The first time ever I saw your face
I thought the sun rose in your eyes
and the moon and the stars were the gifts you gave
to the dark and endless skies, my love
to the dark and empty skies.
the first time ever I kissed your mouth
I felt the earth move in my hands
like the trembling heart of a captive bird
that was there at my command, my love
that was there at my command
the first time ever I lay with you
and felt your heart so close to mine
and I knew our joy would fill the world
and would last till the end of time, my love
it would last till the end of time
the first time ever I saw your face
your face, your face.
Ces paroles de Ewan Mc Coll, composées en 1957 pour sa femme Peggy Seer et immortalisée par la chanteuse Roberta Fleeks, ont été merveilleusement reprises par George Michaël, sont ce que j'ai trouvé de plus beau et de plus proche de ce que je ressens quand je pense à toi. Le premier regard, sur le quai de la gare, un dimanche matin du début de l'été. Ton sourire, ta tête légèrement penchée sur le côté. Tu te demandais si l'homme qui avançait vers toi était bien celui que tu attendais. Tu voulais que ce soit lui? Je te vis de loin et je voulais tellement que ce soit toi... Cette musique résonnait dans ma tête comme ce soir. Ton absence pendant trois jours m'a montré combien j'avais besoin de toi, combien j'étais bien auprès de toi. En attendant ton retour, j'ai tourné en rond, entreprenant de ranger l'appartement, de faire la cuisine, d'écrire... Brinkley et moi sommes allés jusqu'à Brooklyn à pied. J'ai dévalisé Zabar's. Je me sentais engourdi, perdu, vidé de toute ma substance, comptant les heures avant ton retour... Et ce soir, le dernier soir sans toi, j'ai regardé le beau film de Leesong Hee-Il, No regret. La chanson de George Michaël m'est revenue devant les belles images de ce magnifique film d'amour coréen. J'ai compris combien je t'aime et combien je dois te remercier pour tout ce que tu m'apportes depuis cette toute première fois ou j'ai vu ton visage...