09 mai 2012
Trop long silence
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14 avril 2012
Bonjour !
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13 avril 2012
Jeremy Simpson, le jeune homme bleu
Peut-on rester de glace face à ce demi-dieu ? Il est dessiné pour l'amour. Son regard décidé, sa peau lisse et veloutée, sa poitrine nue sous la chemise ouverte... Une invitation.
10 avril 2012
De vaillants soldats quand ils s'abandonnent...
Ce n'est pas l'homme qui m'attire. Ce n'est pas un désir animal qui s'accroche à mon âme et me rendrait comme une bête inassouvie quand je désire un garçon. C'est mille fois plus élevé que l'explosion en un instant évaporée qui s'empare de la chair au moment du plaisir. Non, c'est bien autre chose. Le désir des garçons n'est pas seulement fait d'un appétit insatiable pour un grain de peau, un ventre musclé, des pectoraux, de belles fesses, un sexe dardé. C'est une attirance indescriptible, un abandon charmant qui nous prend tout entier, un appel auquel rien de ce que nous sommes ne peut longtemps résister. De tous temps les plus grands poètes ont chanté l'amour des garçons. La politisation de l'homosexualité ou simplement celle de la bisexualité, stupide invention moderne d'un monde sans culture ni poésie a créé les homos, les gays avec leurs parades et leurs revendications sociales. Je n'ai jamais participé aux marches, je n'arbore pas un arc-en-ciel ni ce ridicule ruban rouge que tout le monde arbore comme un talisman. Je ne tortille pas du derrière et j'ai souvent et j'ai longtemps couché avec des femmes. Mais j'aime faire l'amour avec un garçon. Pas avec un homme. Mon semblable ne m'attire que dans la mesure où il est la perfection, l'excellence, la beauté, la vigueur, la félinité que je ne suis plus ou que je n'ai jamais été. J'aime la fraîcheur des garçons, leur odeur, leur réserve, leurs frayeurs, leurs préventions. j'aime leurs corps lisses et tendus comme un arc, tout frais encore des rondeurs de l'enfance, j'aime les toisons infimes qui couronnent leurs appâts virils, la cambrure de leurs reins, la vigueur de leurs cuisses, le duvet de leurs joues, leur poitrine haletante et fraîche, leur regard innocent et pervers à la fois sous de longs cils de fille, leur pieds agiles, leurs mains vigoureuses, ces carcasses puissantes faites pour le combat ou l'amour. Mais l'homme, l'adulte de sexe masculin, tassé, flétri, désabusé et alourdi par le temps, les abus, les échecs, ne m'intéresse pas. Je ne le vois pas. Dans la rue, chaque garçon attire mon attention. même d'une beauté médiocre, sa jeunesse, sa vénusté, sa grâce réveillent mes sens. Je peux croiser mille filles sans en remarquer une seule, sans que mon désir ne s'éveille à leur approche. Le moindre garçon en revanche, sauf à être hideux et difforme, m'attire et je sens sa présence, son ambiguïté à des kilomètres. Tous ont envie qu'on les aime, leurs corps veulent être baisés mais peu savent le formuler et encore moins nombreux sont ceux qui acceptent ce désir et s'y prêtent sans trembler. Quand enfin ils s'abandonnent, une énergie nouvelle semble s'être emparée d'eux qui les métamorphosent en amants ardents qui réclament leur dû et reprennent l'assaut comme de vaillants soldats. Hadrien est leur général.
08 avril 2012
Ode à l'amour
Le printemps enfin. déjà même des relents d'été. Pourtant la fraîcheur des nuits nous est douce car elle rapproche nos corps et adoucit ce moment où, avant que de dormir, notre désir se fait gourmand. Tant de délices partagés depuis que nous sommes ensemble...
J'aime ces longs week-ends où nous décidons de rester seuls, sans décrocher le téléphone, sans sortir avec les amis. La promenade du chien, quelques courses peut-être. Pas de télévision, juste de la musique, un film peut-être. Du thé, des sandwiches, plein de livres et plein de tendresse aussi.
Ton corps dénudé quand tu sors de la salle de bain. Son odeur, ce mélange de vanille et d'ambre, la belle toison brune sous tes bras, ton bas-ventre. Et tes pieds, ces beaux longs pieds osseux et lisses, la couleur de ta peau, rose et un peu brune. tu as toujours pris très vite les couleurs de l'été dès que tu t'exposes au soleil.
Tes cils tellement longs sur tes grands yeux clairs et ta bouche, ta bouche ourlée, large, puissante qui dévoile en un sourire étincelant de belles grandes dents très blanches.
Tu es mon dieu, mon prince, mon amant, le petit frère longtemps attendu, le seigneur de ma vie, l'emblème de mes nuits et je t'aime. Je t'aime comme jamais je n'ai aimé quelqu'un.
Parfois quand je rentre je te retrouve là, sur le canapé près de la fenêtre, un livre ouvert devant toi, torse nu tu caresses le chien tendu à tes côtés. "Je t'attendais" me dis-tu doucement et ton regard se fait enveloppant, comme une caresse.. Je pose ma sacoche, enlève mon manteau et me penche vers ta bouche pour y déposer un baiser. Le chien frétille, content de nous savoir tous trois réunis. Le chat lève une oreille. Le livre est tombé par terre. Ta main caresse ma nuque. Tu me demande si je vais bien, tu me parles un peu de ta journée. La fac, ta thèse, tes lectures, tes rencontres. puis ton baiser se fait plus voluptueux. Ma main gauche glisse sur ton épaule, ta poitrine. Ta peau est douce et chaude. Je sens ton cœur qui palpite. Le chien s'est levé. il va dans la cuisine, comme s'il comprenait qu'il faut nous laisser maintenant. Je ne puis résister longtemps à l'attrait de ton corps bâti pour l'amour. Le canapé devient en un instant un tapis volant, un nuage de volupté, un morceau de paradis où nous nous aimons, avec fougue, avec ferveur.
J'aime, après l'amour, sentir l'odeur de ton corps. Ambre et vanille. L'effort d'amour ajoute le parfum suave et musqué de ta sueur. J'aime me frotter nu contre ton corps nu que l'amour rend moite et velouté. J'aime ces instants de repos après le combat où tu t'abandonnes contre mon épaule ta main tenant ma main. J'aime ton sexe dardé sur ton ventre musclé, tes abdos, le creux de tes reins où mes mains se posent, tes fesses...
Dors mon amour, repose sur ma poitrine assouvie. laisse-moi te regarder dormir. Tes yeux clos, ton souffle qui se fait plus doux, ton haleine chaude. J'aime passer mes mains dans tes cheveux, suivre du doigt la ligne de tes traits, ton nez, tes lèvres, ton cou. Poser mes lèvres sur ta peau, sur ton ventre, sur ton sexe. Sentir tes muscles, le grain de ta peau, le fin duvet de ta poitrine... Dors, mon amour, dors dans mes bras...
07 avril 2012
24 mars 2012
20 mars 2012
18 mars 2012
Pensées

08 mars 2012
05 mars 2012
A thing of beauty...
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04 mars 2012
Someone like you
Un bonheur pour les yeux (le héros surtout qu'on a envie de consoler), mais aussi la fille, avec son sourire à faire fondre les plus endurcis. Le blond, pas mal non plus, mais moins de présence. Belle petite vidéo comme j'aimerai en réaliser...
Très pudique, très simple. Cela aurait pu être un couple à trois, heureux et joyeux. Belle musique aussi pour terminer notre week-end dans le New Jersey...
Après une journée de vent, je sais que tu m'attends...
Après une journée de vent,
dans une paix infinie,
le soir se réconcilie
comme un docile amant.
Tout devient calme, clarté...
Mais à l'horizon s'étage,
éclairé et doré,
un beau bas-relief de nuages.
Rainer Maria Rilke
dans une paix infinie,
le soir se réconcilie
comme un docile amant.
Tout devient calme, clarté...
Mais à l'horizon s'étage,
éclairé et doré,
un beau bas-relief de nuages.
Rainer Maria Rilke
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03 mars 2012
Abtinoüs le bithynien

Marguerite Yourcenar
Mémoires d'Hadrien
24 février 2012
Love songs : les Parapluies de Cherbourg (1964)
Hicham ressemblait un peu à cet acteur. Il était bien plus beau et ses cheveux bruns étaient courts mais bouclés.
23 février 2012
22 février 2012
Quand Hicham frappa à la porte
Son regard vert m'avait transpercé. Il était mont dans l'ascenseur en même temps que moi mais je n'avais pas vraiment attention à lui. Un jeune mec brun aux cheveux courts qui sentait bon le tabac blond et le benjoin... je pensais à mon rendez-vous, à ce que je ferai à l'heure de la pause... Quand je levais les yeux, il me regardait. Je vis un visage d'une incroyable beauté, la peau mate et lisse avec la trace d'une jeune barbe rendant viril ce visage enfantin. Il avait les yeux d'un vert incroyable. de longs cils battaient. Quand il me sourit, ses jolies lèvres charnues montrèrent de belles dents blanches parfaites. C'est ainsi que je fis la connaissance du bel Hicham. J'étais seul pendant une semaine. A l'époque, nouvellement installé à New York, je vivais dans une colocation un peu farfelue, avec un danseur de claquette accessoirement étudiant en littérature, une jeune commercial vendeur de motos et un couple de filles éducatrices. Ils étaient tous absents. J'avais quelques rendez-vous, deux ou trois coups de téléphone à donner et j'étais libre. Hicham venait pour un entretien de stage chez l'avocat de l'étage au-dessus. Je l'invitais à me rejoindre après. Nous avons longtemps parlé. De la France, du Maroc d'où venait sa mère, de sa vie à New York, du 11 septembre. Il était vraiment très beau.
Notre première étreinte fut brève. C'était dans le couloir qui menait à l'appartement. Nous avions terriblement envie l'un de l'autre. Nous étions collés buste contre buste en train de nous embrasser quand deux gamins déboulèrent dans l'escalier. quelques minutes plus tard nous étions bons pour l'attentat à la pudeur. Nous sommes vite rentrés dans l'appartement et ce fut un moment incroyablement magique. Une apothéose de plaisir. Il passa la nuit avec moi et la journée du samedi qui suivit. Nous nous sommes vus pendant plsueirus semaines. Chaque fois le plaisir était aussi intense. Il avait un corps magnifique. Solide, musclé mais très mince, très fin. Il baisait bien, trouvant instinctivement le geste, l'attitude, la position qui nous menaient tous les deux à l'extase. J'ai eu de nombreux amants, mais Hicham reste comme un de mes meilleurs souvenirs. Il était très félin, très souple. Sa sensualité se lisait sur son visage d'ange. j'aimais embrasser ses paupières et caresser son visage. Quand au matin, il venait se lover contre moi, blottissant sa tête dans le creux de mon épaule, j'aimais le contact de barbe naissante. L'odeur de son corps me rendait fou, comme la douceur, le velouté de sa peau mate. C'était un amant naturel qui savait tout d'avance. Il n'avait pas dix neuf ans. Puis il a quitté New York pour un job à San Francisco. Nous nous sommes écrit quelques mois. Il est repassé un jour. Nous avons fait l'amour dans les toilettes du restaurant où nous avions déjeuner. Puis il a disparu de ma vie. Hicham, un de mes plus jolis souvenirs...
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