Le joaillier devient philosophe
25 novembre 2006
19 novembre 2006
Le sommeil du juste
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18 novembre 2006
18 octobre 2006
16 octobre 2006
Bon, ben me revoilà !
Je sais ce n'est pas sympa. Des mois de silence. Mais c'est que de péripéties en péripéties, j'ai été tellement occupé que je n'ai pas trouvé le temps de me poser devant mon clavier pour reprendre ce blog. J'ai changé de job, j'ai beaucoup bougé depuis juin. Le mariage d'un copain en Catalogne - j'étais témoin -, les vendanges en famille en France pour finir et entre les deux les vacances. Ici rien n'a vraiment changé. Notre colocataire s'est définitivement installé à Vancouver. Il revient de temps en temps car son copain bosse toujours à New York. J'ai fait la connaissance d’un groupe de français vraiment sympas qui sont arrivé en juillet. Mon p'tit mignon est de plus en plus mignon et tout va bien entre nous. Il est rentré à l'université pour de bon. On se voit surtout en fin de semaine. Mon nouveau job est génial. Plus près, mieux payé, avec des gens plus agréables et j'ai un vrai pouvoir de décision. Il fait beau. Les dimanches sont agréables. Brinkley le chien vieillit. Il a été malade, mais il va super bien maintenant (et le chat fait la gueule quand je pars trop longtemps en promenade avec lui).
Voilà, rien de fascinant. Je reprends mes activités blogueuses donc. A vos commentaires les mecs ! Et quelques belles photos pour me faire pardonner.
Voilà, rien de fascinant. Je reprends mes activités blogueuses donc. A vos commentaires les mecs ! Et quelques belles photos pour me faire pardonner.
I love New York
C'est dans quel film que Tom Hanks parle de l'automne à New York ? The fall... Période géniale. Il fait bon encore mais l'air est plus frais. Tout recommence mais l'esprit des vacances est encore là. Il y a tout ce trafic, tout ce bruit mais les gens sont cool. Oui, I LOVE NEW YORK !
05 septembre 2006
Le cube d'Astor place, icône de la vie new yorkaise
© Brian Dubé |
C'est un lieu parfait pour fixer un rendez-vous dans Manhattan. Cet énorme cube réalisé en 1967 par Tony Ronsenthal décore Astor Place, non loin de la sortie du métro. Son nom officiel, "Alamo" n'est pas souvent employé. Ici on parle plutôt du cube. Situé au carrefour de la 4th Avenue, de 8th Street, de St Marks Place, et de Lafayette Street, Tout près du building de la Cooper Union (le bâtiment au fond). Tout autour, c'est toujours très animé. Lieu très fréquenté par les zonards en tout genre, les punks, mais aussi les étudiants et la place est le paradis des skateurs et de tous ceux qui aiment à les regarder. Hadrien, votre serviteur, s'y promène souvent, vu que les bureaux de la compagnie de Private banking qu'il honore de sa présence intellectuelle et physique ne sont pas très loin de là. L'an dernier, surprise, le cube avait disparu, laissant la rumeur s'installer : on l'avait définitivement enlevé... Mais non, en novembre, il est revenu, tout fringant, tout propre.
18 juillet 2006
25 juin 2006
Hi, New York City !
J'ai voyagé plusieurs mois et le petit français que je suis, chauvin, limité et timoré le clame tout haut, I LOVE NY ! j'ai été heureux à Londres, épanoui à Rome, passionné à Copenhague, intrigué à Saint-Petersbourg comme à Moscou, fasciné à Istanbul et étonné à Tokyo. Rio m'a plu mais pas Sao-Paulo. J’ai aimé Lisbonne, préféré San Sébastien à Barcelone et Bordeaux, ma ville embellit chaque jour. Venise me berce et Capri m'enivre. Dans les deux, j’ai beaucoup aimé et été aimé dans ma première jeunesse. Mais New-York me plait et c'est là que je vis depuis plusieurs années. C'est là que j'ai trouvé l'amour et la sérénité. So, vive NYC !
Japanese souvenirs
Au Japon j'ai rencontré l'ancienne secrétaire de Doris Day qui m'a raconté des tas de trucs géniaux. J'ai eu des détails sur la vie new-yorkaise des années 50 et 60. génial. Bon mais je n'ai pas fait que ça. J'étais invité par une université et surtout par l'éditeur qui publie mon livre en japonais. Et puis, double casquette, j'ai visité les gros négociants qui commercialisent notre vin au Japon et dans toute l'Asie, ils m'ont fait goûté du vin chinois. Hallucinant. J'ai aussi goûté au corps des jeunes prostitués japonais. je veux dire ces étudiants qui couchent pour payer leurs études mais ne sont pas toujours dans la comédie. J'ai eu un mec très chaud, très beau, très gentil qui faisait des études de sciences et qui baisait comme un dieu. Il avait à peine 20 ans je crois. Un corps divin et un cerveau. pas que des couilles. Pardonnez-moi, mais ça change des gays américains ou parisiens !
Ces derniers mois
Il y a eu ce séjour au Japon. Je logeais d'abord à l'hôtel puis chez mon ami Hiro qui m'a fait connaître son pays et m'a aidé à comprendre bien des trucs mystérieux pour un occidental. Et maintenant je sais faire de vrais sushis et surtout de sublimes rice bowls (allez si vous êtes sages je vous donnerai des recettes !)
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20 juin 2006
F.A.Q.
Bon on me pose des tas de questions. Je suis qui ? Français ? américain ? journaliste ? Écrivain ? Banquier ? Pédé ? bi ? Age ? Physique. Hé hé, laissons donc le doute planer.
Et puis est-ce important après tout ? La seule règle que je me suis imposé : je ne me montre pas, je ne parle pas de ma famille, seulement de mes amis du moins ceux que personne en Europe ne connait encore, et ceux dont je puis parler en français sans que mes amis américains comprennent de qui je parle.
Ce blog écrit depuis NYC a été commencé il y a plus d'un an dans le Médoc, sur un coup de tête, il faisait beau, je m'ennuyais un peu chez mes parents. Je voulais parler de ma vie entre deux continents et faire une sorte de coming-out virtuel. En France on me croit tellement passionné par mon job que je n'en ai pas le temps de convoler en juste noces, comme mes sœurs et mon frère récemment. Lui c'est normal, il s'occupera un jour de la propriété, il lui fallait une épouse et des enfants. Mes sœurettes sont tellement jolies qu'il fallait les caser pour éviter qu'elles fassent le malheur de tous les beaux gars du bordelais et de Paris. Jolis mariages. Je suis à ce jour le seul célibataire qui reste dans la famille.
Comme je ne crois pas à la nécessité du mariage homo et que je sais bien qu'avec les premiers cheveux blancs et le temps, il n'existe plus de bonheur paisible pour un mec qui aime les garçons et si possible les garçons virils, bien foutus dans leur corps comme dans leur tête (bien faite) et plus jeunes que lui, je m’interroge... Disons que ce jour-là, si je réalise que je n’ai plus aucun attrait pour plaire à ceux qui me plaisent, le choix sera simple : soit je reste vieux gars avec mes souvenirs (heureux) au risque de les ressasser comme tous les vieillards en m’apitoyant plus ou moins sur mon sort, soit je fonderai une famille et ferai plein de petits bébés, mais je les ferai moi-même puisque la nature, ce me semble, nous a doté de ce qu’il faut pour donner la vie ! Contrairement à beaucoup de gays que je connais, je n’ai aucune répulsion pour le sexe féminin et mes premières attirances, certes ataviques et inscrites dans mes gènes, me portaient vers les filles. Je crois n’avoir aucunement besoin de recourir un jour à l’adoption ou à toutes ces aberrations de mère porteuse et de gestation en bocal… Si les gays débandent à l’idée d’un vagin, moi qui n’ai jamais un fanatique de la pénétration qui ne me semble pas une fin en soi dans l’acte sexuel quel que soit le sexe de l’autre, je ne vois aucune objection à ce désir d’enfant réellement pro-créé avec sa future mère.
Mais tout cela est devenu politiquement incorrect pour le monde LGBT et je ne sais quoi d’autre. David et moi en avons souvent discuté. Je suis heureux qu’il partage mon point de vue mais tout cela reste très intime et ne regarde que nous, n’est-ce pas ? Et puis nous avons le temps. Wait and see donc !
15 mars 2006
Il est toujours aussi beau
Un clin d'œil de NYC pour mon retour, mon voisin et
les chiens... Je ne sais pas vous, mais moi, depuis que j'ai des yeux pour
voir, et que mon regard est relié à ma conscience et à mes cellules nerveuses,
la matière grise qui me permet de penser et de méditer, bref, depuis longtemps,
je suis sensible à tout ce qui est beau autour de moi et la laideur n’imprime
jamais ma rétine. Question de chance (et de favoritisme c'est vrai, car si
j'étais né quelque part dans un bidonville puant d'Amérique centrale, d'Asie ou
d'Afrique, je ne réagirai peut-être pas de la même manière).
Je remarque donc dans la rue, à Central Park ou
dans ce merveilleux petit jardin tranquille des bords de l'Hudson, mais partout
ailleurs aussi, la beauté des filles et des garçons. Celle des garçons me
touche bien plus souvent certes que celle des hommes et des femmes et les
contempler me fait vibrer comme s'il s'agissait d'une première fois. Non pas
que je veuille à chaque fois leur sauter dessus et consommer cette beauté
virile et tendre. C'est d'autre chose dont il s'agit. La conscience de faire encore
partie, avec eux, d'un univers privilégié, celui de la jeunesse. Et comme la
jeunesse est belle, je me sens beau à leur contact.
L'empereur Hadrien dans ses nombreux périples a
constamment mêlé la soif de la beauté aux contingences plus triviales de la
raison d'état et de la gouvernance. C'est ainsi que son chemin croisa celui du
jeune Antinoüs, et que le jeune et bel éphèbe bythinien devint pour l'empereur
tout-puissant, l’unique raison de vivre et de continuer sur le chemin de la
vie, la source de son inspiration d'homme de pouvoir, sa muse, sa vie, sa joie.
Antinoüs peupla les jours et les nuits d'Hadrien avant que d'acquérir, par la
volonté de son amant, l'immortalité. L'ensemble du monde romain célébra et
honora Antinoüs, unique individu issu de l'anonymat des humains de ce temps, dont
les traits réels nous sont connus plus de deux mille ans après sa
disparition...
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06 mars 2006
Three men on 5th Avenue
La scène est authentique et cela m'a fait rire. On eut dit un extrait de film d'anticipation ou bien un de ces films des années 50-0, un peu expérimental, à la Orson Welles ou même Cocteau, très esthétique. La rue la plus passante et animée du monde était presque silencieuse. Vide. cela n'a pas duré plus d'une ou deux minutes. Comme un miracle. et c'est en noir et blanc que j'en garde le souvenir (peut-être à cause du cinéma des années 50-60). La photographie géante d'un garçon torse-nu et en sous-vêtement qui ornait l'échafaudage d'un immeuble, et deux vieilles femmes qui passaient sans regarder, traînant de gros sacs derrière elle, et une petite fille en sens inverse qui couraient pour rejoindre sa mère ou sa nounou. Une lumière très particulière, comme l'été après une pluie d'orage. Et l'absence de voitures le temps de cet instantané qui me sauta aux yeux. J'aurai aimé avoir un appareil photo avec moi. Aurais-je pu traduire la poésie de ce tableau qui s'offrit à ma contemplation ? Quelle surprise de découvrir quelques temps après ce cliché qui ressemble un peu au souvenir de la vision que j'avais eu, au même endroit...
Zabar's
Mon supermarché préféré. On y trouve les meilleurs
fromages italiens de tout New York, des huiles d'olive délicieuses, des pains
de mie à vous faire saliver dès que le grille-pain les avale. Les gens sont
super. J'y ai trouvé tout ce qu'il me fallait pour mes sushis mais aussi
l'année dernière pour faire cette terrine de pâté de volaille aux herbes. Vive
Zabar's !
C'est chez Zabar's que j'ai vu David pour la
première fois. Il était avec son frère. Benedict qui commençait le lycée. Il
n'avait pas encore cette assurance que le sport tel qu'on le pratique ici
apporte aux adolescents. C'est lui tout d'abord que j'avais remarqué.
Ce visage très fin plein de taches de rousseur,
puis (devant le rayon fromages), j'ai vu son frère, dégingandé, le sourcil
froncé qui expliquait quelque chose à ce jeune homme si beau. Très beau aussi,
de loin je ne distinguais pas vraiment son âge. Jeune homme ou homme jeune ? Le
sourire qu'il me fit quand, m'apercevant, il se rendit compte que j'observais
la scène : Benedict voulait un produit et David avait décidé d'en acheter un
autre. Le ton montait mais tout restait dans une nuance très britannique. J'ai
pensé soudain aux jeunes aristocrates rencontrés autrefois lors d'un séjour
dans une école anglaise. Nous nous sommes croisés cette semaine-là trois fois.
Plus que rare à New York. Mais il n'existe pas de hasard, ni à New York, ni
ailleurs !
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