Il est arrivé dans ma vie un dimanche matin, par la gare centrale. Le train de Chicago. Je n'avais que son prénom écrit en rouge sur une pancarte. Il venait à New York pour trois semaines. Son oncle, consul général de France, l'avait invité chez lui. Comme le garçon n'était jamais venu à NYC où je venais de m'installer, et que je connaissais bien le consul, que nos familles étaient très liées (et voisines dans le bordelais), il fut décidé qu'il logerait chez moi. J'étais donc ce dimanche matin, au début de l'été, à la gare centrale avec ma pancarte. Je cherchais un type grand et très français. Je découvris un adolescent au visage d'ange, petit et habillé avec beaucoup de recherche mais sans ostentation. Un mélange de collégien d'Oxford (pour le semi-débraillé savant) et de germanopratin des années 50. Quand il vit la pancarte avec son prénom, il éclata de rire. C'est la première image que j'ai eu de lui. Dans taxi qui nous ramenait chez moi ( en ce temps-là, j'habitais Brooklyn, dans Hegeman Avenue), Victor me raconta mille choses. tout ce qu'il voyait l'enthousiasmait. Je l'observais. Un peu précieux, il avait un joli visage lisse et expressif. Une jolie bouche, des yeux et des cheveux noirs, une peau mate comme je les aime. De temps à autre, nos regards se croisaient et il plongeait ses yeux dans les miens. Ses traits se durcissaient alors un peu. Je devais avoir vingt-quatre ou vingt-cinq ans puisque je n'avais pas encore fini l'université. Lui en avait dix-huit à peine ou peut-être dix-neuf je crois. J'avais senti dès le premier instant cette alchimie qui précipite deux êtres l'un vers l'autre et les amène inexorablement aux délices de la chair. Pourtant, je restais prudent, maintenant le plus possible la distance afin de mieux jauger la situation. Etait-il attiré par les garçons ? Par les hommes ? La finesse de ses traits, ses manières un peu ampoulées pouvaient en être la confirmation mais tout est tellement difficile et compliqué à cet âge. En tout cas, cet adolescent me plaisait et je n'eus bientôt qu'une envie, le mettre dans mon lit et vivre avec lui, le temps de son séjour chez moi, une belle aventure amoureuse. Il était ravi d'être reçu chez moi. Tout lui plaisait, tout l'émerveillait.
Ce fut le quatrième jour que tout bascula. Il faisait très chaud et la climatisation de l'appartement était tellement bruyante que je lui préférai de bons vieux ventilateurs pareils à ceux des films d'avant-guerre. J'aimais bien le bruit des pales et l'ombre qu'elles projetaient au plafond. Nous revenions de Cloisters, un de mes endroits favoris où nous avions passé un long moment. Après s'être douché, Victor vint me rejoindre dans le salon. Il était presque vingt heures. j'avais commandé des pizzas qui attendaient sur la table devant le canapé. Victor n'était vêtu que d'un caleçon de coton et d'un tee-shirt un peu moulant. Il n'était pas très costaud mais son torse bien dessiné possédait une musculature naturelle que le maillot mettait en valeur. J'avais mis un DVD. Assis ensemble sur le canapé, nous ne disions pas grand chose. Parfois, Victor me regardait à la dérobée. A mon tour, je tournais les yeux vers lui, détaillant ce jeune corps. Il se rapprochait ostensiblement de moi. Au milieu du film, nous étions littéralement l'un contre l'autre. Nos cuisses se touchaient et je ne pouvais faire un mouvement sans effleurer son épaule ou son bras nu. En me levant pour aller chercher des boissons, perdant l'équilibre à cause d'un pied ankylosé, je dus m'appuyer sur sa cuisse. Ce fut comme une décharge électrique. ses yeux plongés au fond des miens, il saisit mon poignet comme pour m'aider à me redresser. Poussé par mon désir, je me suis rassis sur le canapé et, passant une main derrière sa nuque j'ai approché son visage du mien et nous nous sommes embrassés. Voluptueux comme un chat, très câlin, Victor se laissa caresser et dévêtir. Il n'y avait chez lui aucune pruderie, pas de retenue mais rien de pervers ni de vulgaire non plus. Il s'abandonna totalement à l'amour et notre étreinte fut un grand moment de bonheur. Notre premier plaisir assouvi, nous nous sommes couchés. Victor s'endormit après trois joutes toutes plus agréables et sensuelles les unes que les autres, la tête sur ma poitrine, sa main serrant la mienne, avec un sourire d'ange sur ses lèvres ardentes.
Ce fut le quatrième jour que tout bascula. Il faisait très chaud et la climatisation de l'appartement était tellement bruyante que je lui préférai de bons vieux ventilateurs pareils à ceux des films d'avant-guerre. J'aimais bien le bruit des pales et l'ombre qu'elles projetaient au plafond. Nous revenions de Cloisters, un de mes endroits favoris où nous avions passé un long moment. Après s'être douché, Victor vint me rejoindre dans le salon. Il était presque vingt heures. j'avais commandé des pizzas qui attendaient sur la table devant le canapé. Victor n'était vêtu que d'un caleçon de coton et d'un tee-shirt un peu moulant. Il n'était pas très costaud mais son torse bien dessiné possédait une musculature naturelle que le maillot mettait en valeur. J'avais mis un DVD. Assis ensemble sur le canapé, nous ne disions pas grand chose. Parfois, Victor me regardait à la dérobée. A mon tour, je tournais les yeux vers lui, détaillant ce jeune corps. Il se rapprochait ostensiblement de moi. Au milieu du film, nous étions littéralement l'un contre l'autre. Nos cuisses se touchaient et je ne pouvais faire un mouvement sans effleurer son épaule ou son bras nu. En me levant pour aller chercher des boissons, perdant l'équilibre à cause d'un pied ankylosé, je dus m'appuyer sur sa cuisse. Ce fut comme une décharge électrique. ses yeux plongés au fond des miens, il saisit mon poignet comme pour m'aider à me redresser. Poussé par mon désir, je me suis rassis sur le canapé et, passant une main derrière sa nuque j'ai approché son visage du mien et nous nous sommes embrassés. Voluptueux comme un chat, très câlin, Victor se laissa caresser et dévêtir. Il n'y avait chez lui aucune pruderie, pas de retenue mais rien de pervers ni de vulgaire non plus. Il s'abandonna totalement à l'amour et notre étreinte fut un grand moment de bonheur. Notre premier plaisir assouvi, nous nous sommes couchés. Victor s'endormit après trois joutes toutes plus agréables et sensuelles les unes que les autres, la tête sur ma poitrine, sa main serrant la mienne, avec un sourire d'ange sur ses lèvres ardentes.