14 juillet 2012
07 juillet 2012
You made something of my life
You've come up in the world
And it's all to your credit
You made something of your life
like you always said you would
But what ever happened to
The guy I used to know
And all those halcyon days of love?
You've come up in the world
And it's such a shame
You made success of a dream
but it seems so empty now
With your weak excuses and
Your condescending ways
And all too frequent nights - alone.
I've come down in the world
And it's all to your credit
You made something of my life
but you've thrown it all away
For your books and your fancy talk
Your new found friends and all
Your theories on mankind - and society.
And it's all to your credit
You made something of your life
like you always said you would
But what ever happened to
The guy I used to know
And all those halcyon days of love?
You've come up in the world
And it's such a shame
You made success of a dream
but it seems so empty now
With your weak excuses and
Your condescending ways
And all too frequent nights - alone.
I've come down in the world
And it's all to your credit
You made something of my life
but you've thrown it all away
For your books and your fancy talk
Your new found friends and all
Your theories on mankind - and society.
(Cliff Richards)
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05 juillet 2012
Son regard dans le mien
Il est arrivé dans ma vie un dimanche matin, par la gare centrale. Le train de Chicago. Je n'avais que son prénom écrit en rouge sur une pancarte. Il venait à New York pour trois semaines. Son oncle, consul général de France, l'avait invité chez lui. Comme le garçon n'était jamais venu à NYC où je venais de m'installer, et que je connaissais bien le consul, que nos familles étaient très liées (et voisines dans le bordelais), il fut décidé qu'il logerait chez moi. J'étais donc ce dimanche matin, au début de l'été, à la gare centrale avec ma pancarte. Je cherchais un type grand et très français. Je découvris un adolescent au visage d'ange, petit et habillé avec beaucoup de recherche mais sans ostentation. Un mélange de collégien d'Oxford (pour le semi-débraillé savant) et de germanopratin des années 50. Quand il vit la pancarte avec son prénom, il éclata de rire. C'est la première image que j'ai eu de lui. Dans taxi qui nous ramenait chez moi ( en ce temps-là, j'habitais Brooklyn, dans Hegeman Avenue), Victor me raconta mille choses. tout ce qu'il voyait l'enthousiasmait. Je l'observais. Un peu précieux, il avait un joli visage lisse et expressif. Une jolie bouche, des yeux et des cheveux noirs, une peau mate comme je les aime. De temps à autre, nos regards se croisaient et il plongeait ses yeux dans les miens. Ses traits se durcissaient alors un peu. Je devais avoir vingt-quatre ou vingt-cinq ans puisque je n'avais pas encore fini l'université. Lui en avait dix-huit à peine ou peut-être dix-neuf je crois. J'avais senti dès le premier instant cette alchimie qui précipite deux êtres l'un vers l'autre et les amène inexorablement aux délices de la chair. Pourtant, je restais prudent, maintenant le plus possible la distance afin de mieux jauger la situation. Etait-il attiré par les garçons ? Par les hommes ? La finesse de ses traits, ses manières un peu ampoulées pouvaient en être la confirmation mais tout est tellement difficile et compliqué à cet âge. En tout cas, cet adolescent me plaisait et je n'eus bientôt qu'une envie, le mettre dans mon lit et vivre avec lui, le temps de son séjour chez moi, une belle aventure amoureuse. Il était ravi d'être reçu chez moi. Tout lui plaisait, tout l'émerveillait.
Ce fut le quatrième jour que tout bascula. Il faisait très chaud et la climatisation de l'appartement était tellement bruyante que je lui préférai de bons vieux ventilateurs pareils à ceux des films d'avant-guerre. J'aimais bien le bruit des pales et l'ombre qu'elles projetaient au plafond. Nous revenions de Cloisters, un de mes endroits favoris où nous avions passé un long moment. Après s'être douché, Victor vint me rejoindre dans le salon. Il était presque vingt heures. j'avais commandé des pizzas qui attendaient sur la table devant le canapé. Victor n'était vêtu que d'un caleçon de coton et d'un tee-shirt un peu moulant. Il n'était pas très costaud mais son torse bien dessiné possédait une musculature naturelle que le maillot mettait en valeur. J'avais mis un DVD. Assis ensemble sur le canapé, nous ne disions pas grand chose. Parfois, Victor me regardait à la dérobée. A mon tour, je tournais les yeux vers lui, détaillant ce jeune corps. Il se rapprochait ostensiblement de moi. Au milieu du film, nous étions littéralement l'un contre l'autre. Nos cuisses se touchaient et je ne pouvais faire un mouvement sans effleurer son épaule ou son bras nu. En me levant pour aller chercher des boissons, perdant l'équilibre à cause d'un pied ankylosé, je dus m'appuyer sur sa cuisse. Ce fut comme une décharge électrique. ses yeux plongés au fond des miens, il saisit mon poignet comme pour m'aider à me redresser. Poussé par mon désir, je me suis rassis sur le canapé et, passant une main derrière sa nuque j'ai approché son visage du mien et nous nous sommes embrassés. Voluptueux comme un chat, très câlin, Victor se laissa caresser et dévêtir. Il n'y avait chez lui aucune pruderie, pas de retenue mais rien de pervers ni de vulgaire non plus. Il s'abandonna totalement à l'amour et notre étreinte fut un grand moment de bonheur. Notre premier plaisir assouvi, nous nous sommes couchés. Victor s'endormit après trois joutes toutes plus agréables et sensuelles les unes que les autres, la tête sur ma poitrine, sa main serrant la mienne, avec un sourire d'ange sur ses lèvres ardentes.
Ce fut le quatrième jour que tout bascula. Il faisait très chaud et la climatisation de l'appartement était tellement bruyante que je lui préférai de bons vieux ventilateurs pareils à ceux des films d'avant-guerre. J'aimais bien le bruit des pales et l'ombre qu'elles projetaient au plafond. Nous revenions de Cloisters, un de mes endroits favoris où nous avions passé un long moment. Après s'être douché, Victor vint me rejoindre dans le salon. Il était presque vingt heures. j'avais commandé des pizzas qui attendaient sur la table devant le canapé. Victor n'était vêtu que d'un caleçon de coton et d'un tee-shirt un peu moulant. Il n'était pas très costaud mais son torse bien dessiné possédait une musculature naturelle que le maillot mettait en valeur. J'avais mis un DVD. Assis ensemble sur le canapé, nous ne disions pas grand chose. Parfois, Victor me regardait à la dérobée. A mon tour, je tournais les yeux vers lui, détaillant ce jeune corps. Il se rapprochait ostensiblement de moi. Au milieu du film, nous étions littéralement l'un contre l'autre. Nos cuisses se touchaient et je ne pouvais faire un mouvement sans effleurer son épaule ou son bras nu. En me levant pour aller chercher des boissons, perdant l'équilibre à cause d'un pied ankylosé, je dus m'appuyer sur sa cuisse. Ce fut comme une décharge électrique. ses yeux plongés au fond des miens, il saisit mon poignet comme pour m'aider à me redresser. Poussé par mon désir, je me suis rassis sur le canapé et, passant une main derrière sa nuque j'ai approché son visage du mien et nous nous sommes embrassés. Voluptueux comme un chat, très câlin, Victor se laissa caresser et dévêtir. Il n'y avait chez lui aucune pruderie, pas de retenue mais rien de pervers ni de vulgaire non plus. Il s'abandonna totalement à l'amour et notre étreinte fut un grand moment de bonheur. Notre premier plaisir assouvi, nous nous sommes couchés. Victor s'endormit après trois joutes toutes plus agréables et sensuelles les unes que les autres, la tête sur ma poitrine, sa main serrant la mienne, avec un sourire d'ange sur ses lèvres ardentes.
04 juillet 2012
Wanted !
Wanted
Only alive
and if possible
totally excited !
BIG REWARD
1.000.000.000.000 Kisses
and a whole life of love and sex
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Eros,
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03 juillet 2012
La première rencontre
Te souviens-tu de la première fois ? Ce jour où nos regards se sont croisés. Tes yeux dans les miens plongèrent avec insistance. Je lisais dans ton regard une interrogation et une sorte d'ironie, comme une protection au cas où je ne saurai ou voudrai répondre à ton désir. Le jeu durait depuis presque deux heures. Nous étions assis non loin de l'autre dans la grande salle de la bibliothèque. Tu étais en bout de table, une lampe éclairant ton beau visage. J'avais aimé en un instant le dessin de ta bouche, la gourmandise de tes lèvres, ton nez, tes longs cils, tes yeux clairs et toutes ces tâches de rousseur dur les pommettes... Je devinais ton corps sous tes vêtements et j'eus très vite envie de te caresser, sentir le parfum et le grain et la douceur de ta peau. Tu vis mon regard et à ton tour, tu plongea en moi. Tes lèvres s'arquèrent dans un demi-sourire, puis tu baissa la tête vers le livre ouvert devant toi. Je replongeais dans mes notes, troublé mais enchanté par cette proximité que je devinais complice. Nous avions les mêmes désirs, les mêmes pensées. Deux heures de ce jeu, levant les yeux, les rabaissant bien vite comme deux fillettes trop prudes. Du Jane Austen interprété en catimini dans la library de notre collège à Cornell... Tu t'es levé et je t'ai regardé te diriger ver s le coin des dictionnaires. je me suis levé et, l'air de rien mais le coeur battant, je me suis placé juste en face de toi, de l'autre côté du rayonnage. Tu as levé la tête et tu m'as souri. Un sourire magnifique, lumineux. Nous nous sommes regardés un instant puis tu as ri et quelques instants plus tard nous avions échangé nos coordonnées. Tu es venu t'asseoir à côté de moi, nous avons essayé de travailler cinq ou dix minutes mais le désir de se parler, de se connaître était trop fort. Le premier café ouvert - il était assez tard je crois - nous a accueilli. Puis tu es venu chez moi et nous avons dormi ensemble pour la première fois. Belle et pétillante nuit où l'américain et le français ont réinventé l'amour, le plaisir, le bonheur. Au petit matin, tu t'es endormi tout contre moi, ta main tenant la mienne...
02 juillet 2012
Raw Love
Un petit film espagnol qui est une merveille de délicatesse et de réalisme, de pudeur et de mélancolie.
01 juillet 2012
26 juin 2012
mon âme est attachée à la tienne
et rien ne les éloignera jamais, comme nos corps se fondent en un seul et même corps même loin l'un de l'autre. Je rends grâce pour cet amour unique que les dieux nous ont offert sans que ni l'un ni l'autre nous nous y attendions. Hadrien et Antinoüs pour l'éternité. New York n'est pas Rome mais mon amour vaut bien celui de l'empereur et ta fougue, ta passion égalent sans pâlir ce qu'Antinoüs donnait. Ce qu'il vivait avec et pour son ami et son roi.
05 juin 2012
29 mai 2012
26 mai 2012
25 mai 2012
Chaud !
Devant la webcam clandestine, le jeune apprenti montre à son amant tout ce qu'il est et l'autre attend avec impatience le retour de l'éphèbe...
24 mai 2012
Mon amour n'aura jamais de fin
A quoi pense l'aimé au réveil ? Le soleil est déjà haut. Depuis l'aube je le contemple et mon cœur palpite au rythme de son rêve. Il sourit en dormant puis soudain, un soupir, un battement de cils et l'aimé revient parmi nous. Il est beau. Sa nudité triomphante jaillit comme la lumière. Dieu combien je l'aime !
23 mai 2012
De face
Quand tu t'es déshabillé la première fois devant moi, t'en souviens-tu ? C'était avec Paul et Andy, à la piscine. Tu t'es retourné en me parlant et j'ai découvert ton buste lisse et musclé avec ces grains de beauté que je ne me lasse pas de compter et de recompter. Tu as plié tes bras instinctivement pour faire rouler tes muscles et gonfler ta poitrine. Ton sourire était une invitation. je ne savais pas que tu étais attiré par moi, moins musclé, moins bronzé. Nous sommes sortis ensemble deux ou trois fois avant que notre désir ne puisse plus être retenu. Nos bouches se sont rapprochées, puis nos corps n'ont plus fait qu'un... Et nous voilà aujourd'hui, heureux, paisibles. Nous partageons la vie et les jours et c'est bien.
22 mai 2012
Perfection
C'est beau des fesses de garçon quand elles sont fermes, musclées et lisses. La ligne de bronzage aussi c'est sexy vous ne trouvez pas ?
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