J'ai rencontré sur le net un très joli garçon. Appelons le Phil. Il ressemble au type sur la photo. Un feu ardent. Il m'a dit avoir dix-huit ans à peine... La voix rauque, la peau lisse et onctueuse, de jolis muscles bien dessinés, des chevilles très fines... Il m'a dit "attention, je suis un mauvais garçon !" avec un sourire à faire flancher une statue de bronze. Je crois bien, au grain de sa peau, à l'empressement gourmand qu'il a montré tout au long de nos ébats, comme à ce petit tremblement qui s'emparât de lui au moment du plaisir, à son silence embarrassé après, que ce mauvais garçon n'avait guère plus de seize ans. Dix-sept peut-être tout au plus. Ardent et décidé, il agissait d'instinct et chacun de ses gestes tombait juste... Puis il se laissa aller... Il avait besoin d'être cajolé, câliné. Il s'est endormi sur mon épaule et m'a laissé le lendemain un merveilleux message sur mon portable... Je l'ai croisé quelques jours plus tard, un matin à la gare. Il était avec un groupe de lycéens. Il fumait une cigarette. Il m'a regardé. Gêné, il a d'abord tourné la tête en rougissant un peu, puis m'a souri avant de monter dans le tramway... Peut-être reviendra-t-il réchauffer une de mes nuits mais des milliers de kilomètres désormais nous séparent...
05 janvier 2006
Le mauvais garçon
J'ai rencontré sur le net un très joli garçon. Appelons le Phil. Il ressemble au type sur la photo. Un feu ardent. Il m'a dit avoir dix-huit ans à peine... La voix rauque, la peau lisse et onctueuse, de jolis muscles bien dessinés, des chevilles très fines... Il m'a dit "attention, je suis un mauvais garçon !" avec un sourire à faire flancher une statue de bronze. Je crois bien, au grain de sa peau, à l'empressement gourmand qu'il a montré tout au long de nos ébats, comme à ce petit tremblement qui s'emparât de lui au moment du plaisir, à son silence embarrassé après, que ce mauvais garçon n'avait guère plus de seize ans. Dix-sept peut-être tout au plus. Ardent et décidé, il agissait d'instinct et chacun de ses gestes tombait juste... Puis il se laissa aller... Il avait besoin d'être cajolé, câliné. Il s'est endormi sur mon épaule et m'a laissé le lendemain un merveilleux message sur mon portable... Je l'ai croisé quelques jours plus tard, un matin à la gare. Il était avec un groupe de lycéens. Il fumait une cigarette. Il m'a regardé. Gêné, il a d'abord tourné la tête en rougissant un peu, puis m'a souri avant de monter dans le tramway... Peut-être reviendra-t-il réchauffer une de mes nuits mais des milliers de kilomètres désormais nous séparent...
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