de la génération Obama et ne supporte pas Trump. En France, j'aimais bien Chirac, le méchant sous des airs gentils, je supportais mal le côté Iznogoud du président Sarkozy et Hollande me donnait des boutons avec sa tête de bouledogue halluciné, son scooter et ses cravates toujours mal nouées. Quant à Macron, je supporte mal, mais c'est le président, celui de personne ou de pas grand monde, mais le président tout de même. Ici à NYC il y a quelques hommes politiques super géniaux (dont un qui est homo). Rien à voir avec l'ancien maire de Paris qui est laid à faire peur mais à qui on doit les jardins qui poussent un peu partout et les rives de Seine enfin rendues aux flâneurs... Bon allez ça va comme portrait ? Mon pseudo c'est Hadrien parce que mon premier amour ressemblait au bel Antinoüs le favori de l'empereur et parce que, en fait, je suis passionné par l'Antiquité, mon Alma Mater. Les "Mémoires d'Hadrien" de Marguerite Yourcenar est un livre qui a hanté mon adolescence, avec Tacite et Epictète, mais aussi Pétrone et Apulée, bien plus qu'Horace et Virgile... Comme ceux de Montherlant, Peyrefitte, Matzneff, Delvaille, Jourdan. Mauriac aussi, et Virginia Woolf, Et puis la série du Prince Éric, mes livres de chevet de quand j'étais scout ! Il faut ajouter T.S.Eliot, Barrie, WH Auden, Christopher Isherwood, Ezra pound, Frank O'Hara qui sont parmi mes poètes préférés. Voilà pour mes auteurs favoris. Cinéma ? Pasolini un peu, Visconti beaucoup et Comencini, James Ivory, les bonnes comédies américaines de Billy Wilder, ou anglaises (celles avec Rupert Everett que j'adore et Hugh Grant que je trouve toujours génial). J'aime bien le Bollywood aussi, surtout quand ça chante en hindi ! J'aime être lu et vos commentaires sont les bienvenus sauf si c'est pour dégueuler des flots d'insanités ou d'injures. J'aime New York et les gens que j'y rencontre. Voilà tout ce que je trouve à dire pour me présenter. Marc, dit Hadrianus. 8 nov. 2020

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Peter Schlesinger, l'égérie, la muse et l'amant de D.H.

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