Rigolade avec Ted et David avant de partir, au Midnight Express Diner, à l'angle de la 89e et de la 2e rue, tout près de la maison. un lieu que Brinkley rêve de connaître tellement il prend du temps à humer les poubelles et les alentours quand nous le promenons par ici ! Une partie de fou-rire comme on n'en avait pas eu depuis longtemps. cela a démarré avec une pauvre fille, plus que grosse qui n'arrivait pas à sortir du restaurant avec ses sacs et qui s'énervait, rugissant de colère. le serveur tout fluet qui a voulu l'aider a glissé et s'est rattrapé de justesse pour ne pas écraser l'assiette d'un type complètement abasourdi devant le spectacle de la donzelle énorme. Je ne sais plus ce que Ted ou David ont pu dire, mais nous avons failli nous étouffer ! J'aime bien ce diner, snack chic proposant des plats typiques d'ici et super bons.
30 décembre 2006
Ted
James Brown à l'Appolo pour la dernière fois
James Brown est mort. Il y avait le 28 décembre, à l'Appolo Theatre une méga cérémonie pour lui rendre hommage. En voici quelques clichés. C'est ça New York aussi, l'émotion débordante dans la joie comme dans le chagrin et une grande communion entre les gens.Dans le plus grand désordre des stars et des anonymes sont venus rendre hommage au musicien. Arrivé sur un catafalque blanc tiré par un cheval, la dépouille de James Brown a été exposée sur la scène du théâtre pour que le public puisse se recueillir et défiler devant... Je n'y étais pas mais je dois dire que je le préfère vivant que mort. C'est fou cette manie d'exposer les cadavres !
A thing of beauty
L'Europe c'est bien, mais New York c'est mieux. C'est même presque plus européen. On n'y garde du vieux continent que la quintessence. Bien sur, il y a l'état d'esprit ricain : le fric, le stress, la frime. Mais bien moins qu'en Californie ou en Floride. Ici on réfléchit. Non, plutôt on pense. C'est la patrie de Woody Allen et de Frank O'Hara. Les femmes sont aussi jolies et élégantes qu'à Paris, le pain et les croissants aussi bons, le café bien meilleur et on peut dans la même journée voyager à travers toute la vieille Europe : les juifs venus de Lodz, de Cracovie ou de Saint Petersbourg servent de bonnes choses à manger et les beaux garçons bruns aux papillotes sont avant tout des garçons de chair et de désir. Envie d'Italie ? pas de problème, taxi ou métro, vous voilà dans un restaurant comme en Sardaigne ou à Naples... L'Angleterre est là aussi, et l'Espagne, et la cuisine lyonnaise et les vins de Bordeaux (ouais, c'est nous les meilleurs)... Bon, je suis en France pour le moment et vous l'avez compris, New York me manque !
20 décembre 2006
Soirée chez Joe's pub le 25 janvier.
Ethel Lab Series avec la ravissante et géniale Jill Sobule, vous savez la fille de "I kiss a girl". à partir du 25, sur Lafayette Street. A ne pas manquer. J'ai réussi à mettre une vidéo de la chanteuse, suis assez satisfait. Je fais des progrès chaque jour, yaouh ! : cette année j'ai fait la plupart des cadeaux que je vais ramener en France pour les fêtes en me servant de mon e-card : le catalogue du Moma, Amazon and co., etc, c'est génial : pas besoin de bouger de mon fauteuil et tout est payé instantanément et livré sous 48 heures !
Joes' pub sur Lafayette St. st un lieu que j'aime beaucoup et en plus, pendant les concerts, Happy hours avec la bière à 4$ !
18 décembre 2006
The Big Apple Circus
Vous connaissez le cirque de New York ? J'y vais mercredi. je vous ferai un special post pour vous en parler. C'est un lieu génial. Il y en a tellement à NYC de ces lieux méconnus des touristes. Comme par exemple, le musée tibétain de Jacques Marchais (rien à voir avec le coco français), ce cirque, et plein d'autres lieux géniaux. Je vous en reparlerai si j'en ai le courage avant mes vacances en Europe !
Philosophie
Un jour viendra où mon âge m'éloignera de la satisfaction immédiate d'un corps jeune et vif comme le mien, qui se donne dans la joie et une sorte de communion immédiate. Une immersion totale dans le plaisir reçu et offert. La douceur d'une peau lisse et ferme à la fois, ces corps sans poils superflus, qui gardent encore la soyeuse suavité de l'enfance.
Ce matin en me promenant dans Manhattan. J'ai croisé un garçon de dix-sept ou dix-huit ans qui livrait des colis. Assez grand, élancé, vêtu d'un jean et d'une doudoune vert pomme, il avait l'air heureux, tranquille. Avec ce regard qu'on croise peu souvent par ici des gens qui savent que ce qu’ils font est important mais que ce qu'ils sont l'est davantage. Un regard vert comme l'eau d'une rivière. Des cheveux courts. Une coupe en brosse enfantine. Il me regarda trente secondes en sortant les paquets de son coffre, le casque à la main. Son sourire immédiat, sans calcul m'a fait chavirer.
Je suis passé sans me retourner, après avoir répondu à son sourire d'un geste de la main... Rempli de toutes les idées possibles de ce qui aurait pu se passer si par hasard..., je suis retourné à mon bureau. Perturbé. Non pas par ce jeune dieu qui se mettait sur la route d'Hadrien. Non, plutôt par l'idée qui me turlupine depuis longtemps : qu'est ce qui fait que certains corps nous attirent subitement sans même que nous ayons la moindre sensation d'un désir inassouvi ? Comment expliquer que deux êtres se reconnaissent sexuellement et savent instantanément que le garçon qui est en face a le même désir et que soudain leurs corps doivent se toucher, se mêler, se pénétrer ? D’où vient cette impérieuse nécessité ?
C'est ce qui est perturbant dans la relation avec les garçons. N'y a-t-il jamais que du simple désir physique ? « Tirons un coup et salut, on se barre chacun de son côté » ? C'est tellement souvent que cela se passe ainsi... Mais moi je me dis que le désir de l'acte est aussi le désir d'amour. Je n'ai pas eu beaucoup de partenaires. Je suis un gars fidèle. En Europe, il m'arrivait de sortir avec une fille (vivre avec elle, même) et de mener parfois en parallèle, une aventure avec un garçon. Cela pouvait durer des mois. Les rencontres kleenex, je n'ai jamais aimé. Elles m’ont presque toujours laissé un goût amer dans la bouche et baiser sans aimer m’a toujours brisé le cœur et coupé mes moyens. Accélérer les choses pour en finir, comme on serre les dents avant la piqure ou on se crispe le temps que la roulette du dentiste nous charcute la bouche.
Je préférais la veuve poignet aux dragues sordides, ces extases éphémères et les rencontres de passage, dans le Marais ou dans les futaies bordelaises. Berk ! Bien sûr j’aime que le corps désiré soit joli et appétissant, mais aussi qu’il ait une tête qui pense, une bouche qui ne fasse pas que sucer, qui sache sourire et dire des trucs bien... Un garçon ce n'est pas un cul à enfoncer et une bite à faire juter. C'est un autre soi-même à découvrir, à aimer, à cajoler, à écouter. Quelqu'un qui nous complète. L'alter ego, le supplément d'âme. Celui avec qui le lien se fait parce que la fusion qui s'opère était écrite, formule mathématique parfaite. Harmonie. Tous, nous en avons l'intuition quand, après une nuit d'amour, au réveil, la présence du garçon qui dort à nos côtés ne nous dérange pas mais rend évidente cette harmonie, l'unité retrouvée...
Ce matin en me promenant dans Manhattan. J'ai croisé un garçon de dix-sept ou dix-huit ans qui livrait des colis. Assez grand, élancé, vêtu d'un jean et d'une doudoune vert pomme, il avait l'air heureux, tranquille. Avec ce regard qu'on croise peu souvent par ici des gens qui savent que ce qu’ils font est important mais que ce qu'ils sont l'est davantage. Un regard vert comme l'eau d'une rivière. Des cheveux courts. Une coupe en brosse enfantine. Il me regarda trente secondes en sortant les paquets de son coffre, le casque à la main. Son sourire immédiat, sans calcul m'a fait chavirer.
Je suis passé sans me retourner, après avoir répondu à son sourire d'un geste de la main... Rempli de toutes les idées possibles de ce qui aurait pu se passer si par hasard..., je suis retourné à mon bureau. Perturbé. Non pas par ce jeune dieu qui se mettait sur la route d'Hadrien. Non, plutôt par l'idée qui me turlupine depuis longtemps : qu'est ce qui fait que certains corps nous attirent subitement sans même que nous ayons la moindre sensation d'un désir inassouvi ? Comment expliquer que deux êtres se reconnaissent sexuellement et savent instantanément que le garçon qui est en face a le même désir et que soudain leurs corps doivent se toucher, se mêler, se pénétrer ? D’où vient cette impérieuse nécessité ?
C'est ce qui est perturbant dans la relation avec les garçons. N'y a-t-il jamais que du simple désir physique ? « Tirons un coup et salut, on se barre chacun de son côté » ? C'est tellement souvent que cela se passe ainsi... Mais moi je me dis que le désir de l'acte est aussi le désir d'amour. Je n'ai pas eu beaucoup de partenaires. Je suis un gars fidèle. En Europe, il m'arrivait de sortir avec une fille (vivre avec elle, même) et de mener parfois en parallèle, une aventure avec un garçon. Cela pouvait durer des mois. Les rencontres kleenex, je n'ai jamais aimé. Elles m’ont presque toujours laissé un goût amer dans la bouche et baiser sans aimer m’a toujours brisé le cœur et coupé mes moyens. Accélérer les choses pour en finir, comme on serre les dents avant la piqure ou on se crispe le temps que la roulette du dentiste nous charcute la bouche.
Je préférais la veuve poignet aux dragues sordides, ces extases éphémères et les rencontres de passage, dans le Marais ou dans les futaies bordelaises. Berk ! Bien sûr j’aime que le corps désiré soit joli et appétissant, mais aussi qu’il ait une tête qui pense, une bouche qui ne fasse pas que sucer, qui sache sourire et dire des trucs bien... Un garçon ce n'est pas un cul à enfoncer et une bite à faire juter. C'est un autre soi-même à découvrir, à aimer, à cajoler, à écouter. Quelqu'un qui nous complète. L'alter ego, le supplément d'âme. Celui avec qui le lien se fait parce que la fusion qui s'opère était écrite, formule mathématique parfaite. Harmonie. Tous, nous en avons l'intuition quand, après une nuit d'amour, au réveil, la présence du garçon qui dort à nos côtés ne nous dérange pas mais rend évidente cette harmonie, l'unité retrouvée...
C'est ce qui est perturbant dans la relation avec les garçons. N'y a t il que du simple désir physique ? Tirons un coup et barrons nous chacun de son côté ? C'est tellement souvent que cela se passe ainsi... Mais moi je me dis que le désir de l'acte est aussi le désir d'amour. Je n'ai pas beaucoup de partenaires. je suis un gars fidèle. En Europe, il m'arrivait de sortir avec une fille ( vivre avec elle même) et de mener parfois en parallèle, une aventure avec un garçon. Cela pouvait durer des mois. les rencontres kleenex je n'ai jamais aimé. Je préférais la veuve poignet aux dragues sordides de passage dans le Marais ou dans les futaies bordelaises. Berk ! J'aime que le joli corps désiré ait une tête qui pense, une bouche qui sourit et sache dire des trucs bien et qui ne fait pas que sucer. Un garçon ce n'est pas un cul à enfoncer et une bite à faire juter. C'est un autre soi-même à découvrir, à aimer, à cajoler, à écouter. Quelqu'un qui nous complète. L'alter ego, le supplément d'âme. Celui avec qui le lien se fait parce que la fusion qui s'opère était écrite, formule mathématique parfaite. Harmonie. Tous, nous en avons l'intuition quand, après une nuit d'amour, au réveil, la présence du garçon qui dort à nos côtés ne nous dérange pas mais rend évidente cette harmonie, l'unité retrouvée...
17 décembre 2006
Par un dimanche de décembre
La journée est passée tranquille. David et moi sommes allés promener le chien. Nous avons fait des paquets pour le sapin de Noël et des crêpes (envie soudaine de crêpes françaises pour changer des pancakes et autres crumpets maison !). Musique, lecture, bain, promenade, thé, télévision... Calme journée qui se termine hélas. je hais les dimanches soir depuis ma plus tendre enfance. Heureusement demain et mardi : I DO NOT WORK !
N'importe quelle musique avec toi...
Bon je sais, vous venez de plus en plus nombreux consulter mon site mais, snif, c'est surtout pour les photos ; pas pour mon imposante littérature. C'est vrai que je n'ai guère le temps d'écrire. Mon boulot me prend trop de temps, même en voulant résister à l'état d'esprit global qui règne ici : speed, stress & money. L'argent, ça va je ne me plains pas, le stress, ces abrutis finiraient bien par me l'inoculer rien que de les croiser dans l'ascenseur ou au Starbuck's du coin. Speed, je le suis parfois surtout quand je perd mon agenda (un serveur de chez Katz's sur Amsterdam Avenue m'avait tellement tapé dans l'œil l'autre jour, que j'en ai oublié mes affaires sur la banquette à côté de moi). Bon à propos, si vous passez par là, pensez à aller chez Katz's c'est super. Bon c'est New York, rien à voir avec les petits restaurants du Sud-Ouest de la France où je serai dans quelques jours (enfin !)
16 décembre 2006
15 décembre 2006
Xmas is here. chaque année c'est la même chose. je me laisse prendre comme un petit enfant par la magie de Noël ! Le froid aidant, l'envie de me pelotonner dans mon fauteuil avec le chien à mes pieds et le chat sur les genoux. Le sapin, les décorations. Le Christmas pudding et les chants de Noël à la radio. Tout me parait délicieux en cette période et mille réminiscences me reviennent devant les yeux. Mon enfance. La neige qui tombe, ma première veillée aux flambeaux dans les Alpes avec mon père qui m'apprenait à skier, ma mère et tout le reste de la famille. L'odeur du bois du chalet. Les clochettes des traineaux comme un rêve. J'avais huit ans je crois. Bon, allez arrêtons la nostalgie. C'est samedi. J'ai fait mes courses. Dan est là pour quelques heures. David sort avec Brinkley qui aime les nouveaux réverbères qu'il doit croire installés juste pour son usage unique et personnel... Thé au lait et biscuits. Mes chers Digestive. envie de baiser aussi. Mais nous sommes trois et ce genre de choses - je suis vieux-jeu, hihi - cela se fait à deux ou au pire tout seul mais pas au-delà. La philosophie de l'essentiel, le yin et le yan, le plus et le moins.
Bref sans allusion à une quelconque pratique sexuelle, j'aime me retrouver sous les draps avec un corps que j'aime, une peau lisse et douce, imberbe, ferme, tendue, avec laquelle mon corps, ma peau, mes nerfs sont en adéquation. Cette électricité qui ne fonctionne pas toujours m'est comme un fluide vital et régénérateur. Nous ne sommes pas des aimants ou en tout cas pas à chaque fois... Quand cette attirance, donc, est manifeste, quel régal ! Le feu qui crépite et New York qui s'éloigne de nos pensées. Loin, très loin de nous la ville, le travail, le stress des courses de Noël et le billet pour la France que je n'ai pas eu le temps de prendre encore. Allez, tea time, on verra tout cela lundi !
02 décembre 2006
Vision de David furieux
Bon la photo le prouve pas vraiment mais David était furieux là : Brinkley, notre phénomène de chien n'a rien trouvé de mieux que de jouer avec Micha, notre petite chatte grise.
Course poursuite et ce qui semblait être des fous-rires chien-chat ont eu un résultat assez lamentable effectivement : un verre de vin cassé net et son contenu répandu sur le beau livre d'art ramené de Russie. (Heureusement le papier glacé russe ne boit pas de vin !), le vase de fleurs sur la table basse par terre et brisé, le journal déchiqueté (j'ai envie de faire pareil très souvent avec The Village Voice, hé hé!). Une chaise renversée dans la cuisine... Mais bon ces pauvres petits étaient heureux de nous revoir et tout à leur joie...
Course poursuite et ce qui semblait être des fous-rires chien-chat ont eu un résultat assez lamentable effectivement : un verre de vin cassé net et son contenu répandu sur le beau livre d'art ramené de Russie. (Heureusement le papier glacé russe ne boit pas de vin !), le vase de fleurs sur la table basse par terre et brisé, le journal déchiqueté (j'ai envie de faire pareil très souvent avec The Village Voice, hé hé!). Une chaise renversée dans la cuisine... Mais bon ces pauvres petits étaient heureux de nous revoir et tout à leur joie...
01 décembre 2006
Clin d'oeil à un ami parisien
Un mail reçu de Paris avec ces pics en cadeau. Merci Thomas. Tu me manques mais je suis sur qu'on arrivera à te faire venir pour quelques semaines ici. Tu vas adorer !
30 novembre 2006
Doux plaisir, don des dieux (suite)
Rien n'existe en dehors de l'amour. Même le plaisir a un goût bien fade quand il n'est pas la conséquence, l'immanence du bonheur d'aimer. Le désir qui grandit en nous face à l'être aimé surpasse toute autre sensation. Sentir le corps, la peau, l'odeur de l'autre, l'unique, l'être aimé, efface tout. Cette douce attirance qui rejoint les amants et les emporte dans un tourbillon unique, sans l'amour, n'est rien qu'un phénomène physiologique, une formule de chimie..
29 novembre 2006
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