J'avais à peine 15 ans, peut-être 16, quand j'ai découvert cette photo dans un magazine. C'était chez un de mes cousins à Bordeaux. Sous une pile de Lucky Luke et d'Astérix, il y avait une revue pour mecs appelée "Samouraï". Seul dans sa chambre (je me souviens qu'il était allé se doucher après un après-midi passé à jouer au tennis). Ce garçon qui dort du sommeil du juste avait notre âge. On devinait sa nudité sous les draps. Dormait-il vraiment ou faisait-il semblant ?
L'ombre de son pubis qui dépassait des draps fins, la bosse de son sexe mise en valeur par le plissé des draps. Chaud. Quand David (mon cousin) sortit de sa salle de bains, torse nu, la taille entourée d'une serviette de bain, je l'aurai littéralement violé sur le champ si j'avais été moins coincé. Avant de découvrir ce magazine gay (soft- nous sommes au début des années 90), je ne savais pas qu'il s'intéressait aux garçons. c'est vrai qu'il aimait parader à moitié nu quand nous étions ensemble avec nos autres cousins, l'été au Moulleau ou à Saint Jean de Luz chez notre grand-mère.
Une nuit, il s'était glissé contre moi en montant dans le lit que nous partagions chez nos grands-parents. En slip tous les deux, il avait longuement frotté son sexe contre le mien en rigolant et en proférant des paroles qui se voulaient vulgaire "alors ma poule, on bande ? Tu veux me la mettre". Je ricanais bêtement avant de me tourner gêné. Je bandais en effet et j'avais bien vu que lui aussi, mais cela s'arrêta là.
Ce jour-là donc, avec cette photo et ce magazine planqué sous des BD, je compris qu'il était pédé. Pour ce qui me concerne, je ne le savais pas encore. Le sais-je vraiment aujourd'hui où le désir d'enfant me taraude de plus en plus, et où les gays new-yorkais que je croise souvent m'horripilent et me dégoûtent ?
L'ombre de son pubis qui dépassait des draps fins, la bosse de son sexe mise en valeur par le plissé des draps. Chaud. Quand David (mon cousin) sortit de sa salle de bains, torse nu, la taille entourée d'une serviette de bain, je l'aurai littéralement violé sur le champ si j'avais été moins coincé. Avant de découvrir ce magazine gay (soft- nous sommes au début des années 90), je ne savais pas qu'il s'intéressait aux garçons. c'est vrai qu'il aimait parader à moitié nu quand nous étions ensemble avec nos autres cousins, l'été au Moulleau ou à Saint Jean de Luz chez notre grand-mère.
Une nuit, il s'était glissé contre moi en montant dans le lit que nous partagions chez nos grands-parents. En slip tous les deux, il avait longuement frotté son sexe contre le mien en rigolant et en proférant des paroles qui se voulaient vulgaire "alors ma poule, on bande ? Tu veux me la mettre". Je ricanais bêtement avant de me tourner gêné. Je bandais en effet et j'avais bien vu que lui aussi, mais cela s'arrêta là.
Ce jour-là donc, avec cette photo et ce magazine planqué sous des BD, je compris qu'il était pédé. Pour ce qui me concerne, je ne le savais pas encore. Le sais-je vraiment aujourd'hui où le désir d'enfant me taraude de plus en plus, et où les gays new-yorkais que je croise souvent m'horripilent et me dégoûtent ?
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