22 mai 2011
21 mai 2011
Dogs by Bruce Weber
J'aime cette photo du grand photographe des corps et de la mode. Elle me ramène à ma saison préférée, celle des grandes vacances. Il fait si beau ici que l'on ne peut pas songer à autre chose qu'à la plage et aux vagues... L'été n'est plus très loin et avec les délices du soleil, du sable et de la mer, revient aussi le bonheur de dormir nu la fenêtre ouverte laissant pénétrer les effluves de l'océan proche, ce bruit lancinant qui berce et emporte. Contempler le corps de l'aimé, sa peau halée couverte d'un léger duvet blond, ses muscles durcis par les longues baignades, les virées en bateau, les courses sur le sable. Contempler son sourire quand il dort et au petit matin, quand lové contre mon corps, le désir se réveille et nous emporte vers d'autres rives...
Il y a des garçons que le corps des garçons n'attire pas. Le désir n'effleure jamais leur regard. Se peut-il qu'il existe vraiment des natures totalement, exclusivement, absolument hétérosexuelles ? Y-a-t-il vraiment des mâles assez honnêtes qui après avoir recherché au plus profond de leur mémoire, peuvent certifier n'avoir jamais ressenti ne serait-ce qu'une bribe de désir pour leur copain d'enfance, un garçon plus jeune ou plus âgé, un athlète aperçu au gymnase ou dans les douches ? Va-t-on toujours naturellement et uniquement vers la femme ?
Quand j'avais quinze ans, je sortais avec des filles dont je tombais amoureux. Souvent. J'essayais - par instinct - de les coucher dans mon lit et mon désir était alors intense. Peu se laissaient faire malgré l'amour qu'elles semblaient me porter, mais quand je rencontrai des filles dont l'ardeur rejoignait la mienne, l'assouvissement du plaisir, s'il me procurait une intense satisfaction, cette explosion des sens qui ne dure qu'un instant quand, enfoui en elles j'arrivais à l'orgasme, me laissait toujours un goût d'inachevé. L'honneur et l'instinct étaient saufs. Mais pas mon cœur ni mon âme. Je ne savais pas pourquoi je restais insatisfait une fois passé le sentiment d’orgueil et de victoire de se sentir un homme, pensant que cela venait de mon inexpérience ou de ma jeunesse, ou d’un défaut physique… Quand la première fois, j'ai connu le corps d'un autre moi-même - nous préparions notre bac ensemble - et que notre jouissance est lentement montée après de longues minutes de caresses, de découverte du corps de l'autre, j'ai reconnu ce plaisir absolu qui montait et explosa dans tout mon corps à la fois. Jamais une femme ne m'a donné autant de plaisir que la plus ratée de mes relations avec un garçon. C'est bien de reconnaissance dont il s'est agi cette nuit-là. Comme si la sensation de nos deux corps unis dans une même sueur, nos muscles tendus, la douceur de nos peaux, nos jambes et nos bouches mêlées, était un retour vers l'authentique, l'évidente harmonie des sens. L’unité retrouvée… Le plaisir des dieux.
20 mai 2011
Abercrombie & Fitch by Bruce Weber
Les modèles de chez Abercrombie, le plus souvent étudiants recrutés sur casting sont toujours magnifiques. certains deviennent mannequins professionnels, mais la plupart, une fois immortalisés par l'objectif du grand Bruce Weber, repartent vers leur anonymat. Ils sont l'image de la vigueur et de la santé yankee, un peu le prolongement du look Kennedy des années 60, sportifs, WASP (white anglo saxon protestant) et très très sexy, vous ne trouvez pas ?
Une amie parisienne qui travaille à côté de la boutique que la marque vient d'ouvrir sur les Champs Élysées m'a dit que 101 beaux mecs au torse avantageux et imberbe (à la Bruce Weber je vous dis) arpentent le trottoir depuis quelques jours torse nu donc, en jean et blouson de la marque. Ils se font photographier avec les passantes et, ô surprise, il y a autant de jeunes gars entre 16 et 20 ans que de petites minettes excitées. Et puis cela sent l'eau de cologne Abercrombie dans tout le pâté de maison. font les choses en grand chez A&F. J'en connais qui doivent faire la queue pour pénétrer dans ce haut lieu de la mode yankee qui fait fureur dans le monde entier. Faut avouer que c'est super, confortable, sans prétention et pas cher mais je ne sais pas si les prix français ne sont pas plus élevés que les nôtres ici !
"Difficile d'être un homme, il faut en avoir envie", Feu Follet de Drieu la Rochelle
Je n'ai plus quinze ans, je devrais avoir parfaitement assimilé certains fondamentaux qui permettent à l'homme devenu adulte de s'éloigner des brumes de la rêverie romantique de son adolescence. Mais qu'en est-il en réalité ? Je relisais la nuit dernière "Feu follet" de Drieu la Rochelle. Il y a dans la bibliothèque de mes parents au château tous les romans de cet écrivain dont les choix pendant la guerre ne furent pas les bons. Comme Brasillach et d'autres, la peur du bolchévisme, la conscience d'un monde qui se précipitait vers une barbarie qui mettrait tôt ou tard à mal les valeurs de notre civilisation, la laideur du prolétariat suant et luttant comme le mettait en avant les soviétiques, tout les poussa dans les bras des nazis. Dieu que le piège était gros. facile à dire des années après : la beauté de l'ordre nouveau fascinait ces artistes brillants pétris de valeurs puisées dans les écrits des penseurs grecs et romains. Le défilé de ces jeunes dieux blonds laissait croire à l'avènement d'une civilisation de la beauté et de l'esthétique... Mais je ne suis pas là pour dresser une défense de la collaboration des intellectuels au fascisme, ni pour les défendre ou les accabler. Drieu a laissé une œuvre magnifique que son suicide a laissé inachevée. "Feu follet" m'a interpelé. Cet homme-enfant qui se détruit parce qu'il prend conscience qu'il ne sera jamais adapté au monde des adultes ni aux valeurs qui s'y déploient. Drieu La Rochelle n'était pas amateur de garçons, sauf à savoir en ressentir la beauté, il n'avait d'attirance physique, de pulsion sexuelle que pour les jeunes filles. Les femmes de ses romans sont de belles femmes juives, des jeunes femmes de la grande bourgeoisie ou de l'aristocratie, fières ou décadentes. Mais comme chez Montherlant, Gide ou Mauriac, la beauté des garçons traverse ses livres.
Revenons à la pensée que ce matin me tarabuste. Je suis encore jeune, plus un jeune homme mais un homme jeune. Enfin selon ce que je fais ou ce que je porte. Dans la tenue de trader efficace et rationnel, costume Tom Ford en super 100, mocassins Ferragamo de chez Saks, cravate Hermès et pochette blanche, je suis le mâle actif de la catégorie des décideurs posés, aux revenus très largement supérieurs à ceux de la moyenne. Quand je pars sortir Brinkley dans 91st St. Garden à Riverside Park, en bermuda et polo, je redeviens l'adolescent au look peu soigné les cheveux mal coiffés et sans complexe. On ne peut savoir si j'ai 500$ ou un seul dollar dans mon portefeuille, et je crois que les regards qui se posent sur moi n'ont pas la même signification que lorsque je marche sur les trottoirs de l'Avenue of Americas où je bosse. Pourtant je reste le même, un mec d'une trentaine d'années qui aime sa vie et qui reste celui qu'il était à 15 ans dans le bordelais, à 17 ans dans son collège anglais ou à l'université quand il avait 20 ans. Mais le temps passe et la société attend de nous que nous abandonnions le rêve qui nous porte enfant vers l'âge mûr. Combien d'entre nous parviennent à le conserver ce rêve ? Combien réussissent à ne pas se trahir ? Je vois autour de moi des dizaines de types qui compensent leur trahison par l'alcool, les relations sans lendemain, la drogue, et grâce au pouvoir que l'argent leur donne, par la consommation de biens matériels, de voyages aux Barbades, d'achats compulsifs à 3.000 $ l'objet...
Mais revenons au roman de Drieu la Rochelle. Alain, le héros est malheureux. Sa femme vientd e l'abandonner, mais le vrai malheur qui le ronge est ailleurs. Il est taraudé par une angoisse fondamentale, par un refus radical de l'âge adulte. Il vit dans une adolescence perpétuée et ne trouve rien dans le monde des hommes faits qui justifie qu'on tente de vivre et qu'on accepte de vieillir. Il se sent trop fugace pour exister en face de la pérennité des choses, des pierres, des rues, des foules... Rien de lui ne s'accroche au monde, rien ne vaut de durer.
"Difficile d'être un homme, il faut en avoir envie" dit-il. La drogue lui a permis un temps de prolonger de quelques années l'adolescence. Mais il est épuisé. Chez le héros de Drieu, l'absurde a vaincu - cette angoisse commune vieille comme l'homme, ce "spleen" terrible dont quelques uns parfois ne parviennent à se défaire qu'en mourant, le mal du siècle qui se répand depuis plusieurs siècles... Quand j'ai refermé le livre - il était cinq heures du matin - j'ai eu envie de pleurer. Pourtant ma vie ne m'apporte que satisfaction et j'aborde chaque jour avec enthousiasme. Le garçon qui dort à mes côtés est merveilleux. Il est beau, il est intelligent et il m'aime. Nos amis sont géniaux et je n'ai ni problème de santé ni ennuis d'argent, loin de là. Ma vie est un privilège que beaucoup pourraient m'envier et j'en suis conscient. Humblement. Mais j'ai parfois l'impression qu'une ombre plane au-dessus de moi qui n'est rien d'autre que la persistance de l'enfant que je fus qui portait en lui mille rêves et désirs que peu à peu celui que je suis aujourd'hui a abandonné et trahi...Lecteur, pardonne ce déballage un peu désordonné. Je vais prendre un café avec mes collègues.
19 mai 2011
L'homme est un chef-d'oeuvre
A master-piece. Les garçons sont presque toujours magnifiques ! Je me demande si un groom qui se retrouverait avec un homme dans une chambre d'hôtel avec un mec chaud, même de l'âge de Strauss-Kahn, ferait autant d'histoire que la femme de chambre du Sofitel avec DSK ? Mes amis de France me harcèlent de mails et de messages sur Facebook pour savoir comment on réagit ici. New York est une grande ville et la foule de journalistes autour du palais de justice n'empêche pas la vie de se dérouler comme si de rien n'était. C'est rageant quand on est français de savoir que ce type - si l'affaire est vraie car cela n'est pas prouvé à ce jour - met à mal l'image de notre pays mais bon, il fait beau et chacun vit sa vie. Pas davantage de discussions sur le sujet que sur d'autres.
09 mai 2011
01 mai 2011
Le printemps est enfin là
Cette année, le temps n'a pas été très clément. il y avait encore de la neige ces dernières semaines. Le ciel est clair, bleu, dégagé mais il ne fait pas très chaud. cela n'empêche pas Central Park d'être plein de monde. Journée tranquille pour nous ce samedi. Quelques courses. Un déjeuner au San Matteo, la pizzeria de la 2nd Ave, entre la 90e et la 91e rue). Un régal. Ce n'est pas loin de chez nous et c'est la meilleure pizzeria de tout l'Upper East Side. C'est bon, petit, le cadre agréable et le service sympathique (et attentionné), bien que parfois un peu dépassés quand il y a trop de monde. Me suis régalé comme d'habitude avec leur sublime calzone di polla, un chausson dans une pâte onctueuse et parfumée contenant des champignons frais et de la scamorza, un fromage qui fond et file comme la mozzarella avec un petit goût de fumé en plus et du basilic. Ils font un véritable expresso, pas de la flotte chimique comme chez Starbuck's !
Retrouvé les amis de Paul avec Sylvia, une tchèque qui est en cours avec lui. Andy et John nous ont rejoint à Central Park. Andy ressemble à s'y méprendre à Colin Dack, le somptueux mannequin qui est installé à New York et poses souvent pour Vogue. Dieu que les garçons sont beaux au printemps ! Vivement les vacances.
Retrouvé les amis de Paul avec Sylvia, une tchèque qui est en cours avec lui. Andy et John nous ont rejoint à Central Park. Andy ressemble à s'y méprendre à Colin Dack, le somptueux mannequin qui est installé à New York et poses souvent pour Vogue. Dieu que les garçons sont beaux au printemps ! Vivement les vacances.
28 avril 2011
Surveying the Immigrant Experience
J'étais au Centre LGBT de New York (une fois n'est pas coutume) avec David et des amis venus de Montréal, au vernissage de Surveying the Immigrant Experience, mercredi dernier. Cette exposition de la Campbell Soady Gallery (la galerie d'art du centre), présente 20 artistes vivant et travaillant à New York et qui proviennent tous de pays différents. 25 pays d'origine pour ces sangs mêlés immigrants et new yorkais de cœur qui sont le reflet de toute la diversité de l'expérience LGBT à New York et à travers le monde. L'intérêt de l'expo réside dans l'extraordinaire diversité du rendu chez chacun des artistes de leur vécu du temps où ils vivaient dans leur pays d'origine, comment ils ont su transfigurer leurs expériences de vie dans leur travail et dans leur vie ici. Chaque oeuvre présentée est assortie d'une carte gravée, tirage original der Gilbert Baker qui est connu pour son travail sur la topographie. Very interesting ! Nous avons particulièrement apprécié le travail du russe Slava Mogutin. Dommage qu'il ait eu au cocktail autant de vieilles folles et de travelos qui donnet envie de n'être qu'hétéro et de partir en courant, mais bon, j'ai mille fois parlé de ça et je vais encore m'attirer des critiques voire des plaintes ! En tout cas l'expo est jusqu'au 31 août et c'est 208W 13e rue, au centre gay de NYC.
Joey & Carlos series in Surveying the Immigrant Experience |
Surveying the Immigrant Experience
J'étais la Campbell Soady Gallery avec David et des amis venus de Montréal, au vernissage de Surveying the Immigrant Experience, mercredi dernier. Cette exposition présente 20 artistes vivant et travaillant à New York et qui proviennent tous de pays différents. 25 pays d'origine pour ces sangs mêlés immigrants et new yorkais de cœur qui sont le reflet de toute la diversité de l'expérience LGBT à New York et à travers le monde. L'intérêt de l'expo réside dans l'extraordinaire diversité du rendu chez chacun des artistes de leur vécu du temps où ils vivaient dans leur pays d'origine, comment ils ont su transfigurer leurs expériences de vie dans leur travail et dans leur vie ici. Chaque oeuvre présentée est assortie d'une carte originale.
17 avril 2011
S'en mettre plein les yeux...
L'ancienne version de Animula Vagula Blandula permettait la mise en ligne d'albums. Blogger ne permet pas, à ma connaissance les mêmes facilités. Les rubriques remplies au cours des six dernières années (dans le désordre) : Black & White beauties, Doux baisers, Intimité, Abdos & Pectoraux, Jolis Garçons, Bambi Boys (+18 of course), Chaud-Chaud, Calendrier Gay Vive la Rose, Belles Choses, Mes Copains, endroits que j'aime, galerie d'art, Mes Coups de Folie.
Je ne sais pas encore si je vais reprendre une à une les photos publiées depuis 2005, dont certaines sont assez, disons, à ne pas mettre sous tous les regards où si je vais me contenter de publier les meilleures au fur et à mesure de mon inspiration... Faites-moi savoir votre avis et vos préférences !
14 avril 2011
Ce mystère insondable
Quelle alchimie préside à cette attirance qui nous sépare du reste des hommes et nous fait vibrer dès l'enfance pour nos semblables bien plus que pour les filles ? Pourquoi suis-je toujours fasciné par les garçons que je croise dans la rue, dans le métro ou au parc quand je fais mon jogging ? A New York, les filles sont belles, mais ce sont les mecs que je repère d'instinct et qui me troublent, m'attirent et mes plaisent...
13 avril 2011
Hé les gars, vous êtes passés où ?
Animula Vagula Blandula est né d'un coup de spleen il y a quelques années déjà. New York me comblait - et ma vie sentimentale avec David était le nec plus ultra - mon boulot me captivait et la France me manquait juste un peu, pour la manière paisible de tout y vivre contrairement au speed permanent des ricains. J'étais bien, comblé même, mais il demeurait au fond de moi une certaine insatisfaction, la conscience du temps qui passe et des liens qui s'émoussent, de la vanité des désirs et des plaisirs. La maturité pointait son nez quoi. Et, dans un monde où seule la jeunesse de corps et d'esprit a droit de cité, je commençais de me sentir mal à l'aise, de moins en moins à ma place. Non pas que physiquement je ne sois plus dans le jeu du monde. Je porte bien ma trentaine avancée, je plais toujours autant, aux hommes comme aux femmes et les garçons avec qui je partage ma vie, David, puis Paul, Thomas, Anton, Rémi, Philip, ces frères d'âme qui compensent la perte de l'Antinoüs de mon coeur, vieillissent aussi joliment, doucement, avec panache. Comme le merveilleux vin qu'élèvent mes parents à des milliers de kilomètres d'ici, dans ce Médoc où j'ai grandi, ils embellissent même et je sens bien que nous sommes de mieux en mieux dans nos baskets. La fraîcheur des adolescents qui se faufilent dans ma vie, sont davantage des fils ou des petits frères désormais. Bien plus que des proies désirées ou de petits amants fidèles comme ils le furent quand j'avais vingt ans. J'aime les avoir près de moi, leur apprendre ce que je sais et qui peut leur être enseigné. Quand ils restent chez moi, certains subjugués par notre vie, notre aisance et notre sérénité, sont prêts à partager mon lit et se donnent volontiers. Notre compagnonnage s'arrête au partage de la couche. Si je suis à chaque fois heureux d'avoir un garçon à côté de moi, voire tout contre moi, mon désir ne s'éveille pas. Plus. Nos nuits sont chastes bien que parfois, cela pourrait déraper. Chaque fois, le dérapage émane de leur désir flamboyant. Non, je le redis, ce sont des petits frères, de jeunes chiots que j'autorise à remplacer l'absent. J'aime à les voir dormir. Leur sommeil est si pur, leurs corps si merveilleux tant ils sont remplis de promesses et d'avenir. L'autre jour, le petit frère de David qui avait un peu abusé du Champagne, dormait nu sur le sofa de mon bureau. Son demi-sourire à Morphée était attendrissant. Même son frère qui le rabroue souvent était ému de le voir ainsi totalement absent et livré à tous les possibles. Je ne me lasserai jamais de la beauté des garçons, mais mon désir me porte vers les hommes, jeunes certes, mais plus adolescents, éloignés de la vénusté qui me charmait naguère. Hadrien est devenu raisonnable. Est-ce pour cela que les visiteurs se font rares sur ce site et que jamais plus personne ne laisse de commentaires ? L'ancien site (toujours visible) recevait un paquet de visiteurs. peut-être était-ce seulement à cause des albums de photos souvent très explicites et souvent mis à jour ? Peut-être dois-je les reprendre sur ce blog ? J'avais pourtant l'illusion - et la faiblesse de croire - que c'était pour mes pensées, mes notes et le récit de ma vie que les gens venaient visiter Animula Vagula Blandula... Allez, soyez chics, laissez vos commentaires et dites-moi ce qui vous plait - ou vous déplait - sur ce blog. Après tout, il est fait pour qu'on le lise !
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11 avril 2011
Sublime gâteau d'anniversaire pour Paul
© Photographie John Auerbach
Nous venons de fêter l'anniversaire de Paul avec trois bons amis. Après avoir cherché quel gâteau d'anniversaire plairait à l'heureuse star de la soirée, j'ai décidé de tester le "Momofuku Birthday Cake". The Momofuku bakery est un des milk bar-pâtisseries des plus inventifs de tout New York City. Le prix est à la hauteur (comptez 50$ en moyenne pour un gâteau de 6 parts, 8 si les convives suivent un régime !). Mais bon, le déplacement valait le coup. Une merveille pour les yeux et un scandale de gourmandise pour les papilles. Ce fut un triomphe, une expérience gastronomique sans précédent ! Délicieux, raffiné, curieux et, malgré tous les ingrédients qui le composent, pas lourd du tout.
Le dîner fut animé, drôle et tous les convives très heureux de se retrouver après quelques semaines assez secouées : Bertie et sa fiancée Jennifer revenaient de Tokyo où ils ont eu très peur pour leurs amis (Jennifer est décoratrice dans une maison qui travaille beaucoup au Japon et Bertie travaille pour une commission culturelle de l'ONU) mais aussi pour la planète, comme nous tous. Le petit frère de Paul a testé les cinq vins différents que j'avais servi et, s'il s'est bien tenu, Morphée l'a emporté dans un sommeil profond avant même le champagne (le meilleur selon moi, le Jacquesson cuvée 1995. Sublime. L'enfant n'aura pas goûté ce trésor de champagne et le voir dormir du sommeil du juste faisait plaisir à voir.
Mais revenons au pâtissier dont le nom évoque toute la délicatesse asiatique. Chez Momofuku, on mange des glaces divines, les cookies sont inventifs et très fins de goût, ce qui n'est pas partout le cas ici. Si vous passez par New York City, allez-y faire un tour, vous m'en direz des nouvelles. Bon, je ne pense pas que la description de notre soirée intéresse beaucoup de monde. Paul a soufflé ses bougies sur l'air "Don't cry for me Argentina" chantée par Madonna et nous avons fini autour du piano à chanter des airs de Walt Disney... Une soirée un peu déjantée musicalement, je le reconnais, mais un bonheur de soirée. Côté cadeau, Paul a été gâté. Mais, bon, il le mérite assurément.
10 avril 2011
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