04 novembre 2012
03 novembre 2012
Instantanés
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Un dimanche tranquille
Nous passerons le weekend à la maison. Tranquilles. La ville peu à peu retrouve son aspect normal. Pas de Marathon cette année. ce n'est pas fait pour me déplaire. Je n'aime pas ces évènements populaires qui changent l'atmosphère de tous les jours. New York est une ville trépidante qui ne s'arrête (presque) jamais de vibrer, de sauter, de bouger. La tempête Sandy a permis un break finalement. On n'entendait que le vent souffler et la pluie tomber dans les rues. Et les sirènes. Dimanche sera un jour tranquille avec toi.
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01 novembre 2012
La vie reprend
La soirée fut
assez mouvementée. Chacun se calfeutrait chez soi, ravi d'habiter un bon
vieil immeuble de pierre et de brique dans le vrai Upper Side, pas
l'inondable. Les magasins étaient tous fermés, certains complètement
dévalisés comme le marchands de fruits et légumes au coin de la rue. Je
n'avais jamais vu ça - lui non plus : il ne restait plus un seul légume
ni un fruit ! Bref, on était tous chez nous. La télévision annonçait de
probables coupures d'électricité, des risques d'inondation imminente.
Nous n'avons pas eu de coupure de toute la nuit. Il était quand même
difficile de ne pas penser à Sandy. Les vitres tremblaient à cause du
vent et de la pluie très forte qui battait la façade.
Dans la soirée, le
photographe qui habite en face est sorti pour déplacer son scooter.
Quelques minutes après, à l'endroit même ou l'engin avait été garé,
l'arbre devant chez nous tombait bloquant toute la rue. Le bruit attira
plein de monde. pas de blessés. Rien qu'un taxi un peu amoché. le
chauffeur avait eu le bon réflexe en freinant pile quand le vent
redoubla de violence et que les arbres bougeaient un peu trop
anormalement. Tout le monde s'est finalement endormi. le vent et la pluie nous transportant un peu à l'Auberge de la Jamaïque sous l'orage nocturne...
La rue le matin était devenue une vaste prairie, couverte de feuilles et de branchages. Comme il faisait assez doux et que tout risque semblait bien éloigné, on voyait des tas de gens parlant entre eux, des enfants qui riaient et des gens comme nous qui en profitaient pour (enfin) sortir leur chien. Brinkley a semblé un peu désappointé de voir un de ses arbres favoris couchés à terre. Il l'a reniflé, l'air un peu désabusé et a levé la patte. Certainement davantage pour rendre hommage au mastodonte déraciné que pour soulager un besoin pressant...
La rue le matin était devenue une vaste prairie, couverte de feuilles et de branchages. Comme il faisait assez doux et que tout risque semblait bien éloigné, on voyait des tas de gens parlant entre eux, des enfants qui riaient et des gens comme nous qui en profitaient pour (enfin) sortir leur chien. Brinkley a semblé un peu désappointé de voir un de ses arbres favoris couchés à terre. Il l'a reniflé, l'air un peu désabusé et a levé la patte. Certainement davantage pour rendre hommage au mastodonte déraciné que pour soulager un besoin pressant...
Sandy est rentré dans l'album souvenir maintenant. Il y en a pour des
semaines avant que la ville retrouve son aspect normal. Des tunnels et
des stations de métro sont encore sous l'eau. les enfants, ravis, savent
qu'ils n'iront pas à l'école avant la semaine prochaine.
Hélas pour eux, Halloween s'est le plus souvent déroulé dans les murs de leur appartement ou dans l'immeuble ! Moi qui déteste cette fête, j'en suis ravi : le maire l'avait annoncé, la traditionnelle parade a été annulée. Si Sandy avait pu s'amener le jour de la Gay Pride, cela ne m'aurait pas contrarié, au contraire. Je n'aime vraiment pas les parades outrées, que ce soit celle des gay ou celle des zombies. mais cela n'engage que moi et laissez-moi le droit d'être totalement, absolument, excessivement, politiquement incorrect !
Hélas pour eux, Halloween s'est le plus souvent déroulé dans les murs de leur appartement ou dans l'immeuble ! Moi qui déteste cette fête, j'en suis ravi : le maire l'avait annoncé, la traditionnelle parade a été annulée. Si Sandy avait pu s'amener le jour de la Gay Pride, cela ne m'aurait pas contrarié, au contraire. Je n'aime vraiment pas les parades outrées, que ce soit celle des gay ou celle des zombies. mais cela n'engage que moi et laissez-moi le droit d'être totalement, absolument, excessivement, politiquement incorrect !
31 octobre 2012
30 octobre 2012
Découvert le blog d'un gay parisien. A lire !
C'est assez bien écrit, plein d'humour décalé. L'auteur montre l'univers gay parisien avec tendresse et ironie. Apparemment, il sait de quoi il parle. Lisez l'article sur les hétéros ambigus. C'est drôle et tellement vrai. Que personne parmi mes lecteurs ne se sente visé bien entendu. : cliquer sur l'image pour accéder directement au post.
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David et son chat
Brinkley a compris avant moi combien le petit chat tigré entré dans notre vie par hasard il y a quelques mois allait changer bien des choses dans notre quotidien. D'abord lui a le droit de faire ses besoins dans la maison et il a droit à une maison de propreté (c'est le terme employé par le fabricant) avec entrée spéciale conçue pour que le chat de salisse pas les alentours de la caisse, filtre électrique au charbon et diffuseur automatique de déodorant. Le comble du luxe pour chat civilisé né du bon côté de la planète. Le chien lui doit descendre au moins deux fois par jour et il n'aime pas vraiment quand ce n'est pas l'un de ses maîtres qui l'amène se soulager. le promeneur de chiens, Willie est un peu pète-sec et sortir en même temps que cinq ou six autres clébards, ça ne lui plait pas vraiment à Brinkley. Mais bon, le chat a été accepté et les deux partagent souvent le même coussin pour leur sieste. Bien sur quand le chat saute sur le lit ou sur le bureau de David ou sur le mien, il est rare que ce soit un cataclysme. Si Brinkley s'avisait de l'imiter, je ne vous raconte pas les dégâts, au propre comme au collatéral. bref, ce chaton règne en maître et nous l'adorons tous littéralement. Mais celui qui a pour lui une affection dépassant tout ce qu'on peut imaginer, c'est le petit frère de David. Lorsqu'il dort chez nous, le chat est invisible. Il va partager la couche du bel adolescent champion de natation de son collège et s'entendent comme larrons en foire. Quand il est là, le chat ne le quitte pas un instant et revient toujours vers lui. Amusante fraternité entre le garçon et l'animal. Ils ont la même énergie, les mêmes fantaisies.
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Nuit mouvementée à Manhattan
Dur moment pour New York mais on en a vu d'autres ici ! La moitié de notre quartier est inondé et l'autre partie est en feu. C'est à peine exagéré. On entend des cris, des hurlements et quand on se regarde dehors, on ne voit personne. Comme dans un film d'épouvante. Sirène d'ambulances et de la police. Puis longs moments de silence et le vent qui souffle. il fait un froid de canard, comme en plein hiver. On dit qu'il y a eu une tempête de neige dans le New Jersey. Mieux vaut rester chez soi, même dans le noir. La centrale électrique de la 14e rue a explosé plongeant une grande partie de la ville dans le noir. C'est le premier black-out que je vois en direct. Nous n'allons pas vriament dormir sur nos deux oreilles cette nuit mais l'immeuble est sûr, les murs épais, les parties techniques bien protégées. En face le velum de l'entrée d'un immeuble s'est effondré en même temps qu'un arbre. Vision d'enfer. Vivement demain les gars. Je poste ce billet tant qu'internet fonctionne, sait-on jamais ! Beaucoup de gens ont peur, mais la plupart de nos voisins est calme et nous prenons tous notre mal en patience, avec la marée descendante, l'eau baisse et va se retirer au moins jusqu'à demain midi, la tempête va remonter vers les terres et laisser New York dans les quatre ou cinq prochaines heures.
29 octobre 2012
Mauvais temps sur New York, voilà Sandy qui arrive !
Bon, ben là on a compris : l'été c'est fini. l'été indien c'est loin. Halloween - je déteste - arrive et les temps s'y met : tempête sur la baie d'Hudson, vents de bourrasques, et thermomètre qui chute. C'est the fall of the Fall. Central Park a même été fermé à cause de la tempête Sandy qui menace. Les oiseaux n'arrivent même plus à voler quand il y a des rafales. Le maire a décidé l'évacuation des zones les plus à risque vues les prévisions de montée des eaux. Nous, nous sommes à l'abri bien que pas très loin de l'eau mais les immeubles sont assez bien protégés. En tout cas, pas question d'aller faire un tour du côté de Broadway. Le pire est attendu pour demain mardi ! En attendant, calfeutrés à la maison, le garde-manger bien rempli, des bougies à profusion, un réchaud à gaz au cas où on n'aurait plus d'électricité, des piles pour la radio si les ordinateurs ne fonctionnent plus et de quoi s'occuper. Notre rue est juste à la limité de la zone A d'évacuation et notre immeuble n'ayant que cinq étages, pas de danger avec l'ascenseur. On en a vu bien d'autres mais cet ouragan-là semble vouloir se montrer drôlement violent. Voici des images de la 79e rue, au bord de l'Hudson. Rien de trop méchant encore, mais on voit déjà que cela souffle fort à 13h30. Qu'est-ce que cela va être cette nuit !
Sandy : C'est parti !
Premier gros pépin avec Sandy : une grue géante menace de se casser la figure... Quand on sait la hauteur, on se dit qu'il vaut mieux pas être juste dessous. Un copain vient de me téléphoner de l'est de Brooklyn : les eaux sont montées et toute la partie est est inondée. Je viens de voir à la télévision des images de Times square : désert. c'est surréaliste avec les néons et els affiches partout et le silence. Bon, je rigole, je rigole mais peut-être qu'on aurait dû aller faire un tour loin d'ici. Moi qui devais me rendre à Londres mercredi, c'est compromis. plus un avion ne décolle d'ici. plus de train, plus de métro, plus de taxi. Black-out. David vient de faire du café et nous prépare un capuccino du tonnerre. Il y a des brownies aux noisettes. Nous sommes au chaud et à l'abri dans l'appartement. Tout est bien fermé, calfeutré, rien de ce qui pourrait s'envoler et casser les vitres n'a été laissé sans être solidement fixé ou enlevé. Les rideaux et les stores sont tirés. Brinkley est un peu nerveux, mais le chat ronfle sur le canapé. La suite demain ! Nos voisins de palier sont passés nous voir. Leur fils, Alan, 8 ans, est ravi. "Pas d'école, pas d'école" jubilait le gamin.Moi en attendant, je prépare des post pour les jours à venir au cas où il y aurait des pertuirbations avec internet et je rassure ma famille en France qui voulait savoir si apr hasard je n'étais pas en train de faire du bateau dans le New Jersey ! Suis pas totalement inconscient, maman, héhé !
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New York, un lundi pas comme les autres
La ville presque déserte |
Le vent souffle par rafales |
La gare au cimetière de Arlington, devant le monument au soldat inconnu.
De l'autre côté de la ville vers onze heures, pluie et bourrasques de vent |
Pitié, pas Romney !
Croisons les doigts pour que les citoyens américains fassent le bon choix et donne à Barack Obama la possibilité de changer l'Amérique !
28 octobre 2012
26 octobre 2012
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