En marchant tout à l'heure pour rentrer chez moi, j'ai croisé des tas de beaux garçons. La saison leur est favorable. Il fait beau et chaud. Alors eux aussi sont beaux... et chauds. Je ne sais plus à quand remonte mon goût pour les garçons mais je sais que leur physique m'attire et que jamais ils m'ont laissé indifférents. Par quelle alchimie ? Par quelle magie ? Ce goût des garçons, cette attirance pour leur corps...
Quand Hadrien vit Antinoüs pour la première fois, son esprit se figea. Il n'était plus l'empereur tout puissant régnant sur les trois quart du monde connu. Il ressentit un trouble inconnu. Il sentit dans son cœur un jaillissement de bonheur. le jeune bythinien était la beauté faite homme... L'amour qu'il lui porta fit du jeune éphèbe un dieu. Et lorsque l'enfant tant aimé se noya dans le Nil, l'empereur se sentit mourir aussi avec lui. Tant qu'il lui survécut, la pensée de leur amour ne le quitta jamais. Il fit ériger des temples en sa mémoire, commanda des statues, des médailles, des bijoux à son effigie...
1 commentaire:
je me permet un commentaire, j'ai aussi vécu l'année de mes 24 ans, ce sentiment. Après avoir lu les mémoires d'Hadrien! j'ai alors rédigé un poème dénommé au sol invectus d'Hadrien long et maladroits, je me permets de l'évoquer ici, en quelques lignes son contenu:
"..pour moi, l'ombre barbare pouvait achever d'un seul coup l'oeuvre des siècles et je devais vigilance jusqu'aux confins de la Britannie, Il me fallut composer ces jours durant avec les druides leur cercle, pour assurer ailleurs dans l'empire la paix d'un ciel azur en Bythinie, mais au milieu du guet j'ai pleuré ce jour précis, intérieurement, intensément,où l'essentiel était dit. Un chagrin comme nul autre, douloureux la douleur de la foudre, mais le cœur des artisans a entendu ces pleurs sans larmes, Ils ont figé parfaitement le souvenir de l'enfant antinoe, ses traits son port sa jeunesse, partout dans les frises, pour qu'il ne soit plus loin de moi, toujours là...." voilà ma contribution
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