26 juin 2008
22 juin 2008
Animula vagula blandula... | 22 juin 2008
La nuit tombée. La ville n'est plus qu'ombres et lumières. Les immeubles éclairés, les faisceaux jaunes, rouges et blancs qui se déplacent en bas dans les rues. Un grondement lointain qui nous parvient assourdi par les fenêtres de l'appartement. Billie Holiday chante dans le salon. Près de la cheminée, Brinkley dort sur son gros coussin. David vient de sortir de la douche. Il est nu, la taille entourée d'une grande serviette blanche. J'aime le trait un peu épais qui se détache droit, attirant, une bosse suggestive sous le tissu éponge... Ses cheveux encore mouillés lui donnent un air de pâtre de l'ancienne mythologie. La vraie. Qu'il est beau. Sa peau est hâlée, veloutée, terriblement lisse, imberbe. Ses muscles saillants, ses larges épaules pleines de tâches de rousseur attendent mes lèvres. Nous allons dormir ensemble cette nuit, pour la première fois depuis trois semaines. J'étais sans cesse en déplacement et maintenant qu'il travaille sur sa thèse, il ne peut me suivre comme nous le faisions avant. Nous nous connaissons depuis quatre ans maintenant. Quatre années merveilleuses.
Pourtant je me suis toujours refusé à le considérer comme mon conjoint. Je suis peut-être vieux-jeu, voire hypocrite aux yeux de certains, mais je ne puis me faire à l'idée que deux garçons puissent vivre ensemble et être considérés par les autres comme un couple rangé, monsieur et madame avec le chien comme substitut de gamin... David est moi sommes amants, nous sommes liés comme Achille et Patrocle, Alexandre et Ephestion. Mais nous sommes deux hommes, deux mâles qui avons en commun mille choses, à commencer par notre plaisir, le désir du corps de l'autre, mais ce n'est pas mon homme, mon mari (encore moins "ma femme" comme disent certains homos par provocation), c'est mon ami, mon amant aussi. Point. J'ai hâte de me déshabiller, de me glisser dans notre lit et de sentir son corps contre le mien. Notre plaisir échangé, partagé, nous nous endormirons, nus, l'un contre l'autre.
Pourtant je me suis toujours refusé à le considérer comme mon conjoint. Je suis peut-être vieux-jeu, voire hypocrite aux yeux de certains, mais je ne puis me faire à l'idée que deux garçons puissent vivre ensemble et être considérés par les autres comme un couple rangé, monsieur et madame avec le chien comme substitut de gamin... David est moi sommes amants, nous sommes liés comme Achille et Patrocle, Alexandre et Ephestion. Mais nous sommes deux hommes, deux mâles qui avons en commun mille choses, à commencer par notre plaisir, le désir du corps de l'autre, mais ce n'est pas mon homme, mon mari (encore moins "ma femme" comme disent certains homos par provocation), c'est mon ami, mon amant aussi. Point. J'ai hâte de me déshabiller, de me glisser dans notre lit et de sentir son corps contre le mien. Notre plaisir échangé, partagé, nous nous endormirons, nus, l'un contre l'autre.
Billie Holiday chante dans le salon. Il pleut dehors. Le chien rêve en gémissant sur son gros coussin, au pied de la cheminée. David vient de me tendre la main. Sa serviette posée sur une épaule, il ressemble à une statue de Phidias... Je vais me coucher.
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08 mars 2008
10 janvier 2008
16 mars 2007
Mystery Date
Le fameux jeu de Milton Bradley, "Mystery Date" est né au début des années 60. Des générations de filles l'ont reu en cadeau et bien des garçons ont joué avec aux États Unis. Cela a donné de nombreuses parodies et des scènes de film très drôles. Rien que la publicité originale est un monument.
15 janvier 2007
Bien commencer l'année
C'est le temps des résolutions, non ? Moi j'ai décidé de faire un peu plus de sport, de me rendre à la banque à pied, de prendre mon vélo le week end, de remonter à cheval quand nous allons à la campagne et de mettre moins de sucre dans mon tea !
Bon et puis je vais écrire plus souvent aux membres de ma famille. Certains vieillissent et je veux maintenir avec eux des liens vivants le plus longtemps possible. Une de mes tantes, norvégienne, a presque 90 ans. Fragile, elle est souvent malade mais ses fils veillent sur elle. Difficile, l'un vit en Égypte, l'autre en Autriche et le troisième est enseignant ici, à New York. C'est elle qui m'a appris à me déterminer, à maintenir comme la devise de sa famille qui curieusement est la même que celle de la reine de Hollande, "je maintiendrai". Grâce à elle j'ai compris que vivre et aimer un garçon n'était pas une tare mais que je devais accepter l'idée de ne pas pouvoir fonder de famille si je ne me mariais pas avec une fille. Voilà d'où vient ma foi dans la "normalité" en tout cas pou ce qui est du couple hétérosexuel et des enfants.
Bisexuel, je récuse avec conviction l'homoparentalité et le mariage homo. Cela ne me fait pas que des amis ici et à San Francisco ! Mais bon, j'assume. J'aime les garçons, j'ai plus de plaisir aujourd'hui à coucher avec quelqu'un du même sexe, si possible du même âge ou plus jeune mais peut-être un jour, aurai-je envie, comme du temps de mon adolescence du corps d'une femme et que je sentirai l'appel de la paternité... Cela ne veut pas dire que je participe de l'homophobie. Il faut accepter l'idée, sans culpabilité ni complexe, que nos choix sexuels ne sont pas "la" norme, mais une voie différente qui, si elle doit être acceptée, tolérée et respectée, n'en restera jamais qu'une norme différente de ce qui est vécu par la majorité des êtres humains. Pourtant depuis le temps, je suis intimement persuadé que cette attirance pour les autres nous-mêmes est en sommeil en chacun de nous. J'ai rarement rencontré un garçon qui ne tressaille pas au fond de lui devant un magnifique corps viril et, s'il se refuse de l'admettre, le trouble en lui est délicieusement excitant. L'éducation, le regard des autres, la peur aussi, tout contribue à ce qu'il se mente. Les plus sensibles, les plus honnêtes et souvent les plus purs, se laissent un jour aller et certains changent alors de route. d'autres reprennent le chemin commun et conservent au fond de leur cœur, dans les tréfonds de leur mémoire et sur leur peau, la douce trace d'un amour étrange dont ils n'auraient jamais soupçonné la force et la beauté. Peu de femmes après seront capables de leur faire oublier cette extase d'un instant, avec un autre soi-même...
30 décembre 2006
Ted
Rigolade avec Ted et David avant de partir, au Midnight Express Diner, à l'angle de la 89e et de la 2e rue, tout près de la maison. un lieu que Brinkley rêve de connaître tellement il prend du temps à humer les poubelles et les alentours quand nous le promenons par ici ! Une partie de fou-rire comme on n'en avait pas eu depuis longtemps. cela a démarré avec une pauvre fille, plus que grosse qui n'arrivait pas à sortir du restaurant avec ses sacs et qui s'énervait, rugissant de colère. le serveur tout fluet qui a voulu l'aider a glissé et s'est rattrapé de justesse pour ne pas écraser l'assiette d'un type complètement abasourdi devant le spectacle de la donzelle énorme. Je ne sais plus ce que Ted ou David ont pu dire, mais nous avons failli nous étouffer ! J'aime bien ce diner, snack chic proposant des plats typiques d'ici et super bons.
James Brown à l'Appolo pour la dernière fois
James Brown est mort. Il y avait le 28 décembre, à l'Appolo Theatre une méga cérémonie pour lui rendre hommage. En voici quelques clichés. C'est ça New York aussi, l'émotion débordante dans la joie comme dans le chagrin et une grande communion entre les gens.Dans le plus grand désordre des stars et des anonymes sont venus rendre hommage au musicien. Arrivé sur un catafalque blanc tiré par un cheval, la dépouille de James Brown a été exposée sur la scène du théâtre pour que le public puisse se recueillir et défiler devant... Je n'y étais pas mais je dois dire que je le préfère vivant que mort. C'est fou cette manie d'exposer les cadavres !
A thing of beauty
L'Europe c'est bien, mais New York c'est mieux. C'est même presque plus européen. On n'y garde du vieux continent que la quintessence. Bien sur, il y a l'état d'esprit ricain : le fric, le stress, la frime. Mais bien moins qu'en Californie ou en Floride. Ici on réfléchit. Non, plutôt on pense. C'est la patrie de Woody Allen et de Frank O'Hara. Les femmes sont aussi jolies et élégantes qu'à Paris, le pain et les croissants aussi bons, le café bien meilleur et on peut dans la même journée voyager à travers toute la vieille Europe : les juifs venus de Lodz, de Cracovie ou de Saint Petersbourg servent de bonnes choses à manger et les beaux garçons bruns aux papillotes sont avant tout des garçons de chair et de désir. Envie d'Italie ? pas de problème, taxi ou métro, vous voilà dans un restaurant comme en Sardaigne ou à Naples... L'Angleterre est là aussi, et l'Espagne, et la cuisine lyonnaise et les vins de Bordeaux (ouais, c'est nous les meilleurs)... Bon, je suis en France pour le moment et vous l'avez compris, New York me manque !
20 décembre 2006
Soirée chez Joe's pub le 25 janvier.
Ethel Lab Series avec la ravissante et géniale Jill Sobule, vous savez la fille de "I kiss a girl". à partir du 25, sur Lafayette Street. A ne pas manquer. J'ai réussi à mettre une vidéo de la chanteuse, suis assez satisfait. Je fais des progrès chaque jour, yaouh ! : cette année j'ai fait la plupart des cadeaux que je vais ramener en France pour les fêtes en me servant de mon e-card : le catalogue du Moma, Amazon and co., etc, c'est génial : pas besoin de bouger de mon fauteuil et tout est payé instantanément et livré sous 48 heures !
Joes' pub sur Lafayette St. st un lieu que j'aime beaucoup et en plus, pendant les concerts, Happy hours avec la bière à 4$ !
18 décembre 2006
The Big Apple Circus
Vous connaissez le cirque de New York ? J'y vais mercredi. je vous ferai un special post pour vous en parler. C'est un lieu génial. Il y en a tellement à NYC de ces lieux méconnus des touristes. Comme par exemple, le musée tibétain de Jacques Marchais (rien à voir avec le coco français), ce cirque, et plein d'autres lieux géniaux. Je vous en reparlerai si j'en ai le courage avant mes vacances en Europe !
Philosophie
Un jour viendra où mon âge m'éloignera de la satisfaction immédiate d'un corps jeune et vif comme le mien, qui se donne dans la joie et une sorte de communion immédiate. Une immersion totale dans le plaisir reçu et offert. La douceur d'une peau lisse et ferme à la fois, ces corps sans poils superflus, qui gardent encore la soyeuse suavité de l'enfance.
Ce matin en me promenant dans Manhattan. J'ai croisé un garçon de dix-sept ou dix-huit ans qui livrait des colis. Assez grand, élancé, vêtu d'un jean et d'une doudoune vert pomme, il avait l'air heureux, tranquille. Avec ce regard qu'on croise peu souvent par ici des gens qui savent que ce qu’ils font est important mais que ce qu'ils sont l'est davantage. Un regard vert comme l'eau d'une rivière. Des cheveux courts. Une coupe en brosse enfantine. Il me regarda trente secondes en sortant les paquets de son coffre, le casque à la main. Son sourire immédiat, sans calcul m'a fait chavirer.
Je suis passé sans me retourner, après avoir répondu à son sourire d'un geste de la main... Rempli de toutes les idées possibles de ce qui aurait pu se passer si par hasard..., je suis retourné à mon bureau. Perturbé. Non pas par ce jeune dieu qui se mettait sur la route d'Hadrien. Non, plutôt par l'idée qui me turlupine depuis longtemps : qu'est ce qui fait que certains corps nous attirent subitement sans même que nous ayons la moindre sensation d'un désir inassouvi ? Comment expliquer que deux êtres se reconnaissent sexuellement et savent instantanément que le garçon qui est en face a le même désir et que soudain leurs corps doivent se toucher, se mêler, se pénétrer ? D’où vient cette impérieuse nécessité ?
C'est ce qui est perturbant dans la relation avec les garçons. N'y a-t-il jamais que du simple désir physique ? « Tirons un coup et salut, on se barre chacun de son côté » ? C'est tellement souvent que cela se passe ainsi... Mais moi je me dis que le désir de l'acte est aussi le désir d'amour. Je n'ai pas eu beaucoup de partenaires. Je suis un gars fidèle. En Europe, il m'arrivait de sortir avec une fille (vivre avec elle, même) et de mener parfois en parallèle, une aventure avec un garçon. Cela pouvait durer des mois. Les rencontres kleenex, je n'ai jamais aimé. Elles m’ont presque toujours laissé un goût amer dans la bouche et baiser sans aimer m’a toujours brisé le cœur et coupé mes moyens. Accélérer les choses pour en finir, comme on serre les dents avant la piqure ou on se crispe le temps que la roulette du dentiste nous charcute la bouche.
Je préférais la veuve poignet aux dragues sordides, ces extases éphémères et les rencontres de passage, dans le Marais ou dans les futaies bordelaises. Berk ! Bien sûr j’aime que le corps désiré soit joli et appétissant, mais aussi qu’il ait une tête qui pense, une bouche qui ne fasse pas que sucer, qui sache sourire et dire des trucs bien... Un garçon ce n'est pas un cul à enfoncer et une bite à faire juter. C'est un autre soi-même à découvrir, à aimer, à cajoler, à écouter. Quelqu'un qui nous complète. L'alter ego, le supplément d'âme. Celui avec qui le lien se fait parce que la fusion qui s'opère était écrite, formule mathématique parfaite. Harmonie. Tous, nous en avons l'intuition quand, après une nuit d'amour, au réveil, la présence du garçon qui dort à nos côtés ne nous dérange pas mais rend évidente cette harmonie, l'unité retrouvée...
Ce matin en me promenant dans Manhattan. J'ai croisé un garçon de dix-sept ou dix-huit ans qui livrait des colis. Assez grand, élancé, vêtu d'un jean et d'une doudoune vert pomme, il avait l'air heureux, tranquille. Avec ce regard qu'on croise peu souvent par ici des gens qui savent que ce qu’ils font est important mais que ce qu'ils sont l'est davantage. Un regard vert comme l'eau d'une rivière. Des cheveux courts. Une coupe en brosse enfantine. Il me regarda trente secondes en sortant les paquets de son coffre, le casque à la main. Son sourire immédiat, sans calcul m'a fait chavirer.
Je suis passé sans me retourner, après avoir répondu à son sourire d'un geste de la main... Rempli de toutes les idées possibles de ce qui aurait pu se passer si par hasard..., je suis retourné à mon bureau. Perturbé. Non pas par ce jeune dieu qui se mettait sur la route d'Hadrien. Non, plutôt par l'idée qui me turlupine depuis longtemps : qu'est ce qui fait que certains corps nous attirent subitement sans même que nous ayons la moindre sensation d'un désir inassouvi ? Comment expliquer que deux êtres se reconnaissent sexuellement et savent instantanément que le garçon qui est en face a le même désir et que soudain leurs corps doivent se toucher, se mêler, se pénétrer ? D’où vient cette impérieuse nécessité ?
C'est ce qui est perturbant dans la relation avec les garçons. N'y a-t-il jamais que du simple désir physique ? « Tirons un coup et salut, on se barre chacun de son côté » ? C'est tellement souvent que cela se passe ainsi... Mais moi je me dis que le désir de l'acte est aussi le désir d'amour. Je n'ai pas eu beaucoup de partenaires. Je suis un gars fidèle. En Europe, il m'arrivait de sortir avec une fille (vivre avec elle, même) et de mener parfois en parallèle, une aventure avec un garçon. Cela pouvait durer des mois. Les rencontres kleenex, je n'ai jamais aimé. Elles m’ont presque toujours laissé un goût amer dans la bouche et baiser sans aimer m’a toujours brisé le cœur et coupé mes moyens. Accélérer les choses pour en finir, comme on serre les dents avant la piqure ou on se crispe le temps que la roulette du dentiste nous charcute la bouche.
Je préférais la veuve poignet aux dragues sordides, ces extases éphémères et les rencontres de passage, dans le Marais ou dans les futaies bordelaises. Berk ! Bien sûr j’aime que le corps désiré soit joli et appétissant, mais aussi qu’il ait une tête qui pense, une bouche qui ne fasse pas que sucer, qui sache sourire et dire des trucs bien... Un garçon ce n'est pas un cul à enfoncer et une bite à faire juter. C'est un autre soi-même à découvrir, à aimer, à cajoler, à écouter. Quelqu'un qui nous complète. L'alter ego, le supplément d'âme. Celui avec qui le lien se fait parce que la fusion qui s'opère était écrite, formule mathématique parfaite. Harmonie. Tous, nous en avons l'intuition quand, après une nuit d'amour, au réveil, la présence du garçon qui dort à nos côtés ne nous dérange pas mais rend évidente cette harmonie, l'unité retrouvée...
C'est ce qui est perturbant dans la relation avec les garçons. N'y a t il que du simple désir physique ? Tirons un coup et barrons nous chacun de son côté ? C'est tellement souvent que cela se passe ainsi... Mais moi je me dis que le désir de l'acte est aussi le désir d'amour. Je n'ai pas beaucoup de partenaires. je suis un gars fidèle. En Europe, il m'arrivait de sortir avec une fille ( vivre avec elle même) et de mener parfois en parallèle, une aventure avec un garçon. Cela pouvait durer des mois. les rencontres kleenex je n'ai jamais aimé. Je préférais la veuve poignet aux dragues sordides de passage dans le Marais ou dans les futaies bordelaises. Berk ! J'aime que le joli corps désiré ait une tête qui pense, une bouche qui sourit et sache dire des trucs bien et qui ne fait pas que sucer. Un garçon ce n'est pas un cul à enfoncer et une bite à faire juter. C'est un autre soi-même à découvrir, à aimer, à cajoler, à écouter. Quelqu'un qui nous complète. L'alter ego, le supplément d'âme. Celui avec qui le lien se fait parce que la fusion qui s'opère était écrite, formule mathématique parfaite. Harmonie. Tous, nous en avons l'intuition quand, après une nuit d'amour, au réveil, la présence du garçon qui dort à nos côtés ne nous dérange pas mais rend évidente cette harmonie, l'unité retrouvée...
17 décembre 2006
Par un dimanche de décembre
La journée est passée tranquille. David et moi sommes allés promener le chien. Nous avons fait des paquets pour le sapin de Noël et des crêpes (envie soudaine de crêpes françaises pour changer des pancakes et autres crumpets maison !). Musique, lecture, bain, promenade, thé, télévision... Calme journée qui se termine hélas. je hais les dimanches soir depuis ma plus tendre enfance. Heureusement demain et mardi : I DO NOT WORK !
N'importe quelle musique avec toi...
Bon je sais, vous venez de plus en plus nombreux consulter mon site mais, snif, c'est surtout pour les photos ; pas pour mon imposante littérature. C'est vrai que je n'ai guère le temps d'écrire. Mon boulot me prend trop de temps, même en voulant résister à l'état d'esprit global qui règne ici : speed, stress & money. L'argent, ça va je ne me plains pas, le stress, ces abrutis finiraient bien par me l'inoculer rien que de les croiser dans l'ascenseur ou au Starbuck's du coin. Speed, je le suis parfois surtout quand je perd mon agenda (un serveur de chez Katz's sur Amsterdam Avenue m'avait tellement tapé dans l'œil l'autre jour, que j'en ai oublié mes affaires sur la banquette à côté de moi). Bon à propos, si vous passez par là, pensez à aller chez Katz's c'est super. Bon c'est New York, rien à voir avec les petits restaurants du Sud-Ouest de la France où je serai dans quelques jours (enfin !)
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